Les amendements de Jérôme Chartier pour ce dossier
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Je ne suis pas d'accord pour traiter un patron de criminel ! Il faut avoir une vision juste de la société, et ce n'est pas toujours votre cas, monsieur Brard !
Le groupe UMP ne suivra évidemment pas le groupe GDR, et chacun aura bien compris qu'il n'approuvera pas cette motion. C'est une histoire, non pas de posture, mais de point de vue. Nous pensons que ce fonds européen de stabilité financière aurait dû être créé en même temps que l'euro. Reprenons les choses dans l'ordre. À la création d'une monn...
En l'occurrence, je pense que nous aurions dû, dès le départ, nous doter d'outils de politique économique. Reste le débat sur le rôle de la Banque centrale européenne. Elle doit, en principe, éviter tout retour de l'inflation, mais elle pourrait aussi défendre l'emploi et la croissance.
Madame la présidente, monsieur le ministre, mes chers et très nombreux collègues (Sourires.), je souhaite rassurer M. Brard s'agissant de ce projet de loi : il y aura un vote solennel demain,
ce qui permettra à chaque groupe, au travers des explications de vote, d'exposer les raisons pour lesquelles il soutient ou s'agissant du groupe GDR ne souhaite pas soutenir ce texte.
Je regrette, mon cher collègue, mais je ne le ferai pas. Je suis sûr que vous vous en chargerez vous-même, et beaucoup mieux que moi ; je vous écouterai donc avec attention ! (Sourires.) Pour en venir au présent texte, le groupe UMP tient à souligner qu'il le soutient, comme ont pu le faire jusqu'à présent certains de nos collègues d'autres gr...
Il en est de même pour le relèvement du plafond de la contribution de la France aux nouveaux accords d'emprunt du FMI. Au total, le solde prévisionnel budgétaire demeure inchangé par rapport à la précédente loi de finances rectificative pour 2010 du 7 mai 2010 : le déficit prévisionnel reste égal à 151,965 milliards d'euros. Les ressources et l...
Je lui laisse la responsabilité de ses paroles, préférant revenir sur les propos de certains de nos collègues concernant tant la situation grecque que la comparaison avec la situation française. Le président de la commission des finances a dit, de façon diplomatique, que s'agissant d'autres pays, le Gouvernement sous-entendait que ce qui était...
Bref, le FMI et les dirigeants de l'Eurogroupe ont pris la décision qui s'imposait. Ils ont bâti un plan accepté par la Grèce qui semble juste et de nature à ramener ce pays à un niveau de déficit des comptes publics inférieur à 3 %, en l'occurrence à 2,5 % du PIB en 2014.
Notre souhait, partagé sur la plupart des bancs de cet hémicycle, c'est que la Grèce sorte de la situation périlleuse dans laquelle elle se trouve aujourd'hui.
Cette question ne concerne pas seulement les Grecs, chacun l'aura bien compris. Elle concerne tous les membres de la zone euro, et la solidarité européenne doit jouer aussi pour la monnaie. Sans doute aurions-nous dû prendre conscience de cette solidarité bien plus tôt. Cela étant, il n'est jamais trop tard pour bien faire. Le groupe UMP tient ...
Monsieur le président, madame la ministre, monsieur le ministre, mes chers collègues, nous en convenons presque tous, les ministres des finances de la zone euro ont adopté hier à l'unanimité, avec le FMI, un plan historique pour aider la Grèce et, à travers elle, les pays de la zone euro. Ce plan d'aide sur trois ans, concrétisation de la solid...
Chacun, je le sais, sera attentif au respect scrupuleux des engagements de la Grèce : tout à l'heure, en commission, Mme la ministre de l'économie a rappelé les intentions des pays de l'Eurogroupe et du FMI à ce sujet. Il reviendra d'ailleurs à la Commission européenne et au FMI d'y veiller, les décaissements étant conditionnés par le respect d...
Une telle contagion est-elle vraiment possible ? Il me semble qu'il ne faut pas tout mélanger. La situation des autres pays européens n'a rien à voir avec celle de la Grèce. La crise que ce pays traverse tient à deux raisons majeures, qui en font un cas particulier : l'ampleur de son déficit ; la méfiance suscitée par le doublement de celui-ci ...
et rien n'autorise à remettre en question la crédibilité de leurs finances publiques : ils sont victimes d'une crise spéculative, qui obéit aussi à des enchaînements mécaniques, et d'une notation mal à propos, effectuée au plus fort de la crise grecque nous aurons l'occasion d'y revenir dans les prochaines semaines.
S'agissant enfin de la France, chacun sait qu'elle jouit, comme l'Allemagne, d'une crédibilité sur les marchés primaire et secondaire des obligations.
En outre, dans une période telle que celle que nous traversons, les émissions des États dont la signature est la meilleure jouent un rôle de valeur-refuge.
Grâce pourquoi le cacher ? à la politique responsable menée par le Gouvernement pendant la crise, la France a su préserver la qualité de sa signature et donc garder la confiance des marchés. Ainsi, les derniers chiffres du déficit budgétaire de l'année 2009 ont été inférieurs à nos propres prévisions, comme l'a tout à l'heure rappelé le mi...
Le débat a permis d'éclairer utilement la représentation nationale sur l'objectif de ce projet de loi, à savoir le plan d'aide de 110 milliards d'euros permettant à la Grèce de sortir de la crise financière. M. Eckert a laissé entendre qu'il s'agissait d'une fanfaronnade. Certes, il n'a pas employé ce terme, mais il l'a pensé très fort.
Il n'est pas question de fanfaronner, monsieur Eckert. La Grèce est dans une situation périlleuse. N'y a-t-il pas lieu de se féliciter de la réaction des pays de l'Eurogroupe ? Pour ma part, je le pense. Personne, il y a encore quelques mois, ne pouvait imaginer qu'ils réagiraient ainsi face à la situation grecque. Vous savez très bien, vous qu...