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275 interventions trouvées.

Monsieur le président, madame la ministre d'État, mes chers collègues, nous nous trouvons ce soir dans une situation particulière. Quelles que soient les convictions de chacun, je saisis l'occasion qui m'est donnée de féliciter M. Estrosi pour ce que l'on comprend être une promotion même si la nature du texte qu'il rapportait ne semblait pas ...

Chers collègues, je voudrais vous dire trois choses. La première, et j'espère ne pas choquer la droite disant cela, c'est que, malheureusement, il apparaît, au terme de ces sept ans ou de ces deux ans je ne sais quelle comptabilité adopter que la politique de M. Sarkozy en matière de sécurité n'est pas une réussite. Je crains même que ce ne...

Certes, vous allez mettre en avant les chiffres. Mais vous écoutant précisément invoquer ces chiffres, madame la ministre, j'ai pensé à cette phrase d'un grand esprit : quand les chiffres arrivent, la vérité sort. Je pourrais encore citer celle-ci, que vous connaissez peut-être : les statistiques sont la forme moderne du mensonge.

Et qui a réfléchi aux déficits que vous accumulez (Rires sur les bancs du groupe SRC.)

Cher collègue Herbillon, en tant que maire, il doit vous arriver de consulter les habitants de votre commune. Eh bien, si vous leur dites que la sécurité a progressé, que la délinquance a reculé et que c'est un grand succès pour le Gouvernement, je crains que vous n'ayez qu'une réaction d'estime de leur part. (Applaudissements sur les bancs du ...

Faites attention : la caricature que vous faites des positions de la gauche ne vous exonère pas en excusant la minceur de vos résultats. Et la réalité, c'est que la gauche n'a absolument pas les positions que vous lui prêtez. Il y a ici des responsables de terrain du parti socialiste qui vous disent que notre position n'a rien à voir avec celle...

Encore deux minutes, monsieur le président. S'agissant de la législation, il nous explique que plus il y a de lois et mieux cela va fonctionner, alors que c'est l'inverse qui se produit. Enfin, il y a la « législature du vingt heures », c'est-à-dire la politique des « coups ». Nous avons, quant à nous, une position très différente, qui a été...

Monsieur le Premier ministre, je voudrais revenir sur le discours qu'a prononcé hier M. le Président de la République à Nîmes pour lancer la campagne européenne de votre parti. Dans ce discours très travaillé et long dix pages, à peu près 6 000 mots , il y a une partie pourtant décisive dans cette période de crise qui est totalement absente...

vous n'en dites pas un mot. Alors que nous faisons des propositions pour qu'une directive encadre le service public (Exclamations sur les bancs du groupe UMP),

alors même que vous supprimez les services publics, vous n'en dites pas un mot. Alors que nous faisons des propositions pour un bouclier social

empêchant d'utiliser la réglementation européenne pour faire reculer la réglementation nationale, vous n'en dites pas un mot. Le Président de la République, en revanche, parle du bouclier fiscal, et c'est l'une des principales différences entre nous dans cette campagne. Ce qui vous intéresse, c'est le bouclier fiscal pour quelques centaines d...

Monsieur le président, mes chers collègues, je souhaite, monsieur le Premier ministre, commencer mon propos en formulant à votre égard un compliment. Je trouve qu'il faut beaucoup de talent et vous en avez pour exposer pendant une demi-heure les raisons qui justifient, selon vous, la réintégration de la France dans le commandement militaire...

Je relève une contradiction de procédure ensuite. On nous dit que nous appliquons la Constitution, le Gouvernement engageant sa responsabilité. Il y aurait eu d'autres possibilités. Certains pensent que sur une affaire aussi essentielle, il aurait fallu consulter la population. Depuis la révision constitutionnelle, aux termes de l'article 50-1,...

Vous auriez ainsi quelque difficulté à assumer votre attitude troisième contradiction. En effet, si je vous ai bien entendu, vous soutenez, comme le Président de la République, que cette décision, au fond, ne change rien. Ne faisons-nous pas déjà partie de 38 comités sur 40 ? Ne nous contenterions-nous pas d'interpréter une partition qui exis...