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Les amendements de Jean-Pierre Brard pour ce dossier

279 interventions trouvées.

Madame la ministre, je continue sur le registre de la pédagogie. Non pour vous éclairer, parce que vous avez ce qu'il faut pour cela, mais parce que vous passez votre temps à essayer d'obscurcir l'horizon. Vous avez parlé des actions, des bonus qui seront taxés, mais vous n'avez pas parlé d'augmentation des salaires. Or il apparaît, dans un ex...

Je termine, madame la présidente. Savez-vous combien gagne un maître de conférence à l'École centrale à Paris ? 2 800 euros par mois. D'un côté, voilà comment vous rémunérez les futurs prix Nobel, de l'autre, voilà ce que vous donnez aux cupides, aux avides qui nous ont plongés dans la difficulté.

Les applaudissements que nous venons d'entendre témoignent d'un contresens. S'abstenir n'est pas approuver, d'autant que nous avons dénoncé l'immoralité de cette politique envisagée dans sa globalité.

Madame la présidente, ce n'est pas une explication de vote, c'est un commentaire sur la réaction de nos collègues du groupe UMP, qui éclaire la suite de la discussion.

L'article 8 est l'illustration de la schizophrénie gouvernementale. Alors que M. Woerth promet à qui veut l'entendre de s'attaquer sérieusement aux niches fiscales et explique à la représentation nationale que la priorité du Gouvernement est de maîtriser l'évolution de la dépense publique, voilà que l'on nous propose l'adoption d'une nouvelle m...

Il me semble que notre débat gagnerait en sérieux si l'hagiographie et l'idolâtrie ne régnaient pas à ce point sur les bancs du groupe UMP.

Le rapporteur général s'est exprimé avec beaucoup de passion. De quoi ou de qui nous a-t-il parlé ? De la nouvelle fiscalisation frappant ces pauvres femmes qui ont élevé des enfants, alors qu'elles étaient seules et qui vont être maintenant taxées par le Gouvernement ?

Des victimes d'accidents du travail qui vont voir leurs indemnités imposées ? Non, absolument pas ! Il nous parle d'acharnement fiscal pour les privilégiés, qui ont bénéficié du bouclier fiscal et de toute une série de mesures. Je sens bien, mes chers collègues, que je vous mets au supplice à chaque fois que je vous rappelle vos turpitudes. Com...

subit les assauts du griot qui chante ses louanges sans même la connaître ! Madame Lagarde, vous bénéficiez du griot Chartier ! (Sourires.)

Même au maillet, on a du mal à vous faire entrer les bons arguments dans la tête, monsieur Chartier. Je recommence donc !

La taxe que vous nous proposez, madame la ministre, n'est pas pérenne puisqu'elle sera uniquement due pour les rémunérations versées au titre de l'année 2009. Elle est exceptionnelle, non par son niveau ou son caractère juste, mais par sa brièveté. Cette circonstance prive évidemment votre mesure de tout effet sur les pratiques en matière de ré...

Je voulais vous faire remarquer tout à l'heure, madame la ministre, mais le micro a été coupé, que vous ne nous parliez plus de ces talents formidables qui prenaient leurs jambes à leur cou pour aller jusqu'à Londres. Vous ne m'avez pas davantage répondu sur la modestie des rémunérations des futurs nobélisables. Il faut croire que mieux vaut êt...

Vous n'avez pas répondu à ma question, madame la ministre, ce qui n'est pas courtois vis-à-vis de nos collègues suédois. Cela leur aurait permis de se préparer à vous répondre. Vous êtes dans un ensemble, l'Union européenne, où chacun doit écouter l'autre. Quand on fait ailleurs des propositions meilleures que nos propres pratiques, il faut êtr...

Moi qui suis normand, je peux parler en connaissance de cause : ce n'est même pas une réponse de normand, c'est une réponse de gascon

car on ne sait toujours pas quelle sera la position française. Vous avez du talent, madame la ministre, personne ne le conteste, et vous faites preuve d'un certain brio,

pour nous expliquer les textes. Vous faites des exégèses et, s'il y avait davantage de parité dans la Sainte église catholique, je suis sûr que vous auriez votre place pour interpréter les Évangiles. Hélas, nous ne savons toujours pas ce que sera la position française, parmi l'une des trois pistes qui sont ouvertes et, sur ce point, j'aurais ...

Madame la ministre, vous avez demandé que l'on vous fasse crédit de votre implication dans le débat. Personne ne peut le contester. Je vais maintenant évoquer un sujet qui va vous rappeler des souvenirs liés à vos premiers pas dans cet hémicycle. Rappelez-vous le débat sur le bouclier fiscal. Nous, la gauche, avions réussi à faire comprendre a...

Jusqu'à quand allez-vous continuer de défendre l'indéfendable et à ne pas dire la vérité aux Français en expliquant que le bouclier fiscal bénéficie à une majorité de personnes aux faibles revenus ? Vous savez bien que ce n'est pas vrai. Sur les 14 000 bénéficiaires du bouclier fiscal, les 3 500 contribuables du haut de l'échelle, ceux qui disp...

Puisque vous le demandez avec tant d'insistance, madame la présidente, ce sera ma conclusion. Mais vous voyez bien, madame la ministre, qu'il s'agirait d'une mesure de justice pour que cette caste ne continue pas à bénéficier de privilèges injustes.

Dans la tradition dont je suis issu, on appelle la politique que vous défendez, madame la ministre, une politique de classe. Et nous n'appartenons pas à la même.