Les amendements de Jean-Pierre Brard pour ce dossier
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Mon cher collègue, je répète que la ministre et moi n'appartenons pas à la même classe. Sachant d'où vous venez, vous êtes vous-même à contre-rôle. Vous n'avez aucune raison d'être sur les bancs de l'UMP. Votre histoire personnelle, qui est tout à votre honneur, aurait dû vous conduire ici et pas à droite.
Je reviens à mon sujet. Comme vous le savez, les cent foyers qui ont reçu le plus d'argent de la part du fisc au titre du bouclier fiscal ont capté, à eux seuls, plus du tiers du total des restitutions, recevant un chèque de 1,15 million d'euros en moyenne. Mieux, les mille bénéficiaires les plus importants ont reçu, à eux seuls, 337,2 million...
À tel point que quand j'ai lu « UC » dans les comptes rendus du Sénat, j'ai cru que cela voulait dire « Union communiste » ! (Sourires.)
M. Perruchot n'entend pas la même chose selon que c'est Jean-Claude Sandrier ou moi qui parle, car, en tant que centriste, il est assis au bord du centre mais pas toujours du même côté : parfois du côté polynésien, parfois du côté de Blois. (Sourires.)
Quant à vous, monsieur le ministre, soit le repas a été trop lourd, soit vous avez consumé toute votre énergie à répondre à Jérôme Cahuzac puisque, après l'intervention de Jean-Claude Sandrier, vous êtes resté coi. Pourtant, il vous a dit beaucoup de choses intéressantes ! Notamment, que vous vidiez le budget de l'État. Chacun se souvient des ...
À aucun moment, vous ne pensez à l'augmentation des recettes. Comme Jean-Claude Sandrier l'a dit, il n'y a eu aucune réforme de fond positive pour le pays, si ce n'est ce commissaire général à l'investissement. Je vois Jérôme Chartier qui approuve. Pourquoi ?
Parce que, comme vous avez eu recours à M. Devedjian pour le plan de relance, tout le monde attendait un nouveau ministre. Mais sans doute le Président de la République attend-il les élections régionales pour recaser quelqu'un.
Il y avait déjà des candidats, j'imagine. Jérôme Chartier ou, dans un registre moins modéré, quelqu'un de désoeuvré aujourd'hui, Frédéric Lefebvre.
Vous préférez, monsieur le ministre, vous acharner sur la santé, sur les écoles, sur l'aide publique au développement, après le sommet de Copenhague où, selon le Président de la République, on allait voir ce qu'on allait voir avec les milliards qui seraient consacrés, par exemple, à arrêter le désert. De tout cela, il n'est plus question dans l...
Monsieur le président, madame la ministre, monsieur le ministre, chers collègues, il ne vous a pas échappé que le collectif budgétaire dont nous allons débattre dans cet hémicycle ne comporte que huit articles. Ce « petit » projet de loi n'en est pas moins un condensé de votre doctrine politique et de celle de votre majorité. Il réaffirme et ac...
je serai tout aussi bref que ce projet de loi de finances rectificative. Je tenterai néanmoins de vous exposer, en quelques mots, pourquoi la politique qu'il propose est dangereuse pour notre pays. Ce projet de loi comporte globalement trois mesures et celles-ci ne manquent pas de sel : le grand emprunt, la modeste taxation des bonus des tra...
J'entends votre impatience, monsieur le président. Vous me permettrez de conclure d'un mot sur la « taxation exceptionnelle des bonus » des traders ! Cela ne signifie évidemment pas que la taxation sera exceptionnellement lourde, mais qu'elle sera unique ! Vous ne voulez, en effet, pas faire de peine à ceux que vous chérissez ! Vous ne voulez p...
Je conclurai mon propos en vous le prouvant, madame la ministre. Ainsi, un client néerlandais d'une banque paie, en moyenne, 46 euros de frais par an, alors que, chez nous, chaque client d'une banque acquitte, en moyenne, 145 euros de frais. Oui, messieurs les conseillers du Gouvernement qui m'écoutez, vous vous faites plumer aussi ! (Applaudis...
Cela va de soi, en effet, monsieur le président ! C'est un truisme que je viens de commettre ! (Sourires.) Le rapporteur général a tout à l'heure utilisé l'adjectif « consomptible », terme inhabituel à propos d'une loi de finances. Je me suis donc rendu à la bibliothèque pour consulter Le Grand Robert.
Je ne veux pas embrumer le débat, monsieur le président. Le Grand Robert en donne la définition suivante : « Dont on ne peut se servir sans le détruire. » Pour l'illustrer, il l'agrémente d'une citation d'un certain M. Planiol rien à voir avec notre collègue Plagnol qui aurait pu être un haut fonctionnaire de la direction du budget : « Les...
Je n'ai apporté que deux volumes, monsieur le président ! J'ai également consulté la définition du mot « attrape » : « Apparence destinée à duper » et constaté qu'elle se trouve juste avant plusieurs mots composés. Notre collègue M. Piron ne manquera pas d'apprécier car c'est sur son incitation télépathique que je me suis rendu à la bibliothèq...
Madame, monsieur le ministre, en s'adressant à vous je ne sais pas si Jérôme Cahuzac pensait à Lénine,
En vous écoutant, monsieur le ministre, je pensais à Balzac ou à Alexandre Dumas, et je vous voyais, un crayon derrière l'oreille en train de faire les comptes. Avec tout le respect que je vous dois, vous êtes un « petit bras », pour reprendre une expression que vous avez utilisée, vous êtes ce personnage du Comte de Monte-Cristo qui entasse se...
Je terminerai mon propos par une citation qui ne provient pas du Grand Robert de la langue française, mais de M. Woerth lui-même, qui disait, le 20 octobre dernier : « Ne perdons pas nos repères. Passer de 141 milliards d'euros à 116 milliards d'euros représente une baisse de 18 % en un an. Ces 16 milliards d'euros ne nous manquent pas pour pas...