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Laissez-moi vous emmener à Washington !
Si l'opération en Libye a été un succès, c'est d'abord parce qu'elle fut menée par les Libyens eux-mêmes, certes avec l'appui de l'OTAN, des Britanniques et des Français. La situation est inverse en Afghanistan, où la présence de nos troupes, considérées comme des forces d'occupation, est la principale cause d'insécurité. Dans un an ou deux le ...
Monsieur le président, messieurs les ministres, monsieur le secrétaire d'État, c'est toujours une décision grave et difficile que de démarrer une opération militaire ou de la poursuivre.
Dans cet état d'esprit, monsieur le ministre d'État, je tiens à vous dire que nous souhaitons une accélération du retrait de nos forces en Afghanistan. Nous n'avons pas à nous aligner sur le calendrier américain. Nous ne serions d'ailleurs pas isolés, puisque les Canadiens ont pris très récemment la décision que vous savez. (Approbations sur pl...
En ce qui concerne la Libye, nous étions au départ évidemment d'accord avec la résolution 1973, car il s'agissait d'un problème humanitaire et d'arrêter des massacres. Je ferai deux remarques. Premièrement, je souligne la catastrophe de l'Europe de la défense. Il faudra l'analyser, y compris sous l'angle de l'échec, aujourd'hui profond, de la ...
envoyé aux opposants syriens, auxquels nous devons aussi penser. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe SRC. « Très bien ! » et applaudissements sur de nombreux bancs du groupe UMP.) La décomposition du régime libyen est avancée. Mais nous ne souhaitons pas, monsieur le ministre d'État, qu'il s'agisse de la victoire d'une faction s...
La presse a fait état de divergences entre certains pays de l'OTAN, notamment la France et la Grande-Bretagne, concernant les livraisons de matériels : qu'en est-il exactement ? Ces différends ont-ils été aplanis et, si oui, dans quelles conditions ? Nous avons des informations d'origine américaine selon lesquelles, à la suite de l'élimination...
Monsieur le Premier ministre, il faut que nous quittions maintenant l'Afghanistan, que la coalition internationale quitte l'Afghanistan. (Applaudissements sur plusieurs bancs des groupes SRC et GDR.) Dans toute guerre, il est essentiel que les hommes et leurs familles sachent clairement pourquoi ils combattent et quels sont les buts poursuivis...
Les choses ont changé. Les printemps démocratiques dans les pays arabes ont brisé le projet idéologique d'Al-Qaida et les forces spéciales américaines ont décapité la centrale terroriste. Le danger se déplace. La guerre contre le terrorisme ne passe plus par l'Afghanistan. Alors, rester encore, pour quoi faire ? Pour imposer une structure d'Éta...
Que pensez-vous du rapport de Richard Goldstone ? Pourquoi son auteur s'est-il rétracté ? A-t-il reconnu ses erreurs d'analyse ou a-t-il subi des pressions ?
Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, nous discutons de cet accord de coopération entre la France et les Émirats arabes unis en matière de défense. La première chose que l'on doit dire concernant ce pays, c'est que c'est un pays politiquement ami ; c'est un pays proche stratégiquement et économiquement. Sur le plan ...
C'est aussi un pays ami sur le plan politique. Il a été le siège du dernier groupe de contact qui s'est tenu concernant la Libye et il vient de nommer, il y a quelques semaines, un ambassadeur permanent auprès de l'OTAN.
Puisque c'est un pays ami, c'est un pays à qui nous devons tout dire. Quand un accord de défense est signé, il est difficilement dissociable de la situation intérieure dans le pays. Il nous faut donc maintenant parler de problèmes de droits de l'homme. Ce pays compte 6,4 millions d'habitants, dont 81 % d'étrangers. Nos amis émiratis ont encore...
Les enjeux économiques, industriels, énergétiques, stratégiques, politiques, justifient l'implantation de cette base et l'accord de défense que nous sommes en train de discuter. Quelques interrogations pourraient cependant nous retenir. La première, c'est la dispersion des capacités de la France dans le monde. Nous sommes une puissance moyenne...
Nous avons des forces au Tchad, qui nous permettent d'être présents en Afrique centrale mais qui ne sont pas très loin du Niger, du Mali et des zones où Al-Qaïda est aujourd'hui implantée et se développe. Et puis, nous avons une grande base à Djibouti, où nous avons, avec les Américains et les Japonais, un centre de coordination pour la lutte c...
C'est pourquoi, mes chers collègues, malgré les réticences que l'on peut avoir sur certains points qui ne sont pas négligeables, je dirai que cet accord de défense que nous sommes en train de signer avec les Émirats arabes unis est un accord souhaitable. J'y suis donc favorable, tout en n'oubliant pas de dire à nos amis émiratis qu'ils ont de g...
Très bien !
Monsieur le ministre, vous êtes long et flou !
J'ai beaucoup apprécié votre analyse sur la Turquie et sur le dossier de l'énergie nucléaire. Mes questions rejoignent celles qui vous ont été posées sur Kaliningrad et sur la Biélorussie.
Je ne partage pas l'analyse selon laquelle la communauté internationale ne faisant rien, le carnage va continuer en Syrie : je suis certain que, par un jeu de dominos, le lendemain de la chute de Kadhafi, Bachar Al-Assad sera contraint de lâcher du lest. D'une manière générale, c'est, me semble-t-il, faire fausse route que d'agréger les révolte...