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Les amendements de Marisol Touraine pour ce dossier

232 interventions trouvées.

Monsieur Copé, puisque vous posez beaucoup de questions, je veux à mon tour vous interroger : comment se fait-il, si ce n'est pas la crise qui explique votre réforme, que Nicolas Sarkozy ait pris des engagements à ce point clairs et fermes devant les Français en 2007, et qu'il les ait répétés en 2008 face au MEDEF et à Mme Parisot ?

Comment se fait-il qu'il ait dit qu'il ne reviendrait pas sur l'âge légal de départ en retraite à soixante ans parce que c'était une conquête sociale qu'il avait même prétendu un jour avoir votée, ce qui relève évidemment du fantasme le plus complet ?

Comment se fait-il donc que M. Sarkozy revienne aujourd'hui sur les engagements pris, si la donne démographique s'impose tellement à nous ? Elle n'a pourtant pas changé depuis 2007 et depuis 2008, mais cela n'a pas empêché M. Nicolas Sarkozy de prendre ces engagements.

La vérité, c'est que Nicolas Sarkozy a dupé les Français : il a menti au peuple français, qui lui a rappelé ses engagements dans la rue l'autre jour. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

La vérité, c'est que vous continuez à proposer une réforme fondée sur le mensonge, sur l'hypocrisie, sur la duperie. Les Français vont très vite se rendre compte que ce que vous leur proposez n'est qu'un feu de paille ; ils le savent déjà d'ailleurs, et ils sont dans la rue pour montrer qu'ils attendent d'autres réponses : la vérité et le respe...

L'amendement n° 414 également. (Les amendements identiques nos 84, 158 et 414, repoussés par la commission et le Gouvernement, ne sont pas adoptés.) (L'article 11 est adopté.)

L'amendement n° 416 également. (Les amendements identiques nos 159 et 416, repoussés par la commission et le Gouvernement, ne sont pas adoptés.)

Je serai extrêmement brève, monsieur le président (« Ah ! » sur les bancs du groupe UMP), puisque nous avons déjà eu l'occasion de prendre la parole tout au long de la journée pour exposer nos arguments. Je ne reviendrai donc pas sur l'injustice fondamentale que représente le relèvement de l'âge légal de 60 à 62 ans, pas plus que sur la nocivit...

Je comprends, monsieur le président de la commission des affaires sociales, que vous ayez les nerfs à vif, car votre commission a beaucoup travaillé. Elle a auditionné, elle a rencontré des experts, discuté, échangé, analysé

tout cela pour quoi, au bout du compte ? Pour que l'Élysée envoie un projet sur lequel les députés n'ont absolument rien à dire, ne disposent d'aucune marge de manoeuvre.

Je comprends fort bien que M. Méhaignerie trouve désagréable qu'on lui rappelle que tout se décide de l'autre côté de la Seine, alors qu'il a présidé à des travaux importants. Par ailleurs, monsieur le président de la commission, il est toujours risqué de faire parler les morts, et pour ma part je ne me hasarderai pas à gloser sur les propos q...

Quoi qu'il en soit, François Furet n'ayant jamais voté pour vous, vous n'avez pas à le citer pour nous donner des leçons !

Enfin, monsieur le président de la commission des affaires sociales, pouvez-vous affirmer qu'aujourd'hui la retraite à 60 ans se donne à taux plein ? Vous dites que Martine Aubry a expliqué dans la presse qu'elle voulait défendre la liberté de partir en retraite à 60 ans, ce qui ne signifiait pas la possibilité pour tout le monde de partir à 60...

Non, c'est M. le président de la commission qui a utilisé ce mot ! Monsieur Méhaignerie, pouvez-vous dire qu'un Français qui part à 60 ans bénéficie automatiquement d'une retraite à taux plein ? Vous ne pouvez certainement pas le dire, puisque c'est faux ! Pourquoi voudriez-vous que les socialistes s'engagent sur une chose qui n'existe pas actu...

Les socialistes s'engagent à maintenir la liberté de partir à 60 ans, ce que vous êtes en train de remettre en cause. Ils s'engagent à garantir le bouclier social que représente l'âge légal de départ en retraite à 60 ans, que vous voulez remettre en cause, mais ils ne s'engagent pas à garantir à tous une retraite à taux plein, quelles que soien...

L'hypocrisie est de votre côté : c'est vous qui faites semblant de trouver des ambiguïtés là où il n'y en a pas. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP. Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) Monsieur le président de la commission des affaires sociales, franchement, vous nous avez habitués à moins d'hypocrisie et à plus de qualité...

Il est défendu. (Les amendements identiques nos 173 et 427, repoussés par la commission et le Gouvernement, ne sont pas adoptés.)

Je souhaite obtenir une précision. Depuis que cet amendement a été adopté de manière assez rapide par la commission des affaires sociales, nous nous interrogeons sur sa cible exacte. Il semble que ce soient les présidents de tribunaux administratifs, ou les membres de tribunaux administratifs qui deviendraient présidents et devraient aller dans...

Il semble que plusieurs questions se télescopent, sur un sujet au demeurant assez extérieur au texte que nous examinons. Si je comprends bien ce que vous nous avez expliqué, monsieur le rapporteur pour avis, quelqu'un qui, dans un tribunal administratif, aurait exercé la fonction de président jusqu'à l'âge de 67 ans et qui aurait le droit de s...

Puisque M. Bayrou m'a interpellé de façon directe et dans des termes discourtois, je lui dirai deux choses. D'une part, je ne l'autorise pas à préjuger des rapports que je pouvais avoir avec François Furet. Vous avez fait comme si vous aviez le privilège de l'avoir aimé et de l'avoir connu, mais vous ne savez rien des liens que j'ai pu avoir a...