Les amendements de Jean-Pierre Brard pour ce dossier
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On a vu que se dessine un duo qui marquera certainement l'histoire parlementaire : d'un côté, Mme Lagarde défend les intérêts du capital, de l'autre, M. Chartier joue une fois de plus le rôle de Saint-Bernard. On a pu constater le courage de certains députés UMP à propos d'autres débats, sur l'hôpital ou les collectivités locales, par exemple....
En réalité, madame la ministre, vous voulez éliminer ce qui est le plus voyant, vous voulez empêcher les vols à la tire pour mieux préserver le grand banditisme. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) (La motion de rejet préalable, mise aux voix, n'est pas adoptée.)
Monsieur le président, je sais que vous êtes un homme de dialogue et que vous faites tout pour le favoriser, vous inscrivant ainsi dans la tradition des grands présidents de cette assemblée qui protègent les droits de la minorité, comme le firent Philippe Séguin ou Jean-Louis Debré dont on ne pourra pas dire qu'ils sont de gauche. (Sourires) P...
Non, en effet, mais ce n'est pas le cas de la majorité. Lorsqu'on se fait tromper une fois, l'on peut être abusé ; lorsque l'on se fait tromper sans cesse, il y a un problème.
Je ne connaissais pas à Jérôme Chartier des talents qui feraient rougir de modestie Portalis, mais je ne vois pas du tout où est le fondement de ce qu'il vient de dire ! Il faut toujours raisonner par analogie pour bien comprendre. Après tout, le Président de la République peut faire une proposition sans disposer de tous les éléments de décisi...
Parfaitement ! Je n'osais pas le mot, mais si vous ne me faites pas payer de royalties, monsieur le président, je le reprends volontiers à mon compte et je laisse mes collègues de l'UMP y réfléchir ! Que disait donc Nicolas Sarkozy ? « Une certaine idée de la mondialisation s'achève avec la fin d'un capitalisme financier qui avait imposé sa l...
Monsieur Louis Giscard d'Estaing, vous n'êtes pas de la tradition révolutionnaire ; je comprends donc qu'il y ait un quiproquo, mais les braises peuvent servir à allumer un incendie, par exemple celui de la Révolution qui, comme en 1789, permit d'ouvrir des voies que l'humanité entière continue de nous envier. L'année 1917 fut celle d'une révo...
Je n'ai pas parlé de Staline, mon cher collège, mais de Lénine. Je n'ai pas davantage parlé de Trotski, ni de Zinoviev, ni de Kamenev, ni de Kroupskaïa.
Ils me cherchent, monsieur le président, et ils vont finir par me trouver. Vous ne comprenez guère plus, madame la ministre, que le commun des mortels la « novlangue » des marchés financiers, ni les instruments technico-financiers dont les banquiers se servent pour accroître leurs marges de profits aux dépens des populations du monde entier. E...
de 91 000 à 592 000 milliards de dollars entre 1998 et 2008, vous en déduisez que ce secteur de l'économie doit être un puissant moteur pour la création de richesses et, par conséquent, un levier essentiel pour l'ensemble de l'économie. L'état actuel de notre économie, le chômage de masse, la généralisation des temps partiels subis, les déloca...
Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, il est dommage que Louis Giscard d'Estaing ne soit plus là : l'image qu'il a utilisée tout à l'heure, par laquelle nous pouvions imaginer Nicolas Sarkozy en croupier dans une salle de casino, était tout à fait pertinente ! En achevant de défendre la motion de renvoi en commission,...
La pédagogie, c'est la façon de présenter les choses. Seulement il peut y avoir des pédagogues pervers tandis que d'autres rendent vraiment les choses intelligibles. Je crains que notre collègue Jérôme Chartier n'appartienne plutôt à la première catégorie. Le Gouvernement n'aime pas que des députés ou des sénateurs représentent le Parlement au...
Décidément, les membres de la majorité me surprendront toujours. Louis Giscard d'Estaing, qui a été si convaincant en commission, fait maintenant acte de renoncement, d'abdication, de capitulation.
On nous dit que le Parlement pourrait être lié par le vote auquel aurait participé un parlementaire, mais je connais des parlementaires qui ne se sentent absolument pas liés par les votes auxquels ils ont participé et qu'ils doivent rapporter en séance publique. Ainsi Jérôme Chartier n'hésite pas à appuyer un amendement qui fusille le texte vot...
Autant M. Giscard d'Estaing a été convaincant l'autre jour, autant, aujourd'hui, il faut avoir pour lui beaucoup d'estime pour continuer de l'écouter.
Madame la ministre, confier un rapport à M. Constant et M. Pauget n'est sûrement pas la garantie d'obtenir un rapport objectif.
M. Pauget est effectivement l'ancien patron du Crédit Agricole. Pouvez-vous nous rappeler combien de milliards cette banque a perdu au moment de la crise ? Et c'est à des compétences comme celle-là que l'on va demander un avis autorisé ! Cela me fait penser à votre prédécesseur, Thierry Breton, qui avait demandé un rapport sur la fiscalité à A...
Troisièmement, vous avez parlé d'évolution européenne, monsieur le rapporteur, mais vous n'êtes pas sans savoir que les évolutions européennes ne vont pas du tout dans le bon sens : elles tendent plutôt à une altération des normes de sécurité relatives aux cartes. Alors que les Français sont actuellement les plus performants, les autres Europée...
J'ai presque terminé, monsieur le président. Pour expliquer les turpitudes, il est parfois nécessaire d'entrer dans les détails. Selon M. Prot, disais-je, la somme des services compris coûte beaucoup plus cher que le package sauf que les clients n'ont jamais besoin de tous les services composant ce package ! Ce n'est donc rien d'autre qu'une...
Concernant les « attaques ad hominem », quand, dans le cadre de ses responsabilités, on a causé des sinistres considérables, on doit les assumer. Il ne me semble pas que les intéressés aient renoncé, du fait de ces sinistres, à leurs rémunérations plantureuses. J'en viens à cet amendement. Comme cela a été souligné abondamment ce matin, les ba...