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Mais le grand problème, c'est que le RSA ne remplace pas l'augmentation du SMIC !
Ne vous inquiétez pas, son tour viendra !
On dirait du Raymond Devos !
Surtout qu'on leur a demandé leur avis !
Il a eu du mal à le dire !
La vérité historique c'est qu'à l'époque, à la différence d'aujourd'hui, on sortait, sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing, d'une période d'augmentation record des salaires nominaux.
Monsieur le président, messieurs les ministres, mes chers collègues, mon intervention concernera plus particulièrement le Fonds stratégique d'investissement, ce fonds souverain constituant le seul dispositif nouveau créé par un plan qui n'a de réalité que conjoncturelle. Ce fonds devrait être doté de 20 milliards d'euros dont 14 en actifs et...
Il est donc bon d'avoir, comme la France, un investisseur de long terme. Je ne prétends pas que ce soit pour cela que nous nous portons mieux que d'autres, mais cette structure permet d'atténuer les crises. On voit bien ce qui se passe dans les économies ultralibérales, comme en Grande-Bretagne : si la crise y est aussi violente, c'est parce qu...
La même explication vaut pour les États-Unis. Si, dans la crise mondiale, notre vieux pays interventionniste, un peu étatiste ce qui, il n'y a pas si longtemps, était la pire des hontes, y compris pour certaines personnes siégeant ici , s'en sort un peu mieux, ou un peu moins mal, c'est parce qu'il a conservé des structures d'intervention pu...
ou de la reconstruction urbaine ; on a fait des autoroutes ou des canaux. En cent quatre-vingt-dix ans, nous n'avons pas trop mal travaillé. Avec 20 milliards d'euros, nous ne créons pas un grand fonds souverain : Singapour, Abou Dhabi ou la Norvège, qui a des excédents pétroliers, ont constitué des fonds beaucoup plus substantiels. Toutefois...
Même avec la cotation boursière d'aujourd'hui, 10 % d'Alstom, cela représente 1,2 milliard, soit un cinquième de la totalité du cash disponible dans le fonds. Il faut savoir dans quel secteur on interviendra. Un directeur général M. Michel a été recruté. Je ne veux pas polémiquer, mais je peux comprendre que le souverain français ait envie...
Ce n'est pas seulement une boutade. Je le dis solennellement : il faut être très prudent. Ce fonds n'est pas un jouet : c'est beaucoup d'argent. Il faut avoir des doctrines, garantir les positions. Il faut renoncer à investir dans telle ou telle affaire par exemple dans un groupe équipementier automobile rencontrant des difficultés depuis des...
Quels que soient les bancs sur lesquels nous siégeons, nous pouvons avoir un certain sens de l'intérêt général. Dans une période de crise, les questions que je pose ne doivent pas être considérées de manière polémique
mais eu égard au niveau de responsabilité qu'elles supposent. Ce fonds n'est pas un jeu, mais quelque chose de fondamentalement sérieux, un outil intéressant. Je suis inquiet de l'absence totale de gouvernance et de philosophie d'engagement des fonds. Comme nombre de mes collègues, j'ai besoin de savoir si les bénéfices éventuels seront récupé...
Effectivement, et cela a bien fonctionné, comme sous les républiques qui se sont ensuite succédé. Alors que, même pendant les guerres, la Caisse des dépôts et consignations n'a jamais été sollicitée à plus de 10 milliards d'équivalents euros, en trois mois de l'année 2008, elle l'a été à hauteur de 30 milliards d'euros !
Quand on dit que l'État apporte telle et telle somme, ne perdons pas de vue qu'en fait, il met largement la Caisse à contribution. Dans ces conditions, il importe de veiller à ce qu'elle puisse continuer à produire des résultats en gardant sa gouvernance et sa spécificité. Le Fonds stratégique d'investissement, c'est aussi la Caisse des dépôts...
Et ce n'est pas fini !
Et voilà de la langue de bois !
Et les huiles politiques !
Les arguments avancés par l'ensemble de mes collègues, notamment par MM. Apparu, Jacob et de Courson, sont tout à fait pertinents. Le Gouvernement de M. de Villepin a mis en place un dispositif. Cela fait maintenant quinze ans que nous réfléchissons sur les biocarburants.