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Interventions en commissions de Michel Grall


121 interventions trouvées.

Monsieur le ministre de la défense, l'Afghanistan était un pays sans État. L'intervention de la coalition, à laquelle notre pays est le quatrième contributeur, a permis qu'y existe aujourd'hui un embryon d'État. La voix de la France s'est-elle renforcée vis-à-vis de ses alliés depuis notre engagement en Afghanistan ?

Monsieur le ministre de la défense, l'Afghanistan était un pays sans État. L'intervention de la coalition, à laquelle notre pays est le quatrième contributeur, a permis qu'y existe aujourd'hui un embryon d'État. La voix de la France s'est-elle renforcée vis-à-vis de ses alliés depuis notre engagement en Afghanistan ?

Quel est l'état des partenariats avec nos principaux voisins, qu'il s'agisse du Royaume-Uni dans la Manche ou de l'Italie et de l'Espagne pour la Méditerranée ? Où en est le projet de coordinateur européen que vous avez évoqué ? Au quotidien, comment répondons-nous à une urgence lorsqu'elle intervient à mi-chemin des côtes de deux pays ? Qui d...

Vous êtes-vous penchés sur les restructurations actuelles des forces armées britanniques et allemandes ? En Allemagne, l'objectif est de réaliser huit milliards d'euros d'économies, en ramenant notamment les effectifs de la Bundeswehr de 250 000 à 180 000 hommes.

Monsieur le ministre, si, comme vous l'avez évoqué, le redimensionnement des forces de l'OTAN est engagé, l'enjeu est bien celui du confortement des forces de sécurité et des structures étatiques afghanes. Quelle future coopération entre les pays occidentaux et l'Afghanistan peut être envisagée ? Au Kosovo coexistent aujourd'hui sur le terrain ...

Comment s'organise le dialogue social dans les armées compte tenu des mouvements de fond qui les touchent aujourd'hui : révision générale des politiques publiques (RGPP), réforme de la carte militaire, ou encore intensification des OPEX ?

Monsieur le secrétaire général, vous reviendrez certes nous présenter la version achevée du projet de révision du Livre blanc, mais il serait souhaitable que d'ici-là le Parlement soit plus associé à certaines réunions de travail. Est-ce envisageable dans le créneau calendaire dont vous disposez ?

Effectivement, la Cour des comptes a donné une fourchette allant d'un à dix milliards d'euros de dépenses, en fonction de ce que l'on considère comme relevant ou non de la prévention. Certains crédits sont « fléchés » : le programme 204 « Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins » et le Fonds national de prévention, d'éducation et d'inf...

De 2004 à 2011, la situation a beaucoup évolué, et nous avons dû nous adapter. Ainsi la question de la résistance aux antibiotiques est devenue une priorité de santé publique. Voilà pourquoi nous avons mis au point, très récemment, un plan d'action sur ce thème. Mais il ne faut pas oublier une autre priorité, plus large : la lutte contre les in...

C'est justement l'objet du programme et des éléments que nous avons voulu mettre en place : d'une part, des indicateurs élaborés par le Haut conseil de la santé publique ; d'autre part, la nouvelle loi que la direction générale de la santé prépare en mettant au point un document d'orientation stratégique, qui sert trois finalités : promouvoir l...

Ce document d'orientation a été soumis à la concertation. L'avis de la Conférence nationale de santé a notamment été sollicité afin d'affiner les priorités.

Le plan stratégique que nous avons présenté dernièrement prévoit de maintenir dans la réserve hospitalière les antibiotiques de dernière génération. Il faut en effet éviter de compromettre par un mauvais usage ces antibiotiques, qui sont encore peu producteurs de résistances, d'autant qu'il n'est pas envisagé, dans l'avenir, d'en développer de ...

Il s'agit certes de réduire la consommation d'antibiotiques, mais surtout de les prescrire correctement, de façon à diminuer les résistances, ce qui induira une diminution de leur utilisation. Quant au motif financier, il est secondaire : c'est le motif de santé publique qui prime. Comment développer des produits dans un contexte industriel et...

Je partage votre avis : pour être efficace, il faut parfois sérier les priorités et si la coordination s'impose en cette période de contraction des moyens, ce doit être d'abord au bénéfice d'actions bien ciblées. Vous avez cité les quatre déterminants de santé majeurs. La difficulté, pour la direction générale de la santé, est de maintenir une...

Vous avez raison. Il faut savoir rassembler ces actions menées sur le terrain, pour en obtenir un résultat. Des agences comme l'Institut national de prévention et d'éducation à la santé peuvent mettre en oeuvre les bonnes pratiques et en faire la promotion, à travers des actions de santé et des campagnes. Il y a aussi, au sein de chaque agence...

Pour vous répondre en même temps qu'au propos liminaire du rapporteur, je dirai qu'un pilote, quel qu'il soit, doit avoir la légitimité suffisante pour imposer une stratégie resserrée autour d'objectifs précis, correspondant aux déterminants de santé majeurs. Les plans stratégiques d'action, qui seront déclinés au plus proche des populations, d...

Les trois questions sont liées. Concernant le dépistage du cancer du sein, dont on a vu les limites, je ferai trois observations. D'abord, le taux de dépistage fait partie des indicateurs arrêtés en liaison avec l'État et les agences régionales de santé dans le cadre du contrat pluriannuel d'objectifs et de moyens. Ensuite, nous travaillons av...

Cette décision a été prise il y a quelque temps. La direction générale de la santé a fait remarquer que l'important était d'évaluer le nombre de personnes qui, dans ces conditions, risquaient de renoncer à se soigner.

Quel est le seuil pour considérer qu'une personne est hypertendue et que son état justifie une prise en charge et un traitement, éventuellement médicamenteux ? C'est aux sociétés savantes de définir ces normes avec la Haute Autorité de santé, et c'est à partir de leur définition que nous prendrons des décisions sur le sujet. Comment se prémuni...

Vous avez raison. Il convient d'agir de façon cohérente et je considère, en tant que dépositaire des intérêts de santé publique, qu'on ne peut pas mener une politique volontariste de lutte contre l'obésité ou le surpoids et accepter de transiger par ailleurs.