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Interventions en hémicycle de Jean-Marc Ayrault


1784 interventions trouvées.

C'est cela qui est en jeu. (Protestations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) La question est trop grave : je demande une suspension de séance pour réunir le groupe socialiste, radical et citoyen, mais, monsieur le président, ne nous accordez pas seulement cinq minutes. Il nous faut suffisamment de temps pour en di...

Comme si l'affaire était secondaire ! Vous savez bien de quoi il s'agit. Pouvez-vous être crédible lorsque la CGT, la CFDT, Force ouvrière, l'UNSA, la CFTC et la CGC s'opposent aux dispositions que vous présentez ? (« Oui ! » sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) Vous pouvez utiliser toutes les arguties, toutes les p...

Lorsque, un jour, M. Devedjian a dit tout haut la vérité, ses amis de l'UMP lui sont tombés sur le dos. Quel maladroit ! Or il disait bien la vérité : vous êtes en train de casser le droit du travail en France. Je le répète, monsieur Copé : assumez ce que vous avez décidé de faire ! Quant à nous, compte tenu de la gravité des circonstances, no...

Je vous remercie, monsieur le président, d'avoir constaté que le quorum n'était pas atteint, mais je suis surpris que vous ayez donné ensuite la parole à M. Copé.

mais, dès lors que vous m'avez mis en cause, je vous réponds. Le dialogue entre M. Rouillan et M. Besancenot, je vous le laisse ! (Exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)

Nous, nous ne nous contentons pas de manifester dans les rues : nous défendons le monde du travail. Nous le faisons ce soir, nous le ferons demain et après-demain. Vous êtes en train de casser tous les acquis du monde du travail. (Protestations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) La voilà, votre responsabilité ! Vo...

Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, madame la garde des sceaux, monsieur le secrétaire d'État chargé des relations avec le Parlement, mes chers collègues, il y a, dans la vie d'un groupe d'opposition, des « non » évidents, des « non » de résistance. Puis, il y a, en certaines circonstances, des « non » de déception, des « non »...

L'opposition n'aura jamais le loisir de réunir une majorité qualifiée des trois cinquièmes pour exercer le droit de veto sur les nominations au sein des organismes de contrôle. La fin de la tutelle sur le Conseil supérieur de la magistrature sera une fiction, tant que l'Élysée conservera la maîtrise de sa composition et de la nomination des pr...

Non, décidément, vous ne suscitez pas la confiance ! Depuis le début du processus de révision, nous vous avons tendu la main. Vous ne l'avez pas saisie. (Exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)

C'est le Président de la République qui a donné l'ordre à votre majorité de ne rien concéder. Il semble tabler sur quelques débauchages individuels dans l'opposition pour faire passer sa réforme. (Exclamations sur les mêmes bancs.) Je veux le mettre en garde contre une telle tentation. Trop de nos Constitutions sont mortes dans ces petites comb...

c'est forger un consensus républicain, qui donne à notre Constitution une assise durable et incontestable. Je vous pose la question : jusqu'où êtes-vous prêts à aller (« Et vous ? » sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire) sur le verrouillage des nominations ; sur le temps de parole présidentiel ;

sur l'équité et la représentativité des modes de scrutin ; sur la commission indépendante pour assurer un découpage électoral juste et transparent, que nous ne cessons de vous demander ; sur le mandat unique ; sur le vote des étrangers ? (Murmures sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) Mesdames et messieurs de la maj...

Nous allons évaluer au Sénat, puis en deuxième lecture, les avancées et les reculs qui vont s'opérer. Notre seule boussole, c'est l'envie de faire évoluer notre démocratie. Aujourd'hui, nous disons « non » au Congrès de Versailles. Nous espérons sincèrement pouvoir dire « oui ». Cela dépend de vous ! (Vifs applaudissements sur les bancs du gro...