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Revenus du travail


Les interventions de Jean-Pierre Brard


Les amendements de Jean-Pierre Brard pour ce dossier

104 interventions trouvées.

Tout à fait ! Et certains d'entre vous feraient bien de relire les classiques pour éviter de vivre dans le fantasme, avec la crise des subprimes par exemple.

Monsieur Soisson, à la façon dont vous vous exprimez, j'ai l'impression que vous récitez surtout votre catéchisme.

Mais dès lors que vous avez monté le cavalier sur le cheval, le cheval étant le salarié et le cavalier le possesseur du capital, le fait que vous appeliez « dividende du travail » l'avoine que vous donnez au cheval ne change rien à l'inégalité du rapport. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) M. Vidalies vient de parler de La Poste, moi-...

En réalité, pour vous l'essentiel consiste à remplir les coffres, à soutenir Carlos Gohsn qui est en train de tuer l'industrie nationale de l'automobile en supprimant des emplois alors que les profits n'ont jamais été aussi importants. Et qui va payer les chômeurs ? Les salariés. Que vous appeliez cela dividende du travail ou autrement ne chang...

Nous refusons de parler de dividende du travail parce que nous ne voulons pas permettre que le masque des mots habille une réalité douloureuse pour ceux qui la vivent. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

L'article L. 3314-8 du code du travail prévoit une limitation globale annuelle des sommes versées au titre de l'intéressement dans une entreprise, fixée à 20 % du total des salaires bruts et, le cas échéant, de la rémunération annuelle ou du revenu professionnel versé aux personnes concernées. Son second alinéa comporte une limitation individu...

J'ai bien entendu ce que vient de dire le rapporteur, avec le complément éloquent du ministre. (Sourires.) Cela confirme que vous faites des trous pour la protection sociale, de façon à favoriser l'envahissement par les assurances privées de ce que vous considérez comme un marché. Il est évident que nous ne pouvons pas vous suivre. (L'amendeme...

Nos collègues de l'UMP sont très discrets. Forcément, ils n'ont pas le droit de parler. (Rires sur les bancs du groupe UMP.) On n'entend donc que quelques grognements, quelques onomatopées sauf quand le ministre parle, bien sûr : alors, ce ne sont que roucoulements.

Mais, Monsieur le ministre, vous ne répondez pas à nos questions. Je vous comprends d'ailleurs, puisque ce texte est un plaidoyer pour les revenus du capital, et non pour les dividendes du travail, comme l'a cru naïvement Patrick Ollier. Il s'agit donc de faire passer la pilule. Avec Xavier Bertrand, ce n'est pas la quête du Saint-Graal, mais c...

Que voulez-vous dire ? Pour ma part, je n'ai jamais été un fondé de pouvoir du grand capital. (Protestations sur les bancs du groupe UMP.)

Je défends les salariés, ceux qui se lèvent tôt, comme dirait le Président de la République - lequel au demeurant, pendant les vacances, fréquente plutôt ceux qui les exploitent ! (Vives protestations sur les bancs du groupe UMP.) Malgré ces profits très confortables, on pouvait lire dans Les Échos du 9 septembre : « Renégociations salariales,...

Votre réforme, monsieur le ministre, risque fort d'inciter les entreprises à limiter les augmentations de salaire par un mouvement de substitution des éléments de salaire indirect aux salaires directs, processus qui est déjà largement à l'oeuvre. Les effets pervers de ce système sont multiples : l'individualisation croissante des salaires tout...

Messieurs les ministres, cet article est un élément majeur de ce que vous nous présentez certainement par antiphrase comme « un puissant stimulant du pouvoir d'achat des salariés ». Sans doute avez-vous pour objectif principal de lutter contre l'obésité, car vos propositions nous conduisent tout droit vers l'anémie. On comprend que vous res...

Il s'agit d'un excellent ouvrage : « Et si on se retrouvait », par Martine Aubry. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC. Rires et exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Je ne suis pas comme vous, monsieur Bertrand : tout à l'heure, j'ai cité Jean-Paul II, et maintenant je cite les propos du patron de Toyota, figurant dans un liv...

Mais vous me stressez, monsieur le président ! (Rires sur les bancs du groupe SRC.) Les députés sont comme les citoyens après la Révolution : il en est d'actifs et de passifs ; inutile de vous préciser que nous sommes les actifs, et que les passifs sont en face. En tout cas reconnaissez que, au sein de l'opposition, le groupe que je représente...

Messieurs les ministres puisque vous êtes maintenant trois votre projet de loi en général et son article 2 en particulier n'apportent aucune réponse aux préoccupations et inquiétudes actuelles des salariés en matière de pouvoir d'achat et de salaire. L'amélioration du pouvoir d'achat de nos concitoyens a vocation à passer par l'augmentation...

Je n'ai pas compris si le rapporteur pour avis et le ministre acceptaient explicitement le sous-amendement deM. Christian Eckert. Si tel n'est pas le cas, nous restons dans le champ des bonnes paroles, et Dieu sait que le Gouvernement n'en est pas avare ! Si 2011 me semble préférable à 2014, c'est qu'il est clair que M. le ministre ne sera plus...

Mais non, je reste très objectif ! Avant l'échéance de 2012, monsieur le ministre, il faut que vous soyez en position de rendre compte des effets nocifs de votre texte. C'est ce qui donne toute son importance au sous-amendement deM. Christian Eckert. Il est en effet dans la nature des choses que les responsables politiques rendent des comptes d...

Mais il faut que cette précision figure dans le texte, qu'elle soit gravée dans le marbre de la loi. Car on sait ce que valent vos bonnes paroles, monsieur le ministre Vous me faites penser au sacristain de l'église de Montreuil.

Comme lui, vous avez toujours des paroles de consolation, mais je ne vous ai encore jamais vu procéder à la multiplication des pains et des poissons.