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Les amendements de Marisol Touraine pour ce dossier

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Alors, s'il vous plaît, un peu de respect pour l'opposition et les débats s'en trouveront relevés ! Je ne doute pas, madame Rosso-Debord, que ce soit votre souhait ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) (L'amendement n° 299 n'est pas adopté.)

Elles ont provoqué le retour de la pauvreté chez les personnes âgées et retraitées. En les mettant en place, sans aucun autre mécanisme d'accompagnement, vous avez engagé un processus de paupérisation des personnes âgées qui avait disparu de notre pays. J'en viens à la question fondamentale de la durée d'assurance. Contrairement à ce que vous ...

et d'un dispositif d'accompagnement des étudiants, toutes dispositions qui ne figurent pas dans votre réforme. Nous proposons un choix de liberté alors que vous imposez. Or, en imposant comme vous le faites, ce sont les plus modestes qui vont trinquer. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

J'observe d'abord qu'à plusieurs reprises, le rapporteur et le Gouvernement nous ont tenu des discours légèrement différents. Le rapporteur nous explique que des amendements sont satisfaits par d'autres qui viendront en discussion et que nous ne connaissons pas ; le ministre, lui, demande leur retrait non parce qu'ils seront satisfaits mais tou...

Je crois en revanche qu'il faut faire très nettement la différence entre les systèmes par points et les systèmes par comptes notionnels. C'est un débat technique. Le système par points est, potentiellement, extrêmement défavorable aux salariés,

extrêmement opaque. Il suffit de faire varier la valeur du point pour que les pensions baissent du jour au lendemain de 30, 40, 50 ou même 60 %, ce qui n'est pas acceptable si l'on veut garantir un niveau de vie décent. Cela dit, je suis étonnée que l'intérêt de certains de nos collègues pour le système par comptes notionnels tel qu'il a été ...

Je suis étonnée, madame Dalloz, que vous souhaitiez un débat technique : y a-t-il plus politique que le débat sur l'avenir de nos retraites ?

Y a-t-il plus politique comme choix de société que le choix entre système par répartition et système par capitalisation ?

Vous voyez, chers collègues de la majorité, que vous ne voulez pas discuter ! (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)

Merci, monsieur le président, mais à en juger par l'agitation sur les bancs de la majorité, j'en conclus qu'elle n'est pas prête à débattre. Parlons de nos amendements, si vous le voulez, mais il me semble que c'est le ministre qui a relancé la discussion politique en avançant que le déficit né de la crise justifiait la réforme. Nous avons don...

À travers nos amendements, nous ne cherchons qu'à éclairer les Français sur les choix des uns et des autres ; il n'y a de notre part que volonté d'échange, de débat,

et nous souhaitons pouvoir avancer. Et si vous nous faites remarquer que nous sommes déjà jeudi, madame Dalloz, c'est parce que vous voulez enfermer le débat dans le calendrier le plus restreint possible. Et pourtant, au regard de l'ampleur des enjeux, au regard de l'ampleur de la manifestation, au regard de l'ampleur du sujet et des attentes...

Monsieur le président, nous sommes d'accord pour que la séance soit levée au terme de l'examen de cette série d'amendements.

Verser les pensions le 10 du mois arrange les caisses de l'État, mais n'est pas en phase avec le rythme de la vie de nos concitoyens. Nous allons jusqu'à préférer la rédaction de l'amendement de M. Bertrand. (Sourires.) Cela étant, il ne s'agit que de la remise d'un rapport. Vous ne vous engagez donc à rien d'excessif, monsieur le ministre act...

Mais vous, qu'avez-vous fait ? Vous avez été ministre bien après que la gauche a quitté le pouvoir. Vous étiez en charge de ce dossier il y a encore un an et demi, et vous n'avez rien fait. Or voilà que, maintenant que vous n'êtes plus ministre, vous demandez un rapport !

Nous sommes d'accord avec votre proposition, et sommes même d'avis de la mettre en oeuvre le plus rapidement possible. Faisons-le ! Il ne s'agit pas de gravir l'Himalaya ! Mais, de grâce, un peu d'humilité dans le recours aux grandes formules sur le sens de la politique, alors que vous étiez en charge d'un ministère il y a peu de temps et en ca...

Vous avez raison, monsieur le président : sur le principe, d'un point de vue juridique, aucun doute n'est possible. En revanche, une question d'ordre politique se pose : le ministre est-il prêt à s'engager, à faire comme s'il levait le gage ? (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)

Peut-il s'engager nous n'avons pas entendu ce mot à ce que le PLFSS pour 2011 comporte une disposition permettant de traduire en actes les bonnes intentions des parlementaires ici présents qui ne se réduisent pas à de bonnes intentions ?

Car cet engagement, dont on se fait l'écho d'un banc à l'autre, n'a pas encore été repris par le Gouvernement. D'autre part, j'ai été frappée par une phrase de M. Bertrand : on lui a initialement indiqué, disait-il, que la disposition coûterait 14 milliards d'euros. Est-ce le ministre des comptes publics de l'époque qui vous a transmis cette i...

Je vous remercie de me donner la parole, mais vous illustrez le caractère absolument absurde de ces discussions qui se font avec un grand sablier, et où l'on voit les secondes s'égrener les unes après les autres pour savoir si ce que l'on dit entre dans le temps imparti ou pas. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR.) Je dois d...