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Interventions en hémicycle de Laurence Dumont


2536 interventions trouvées.

En attendant, ce sont les enfants en difficulté qui paieront les pots cassés.

Cet amendement vise à augmenter de 600 000 euros les crédits du programme « Jeunesse et vie associative ». Ce montant correspond à la baisse des crédits destinés en 2009 au financement du programme « Animation sport », dispositif de 2006 d'accompagnement des jeunes, en particulier ceux des quartiers, dans les métiers de l'animation et du sport....

Vous allez voir que j'ai raison de rêver, monsieur Rochebloine. Cet amendement a en effet été adopté par la commission des affaires culturelles à l'unanimité, avec l'aval du ministre. Je vous remercie car il s'agit d'un petit signe positif dans un budget porteur de si nombreuses mauvaises nouvelles pour la vie associative, on l'a dit, amputée ...

Le présent amendement vise à faire du « jaune » budgétaire relatif aux associations un document utilisable, fournissant au Parlement une information digne de ce nom. Pour ce faire, il prévoit la transmission annuelle et non plus bisannuelle d'un document qui récapitule, d'une part, les orientations stratégiques de la politique nationale en fav...

Monsieur le haut-commissaire, on ne dira jamais assez combien le débat médiatique sur ce projet de loi s'est, au même titre que notre propre discussion, focalisé sur le RSA, en oubliant la situation d'un grand nombre de bénéficiaires des minima sociaux qui ne sont pas en capacité de trouver un emploi stable et qui ont besoin d'un accompagnement...

Il serait également nécessaire d'assouplir les modalités de suspension de ces contrats pour des actions concourant à l'insertion professionnelle de leurs bénéficiaires. Nous défendrons des amendements en ce sens puisque la souplesse et la simplicité sont nécessaires, voire indispensables, pour une réelle insertion. Enfin, l'harmonisation des m...

Cela fait maintenant un an que votre gouvernement utilise sans modération le terme un peu flou de « modernisation » pour faire passer ses réformes,

en laissant penser aux Français qu'elles seront sans conséquences, notamment pour les plus modestes. En réalité, derrière ce mot se cache le plus souvent des objectifs inavoués (Protestations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire), comme celui de mettre à mal des acquis et des particularismes de notre société.

Le livret A, symbole de l'épargne populaire depuis 1818, en fait partie. (Exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)

Vous répondez si rapidement aux injonctions de Bruxelles que l'on en vient à se demander si elles ne tombaient pas à point nommé, vous permettant ainsi d'offrir aux banques, qui connaissent actuellement une grave crise de liquidités, un véritable cadeau.

Non, ce n'est pas hors sujet ! Le livret A est plus qu'un produit d'épargne populaire. Il constitue un outil permettant la mise en oeuvre d'un véritable service public. Or la banalisation de sa collecte et de sa distribution, telle que vous la concevez, fait peser trois menaces. C'est d'abord une menace pour l'accès bancaire des plus modestes.

Rappelons que cinq millions de nos compatriotes sont concernés par l'exclusion bancaire et que deux allocataires de minima sociaux sur dix ne possèdent ni chéquier, ni carte de paiement. La Banque Postale compte ainsi 1,2 million de clients particulièrement vulnérables. La moitié des livrets qu'elle gère présentent d'ailleurs un solde inférieur...

Elles capteront les clients les plus aisés pour les orienter vers d'autres placements, plus rémunérateurs. Les Caisses d'épargne et la Banque Postale, qui, elles, ne pratiquent pas l'exclusion, auront-elles longtemps la capacité de n'accueillir que les plus modestes ? La banalisation du livret A constitue également une menace pour les territoi...