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Interventions en hémicycle de Jean-Marc Ayrault


1784 interventions trouvées.

Je ne veux pas faire de procès inutile, monsieur le président, et je déplore l'intervention de M. Lefebvre, mais vous venez de rappeler à quelle heure nos travaux avaient commencé. Sans ce retard, monsieur Lefebvre, vous auriez pu gagner un peu de temps ! Ma demande de suspension de séance pour réunir mon groupe est légitime, car, en session o...

La conférence des présidents se réunit à dix heures et les réunions du Bureau et des groupes ont lieu dans la matinée. La séance est consacrée aux questions orales sans débat et aux propositions de loi figurant à l'ordre du jour.

La règle est : pas de projet de loi le mardi matin ! Je rappelle, par ailleurs, que les groupes parlementaires sont des éléments constitutifs de la vie de l'Assemblée nationale. Il faut que nous puissions délibérer entre nous pour déterminer quelles seront, dans l'hémicycle, nos positions, sur ce texte comme sur celui, relatif au RSA, qui suiv...

Soyez un peu respectueux des autres, monsieur Lefebvre ! Vous n'êtes pas là pour aboyer au nom de ceux qui vous ont missionné ! Respectez-nous, ce serait plus conforme à l'esprit de la révision constitutionnelle que vous invoquez en permanence ! La semaine prochaine nous aurions pu siéger mardi, mercredi, jeudi. En réalité, nous n'aurons qu'un...

Nous constatons, à l'occasion de cette session extraordinaire, que le Gouvernement a fait preuve d'une certaine forme de légèreté. (« Oh ! » sur les bancs du groupe UMP.)

Il pensait qu'un texte comme celui-ci allait passer comme une lettre à la poste. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) C'est une allusion, vous l'avez compris, à l'actualité. Nous nous retrouverons sur le dossier de La Poste, je puis vous l'assurer, parce que nous ne sommes qu'au début d'un mouvement qui sera fort, surtout dans le co...

Nous montrons à l'évidence que la majorité ne peut pas échapper à une réalité, celle du pouvoir d'achat, et cela nous renvoie au débat que nous avons eu ici dans cet hémicycle à l'occasion d'une autre session extraordinaire, en juillet 2007. Les Français, eux, n'ont pas oublié que les promesses n'ont jamais été tenues. Que la majorité soit en ...

Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, messieurs les ministres, mes chers collègues, je souhaite, avec tous les députés du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche nous associer à l'hommage rendu à nos soldats tués dans la vallée d'Uzbin, à tous leurs camarades tombés avant eux, à leurs familles frappées par le deuil. ...

une solidarité envers le peuple américain, un acte de légitime défense, sous l'égide de l'ONU, pour briser le sanctuaire du terrorisme. Depuis l'intervention américaine en Irak en 2004, nous sommes en train de glisser vers une guerre d'occupation qui n'a plus de limites de temps et d'objectifs. (Protestations sur les bancs du groupe UMP.)

Ce n'est ni la vocation de cette intervention, ni la conception de la France, ni l'intérêt de l'Afghanistan.

Jusqu'où allons-nous aller dans la logique de guerre ? Avec quels objectifs ? Avec quel calendrier ? Ces questions que nous avons posées au Président de la République

font partout débat en Europe et en Amérique ; elles sont même au coeur de la campagne des élections au Canada. (Murmures sur les bancs du groupe UMP.) J'ai bien dit au Canada !

Si le débat a lieu ailleurs, je ne vois pas pourquoi nous ne pourrions pas débattre en France. Et j'ose espérer que ce débat ne consistera pas à commenter ce qui a été dit avant moi. En tout état de cause, ayons au moins la courtoisie de nous écouter les uns les autres. Pour ma part, je suis attentif aux propos que vous avez tenus comme à ceux ...

Depuis la chute du régime taliban, voilà sept ans, la situation de la coalition s'est gravement compliquée et détériorée. Au plan militaire, les combattants talibans qui avaient été rejetés dans les zones tribales frontalières de l'Afghanistan et du Pakistan ont regagné près d'un tiers du territoire jusqu'à s'approcher des portes de Kaboul. Le...

Il l'a fait non seulement en rupture avec son prédécesseur Jacques Chirac, mais aussi en contradiction avec ses propres engagements durant la campagne présidentielle. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) Hélas, en prenant cette décision, la France a acquiescé sans dire mot aux demandes de l'administration Bush. Elle n'a formulé or ...

Elle a renoncé à infléchir une stratégie qui échoue. J'entends le Président de la République et M. le Premier ministre vient de le confirmer par des chiffres parler d'un effort supplémentaire, de l'envoi de nouveaux renforts matériels et humains. C'est oublier les avertissements de l'ancien chef d'état-major de la coalition, le général McN...

La représentation nationale doit se poser la question : la France est-elle prête, est-elle capable de participer à un tel engagement ? Sommes-nous sûrs de sa réussite quand on se rappelle les guerres d'Algérie, du Vietnam, de l'Irak ?

C'est le Président de la République lui-même qui a donné la réponse avant son élection : « Si vous regardez l'histoire du monde, aucune armée étrangère n'a réussi dans un pays qui n'était pas le sien. ». Eh bien, nous souscrivons complètement à ce constat.

La solution durable en Afghanistan ne sera pas militaire : elle sera politique ! (Applaudissements sur les bancs des groupes SCR et GDR.) Dans cet Orient compliqué, trop de simplismes