Les amendements de Marcel Rogemont pour ce dossier
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J'interviens d'abord pour rassurer M. Dionis du Séjour : il est possible que nous apportions notre concours à son amendement J'avoue d'abord mon incompréhension devant le vote précédent.
Le rapporteur le rappelait à l'instant : cet amendement a été discuté et adopté en commission. Si notre volonté à tous est bien de mettre en avant la capacité de l'audiovisuel extérieur de la France à produire de l'intelligence, alors je ne comprends pas, et je regrette même fortement, que Mme la ministre ne nous ait pas expliqué les raisons de...
L'argumentation de mon amendement n° 284 n'est pas exactement celle de l'amendement n° 283, défendu par Michel Françaix. La question de la présence du Président de la République sur les chaînes de la télévision publique n'est pas sans nous préoccuper. Nous voudrions en effet l'y rencontrer moins souvent, tandis qu'il veut être à lui tout seul ...
Oui, féalement ! Si mes propos sont effectivement nuancés, monsieur Martin-Lalande, c'est qu'il est intolérable d'avoir en permanence devant les yeux le Président de la République, d'autant qu'il ne cesse de nous annoncer une chose et son contraire. Vous qui avez fait sa campagne présidentielle, vous savez qu'il voulait à l'époque augmenter l...
Monsieur le rapporteur, la présence ou non de la publicité n'est pas nécessairement un critère de qualité, à même de permettre de distinguer les chaînes publiques des chaînes privées. La meilleure preuve que l'on puisse en donner est BBC One en Angleterre : elle programme régulièrement des émissions de téléréalité que le secteur privé aimerait ...
Trash, si vous voulez. Je suis trop heureux d'entendre enfin la parole de l'UMP Votre argumentation aurait été parfaite, monsieur le rapporteur, si la publicité était en soi un critère permettant de distinguer une chaîne de service public répondant à des exigences de qualités conformes aux attentes exprimées par Patrick Bloche. Malheureusemen...
En effet, voulant rassurer Michel Françaix, il a espéré l'avoir seulement « un peu » converti, ce qui signifie que lui-même n'est pas du tout certain de ses propos. Le Président de la République représente, nous dit-il, l'ensemble de la nation. Aux termes du texte constitutionnel, c'est incontestable. Le problème n'est toutefois pas dans le te...
L'amendement n° 677 vise à insérer un article 43-10 ainsi rédigé : « La liberté de communication s'applique au service public de l'audiovisuel en assurant aux téléspectateurs et aux auditeurs une liberté de choix dans le pluralisme de l'expression et dans les programmes. » La précision importante, indispensable même quand on sait le regard « a...
il est bon de rappeler quelques principes et d'inscrire dans la loi que la liberté de communication s'applique au service public de l'audiovisuel en assurant aux téléspectateurs et aux auditeurs une liberté de choix dans le pluralisme de l'expression je ne reviens pas sur le temps dont dispose l'opposition dans les médias et dans les progr...
Mes collègues l'ont déjà dit : une entreprise unique, pourquoi pas ? Mais je peux aussi poser la question : pourquoi ? Pourquoi l'entreprise unique aujourd'hui ? Je maintiens que toutes les réflexions qui ont pu être menées à partir du 8 janvier dernier n'ont été qu'un rideau de fumée visant à dissimuler l'acte majeur de cette réforme, à savoir...
Vous nous dites, monsieur le rapporteur, que le contrat d'objectifs et de moyens va organiser tout cela. C'est comme pour le temps de parole du Président de la République, qui est au-dessus de l'ensemble des partis, comme chacun sait. Mais cela, ce sont les textes. La réalité, c'est que le guichet unique va s'imposer, tout simplement en raison ...
Aux termes de cet amendement, « l'audiovisuel public développe la démocratisation de la culture par son soutien à la création artistique et à sa diffusion ». Chacun comprend le sens de cet article 43-10 que nous proposons d'ajouter à la loi de 1986, tant il est vrai que la démocratisation culturelle est une préoccupation partagée sur tous les ...
Je souhaite revenir aux propos que vient de tenir le président Copé. Il nous a servi la messe : à l'entendre, vous ne chercheriez qu'à défendre la qualité éditoriale et à faire progresser la télévision publique pour en faire un média global, un global media, que sais-je encore ? Mais cette éloquence dissimule une réalité. Pourquoi légiférons-n...
Dès lors, toutes les bonnes intentions dont M. Copé vient de faire état ne sont qu'un rideau de fumée destiné à masquer le véritable problème auquel la télévision publique est confrontée. Je le répète : nous réclamons du temps. Il n'est pas normal que l'on en vienne, en quelques semaines, à légiférer sur France Télévisions, prenant tout le mon...
En instaurant l'entreprise unique, vous cherchez tout simplement à supprimer un millier d'emplois à France Télévisions et à faire des économies. Un point, c'est tout ! C'est dommage, car nous sommes plutôt favorables à l'entreprise unique.
Nous envisagions d'ailleurs déjà cette réforme lorsque nous avons créé France Télévisions. Si l'on peut discuter du reste, le problème principal que pose la présente réforme est le financement de l'entreprise.
Non : dès l'article 1er, l'argumentation en faveur de l'entreprise unique prévoit 140 millions d'économies. Voilà qui vide les propos du président Copé de leur sens. En effet, quand on veut transformer une entreprise, il faut commencer par investir avant d'appliquer la réforme. Or la réflexion actuelle dont France Télévisions fait l'objet n'en ...
Je partage totalement la remarque de Victorin Lurel. Je suis, pour ma part, d'origine corse, mais élu en Bretagne, ce qui complique un peu les choses
Cela dit, éviter de parcelliser la France ne serait pas une mauvaise chose. La France est certes composée de régions, mais elle est la France ! Je partage totalement la réflexion de M. Lurel, s'agissant de l'ajout des « outre-mers ». Cette précision est-elle bien utile, alors que les outre-mers font partie de la France ?
Pourquoi ne pas ajouter, pour faire bonne mesure, la Corse, ou même toutes les îles, qui ne sont pas forcément outre-mer, comme, par exemple, l'île de Batz ou l'île d'Ouessant ? La France, c'est tout cela !