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Les amendements de Jean-Pierre Brard pour ce dossier

116 interventions trouvées.

Merci, monsieur le président. Le fait que vous nous donniez la parole est certainement de nature à apaiser le débat. Vous savez, monsieur le président, et c'est très important pour le déroulement de nos débats, à l'évidence, une partie de la majorité a été prise par surprise. Le Gouvernement, lui, n'a pas été surpris, puisqu'il avait préparé u...

L'échange précédent m'a beaucoup amusé. Il y a deux façons d'aller à Bruxelles et il ne faut pas confondre Bruxelles et Calais.

Cet amendement propose de retirer aux compagnies pétrolières les avantages exorbitants qu'elles retirent du mécanisme fiscal de provisions pour hausse des prix du baril. Le rendement de notre proposition peut être estimé à plus de 1,2 milliard d'euros, ce qui reste cependant très modeste au regard des bénéfices gigantesques que les compagnies r...

des compagnies pétrolières, qui continuent de dégager des profits considérables, même lorsque le prix du baril s'oriente à la baisse. Si le rythme de croissance se ralentit, les bénéfices n'en peuvent pas moins progresser de 165 % à 300 %. Une étude de la Fédération américaine des consommateurs a montré, en 2004, qu'aux États-Unis la hausse d...

Il n'y a pas longtemps que vous êtes dans le champ politique, mais vous avez tous les stigmates de la mauvaise foi !

Monsieur le président, mon rappel au règlement est fondé sur l'alinéa 2 de l'article 58. J'aime bien en effet que les affaires soient complètement réglées. Hier, dans un élan d'autorité mal maîtrisé, le président de séance a cru bon de décider qu'une de mes interventions ne figurerait pas au Journal officiel, sous prétexte qu'elle était formulé...

Vous imaginez, monsieur le président, les conséquences d'une telle règle : va-t-on nous interdire les citations latines, par exemple ?

Je ne pense pas que l'inculture doive être la marque des députés. On m'a opposé l'article de la Constitution disposant, depuis la réforme constitutionnelle de 1992, que la langue de la République est le français, ce que je n'ignorais pas. S'exprimer ici dans une autre langue n'empêche cependant pas la transcription au Journal officiel. Preuve ...

Je me permets quand même, monsieur le président, de vous rappeler l'exemple de notre ancien collègue Georges Hage, dont les citations latines faites avec quel brio ! n'ont jamais été censurées. Mais je consacrerai, si vous le voulez bien, d'autres rappels au règlement à cette affaire jusqu'à ce que j'obtienne une explication cohérente.

Monsieur le ministre du budget, le Premier ministre s'est récemment illustré en annonçant sans ménagement que la France était en faillite. Voilà pourtant que quelques jours plus tard on nous présente un budget de routine, un budget de croisière dans un pays morne, croisière luxueuse pour les riches, pendant que les autres voyageront en soute, ...

Vous savez, ce n'est pas d'aujourd'hui qu'il y a dans notre pays des gens qui ont des idées de droite. Vous n'avez certainement pas besoin du soutien du Président de la République pour être à droite nous nous étions déjà rendu compte. Or, ces amis du Président de la République sont sévères à l'égard du dispositif créé, qu'ils qualifient d'« ...

Oh non, sûrement pas ! L'idolâtrie d'où qu'elle vienne et pour qui que ce soit n'est pas mon fort. Et surtout, j'appelle, moi, au respect de la Constitution.

J'y viens, monsieur le président. Je voudrais tout de même, monsieur le ministre, pour votre édification, rappeler quelques-uns de vos cadeaux fiscaux. Baisse de l'impôt sur le revenu pour les plus riches : 9,3 milliards d'euros ; réduction pour l'emploi d'un salarié à domicile l'« allocation vison » : 300 millions d'euros ; bouclier fisca...

Mais je n'ai jamais été idolâtre (Exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire) parce que je suis républicain et jaurèsien. (« Et Joseph ? » sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)

Joseph, le mari de Marie, c'est une belle référence ! (Sourires.) Mais je ne suis pas sûr, monsieur le président, que les collègues qui m'empêchent de parler connaissent suffisamment les textes sacrés pour en faire une exégèse pertinente. Pour en revenir au sujet, monsieur le ministre, vous énumérez les clichés, vous les récitez sans cesse, vo...

Vous me dites : c'est simpliste. Connaissez-vous un certain M. Martinon ? On peut dire que celui-là, il ne cache pas son penchant pour la discrimination sociale : « J'aime aussi l'idée que Neuilly-sur-Seine est un refuge pour les gens entreprenants qui souhaitent protéger leur famille. » C'est M. Martinon qui le dit, conseiller, paraît-il, du P...

La discrimination, il s'en vante ! C'est cela la réalité. Mais surtout, monsieur le ministre et aussi madame la ministre parce que de ce point de vue, vous êtes à égalité vous affabulez ! (Rires sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) Depuis presque six ans que vous êtes au pouvoir, vous avez bradé une partie des ac...

C'est vrai que nous atteignons des sommets ! Vous affirmez, monsieur le ministre, que nous sommes les champions de la dépense publique. C'est faux en Europe. À moins que vous n'ayez que mépris pour des pays de vieille culture comme le Danemark, la Suède ou la Norvège. Pourquoi vouer la dépense publique aux gémonies ? La dépense publique, c'est...

Non, parce que M. de Courson, vous le savez, ne comprend que l'anglais de la reine d'Angleterre ! (Sourires.) Madame Lagarde, vous qui pouvez faire des comparaisons pertinentes avec les États-Unis, vous n'ignorez pas que, là-bas, les citoyens doivent financer eux-mêmes leur protection sociale. Chez nous, c'est la dépense publique et il faut s'...

Nous devons travailler pour que nos collègues de l'UMP mesurent la nécessité d'améliorer vos propositions en fait, il faut les changer complètement. Vous parlez, monsieur le ministre, de lutter contre la fraude. Qui nous désignez-vous comme fraudeurs ? Les escrocs au RMI et à la CMU !