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2638 interventions trouvées.

Alors, de grâce, surtout pas de procès d'intention selon lequel la majorité voudrait supprimer la capacité de l'opposition à débattre. Il existe une différence, monsieur Giacobbi, entre la fonction tribunitienne au sens romain et la fonction de débat qui est celle de l'hémicycle. Le présent débat, jusqu'à présent, était excellent, très mesuré...

Je souhaite qu'il le demeure et qu'on cesse de fustiger la majorité comme vous le faites depuis quelques minutes. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)

Nous avons accompli, au cours de ces 48 heures, un très bon travail pour tenter d'harmoniser la lecture des deux assemblées. Au fond, quels que soient les bancs de l'hémicycle sur lesquels nous siégeons, nous avons tous un point commun : nous avons tous essayé, depuis longtemps, de trouver des solutions pour que le travail parlementaire s'exerc...

En une seule fois, en un seul projet, on réglerait tous les problèmes ! J'ai, comme beaucoup d'autres, le sentiment que ce grand soir ne viendra pas : c'est progressivement que nous parviendrons à améliorer le fonctionnement de la démocratie. En l'espèce, nous avons une occasion unique d'améliorer le travail parlementaire. Il faudrait qu'Arnau...

et que plusieurs parlementaires socialistes parviennent à faire de même. S'ils décident finalement de choisir le sacre de Versailles plutôt que le sacre de Reims, peut-être cette réforme passera-t-elle.

Monsieur Brard, vous qui êtes un partisan de l'Empire, vous comprenez ce que je veux dire.

Peut-être réussirons-nous, à Versailles, à emporter, de quelques voix seulement, cette amélioration considérable du fonctionnement parlementaire. Mais nous avons encore bien du travail à accomplir pour réunir le nombre de voix nécessaires. Rien n'est acquis et ce sont les convictions de chacun qui en décideront celles de M. Montebourg, de M. ...

Tout le temps qui nous sépare de Versailles, monsieur Brard, je le passerai à vous convaincre de rallier, cette fois-ci, et peut-être cette fois seulement, une majorité, afin de soutenir toutes les évolutions pour le travail parlementaire.

Nous avons là une vraie chance, une chance unique de faire progresser les conditions de notre travail. Il faut la saisir. Nous avons réussi, grâce notamment au travail des rapporteurs et je saisis cette occasion de remercier Jean-Luc Warsmann , à rapprocher le Sénat et l'Assemblée nationale pour obtenir une version commune du texte que nous ...

Nous sommes au soir ou plutôt au petit matin d'une grande chance pour la démocratie et je ne désespère pas de vous convaincre. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)

Monsieur le président, madame la garde des sceaux, mes chers collègues, le débat sur la révision de la Constitution entre dans une nouvelle phase avant son aboutissement espéré au Congrès. L'enjeu reste le même : il est de modifier, en l'équilibrant davantage, la règle commune qui régit notre fonctionnement et définit les relations entre les po...

Pouvons-nous arrêter une minute de raisonner en termes manichéens et regarder ce texte sans passion inutile ni a priori ? Ce n'est pas en termes de succès ou d'échec du Président de la République, du Gouvernement ou de la majorité qu'il faut situer le débat, mais uniquement en termes de gain pour la démocratie.

Nous sommes en deuxième lecture d'un texte que trois éléments clefs caractérisent : la diversité des questions abordées, le renouveau du Parlement et la transparence des méthodes de gouvernance. En ce qui concerne la diversité des questions, quelle révision, jusqu'à présent, a touché je cite à dessein un grand nombre de sujets qui restent au...

Pas le vôtre, monsieur Brard, car vous nous manqueriez. Mes chers collègues, le chef de l'État annonçait lui-même dans son discours sur les institutions prononcé à Épinal qu'on appelle aussi discours d'Épinal, sans doute en hommage au président Philippe Séguin que tout n'était pas ficelé au départ : les réflexions de la commission Balladur...