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et d'anachronismes nous ont égarés : simplisme de l'administration américaine qui a divisé le monde entre le bien et le mal,
entre la démocratie et le terrorisme ; simplisme du Président de la République qui s'est aligné sur cette vision en oubliant ce qui constitue notre autonomie de décision stratégique et militaire ; simplisme d'assimiler ce que nous faisons en Afghanistan au combat contre la barbarie nazie. Non, il n'y a pas dans ce débat les libérateurs et le...
Cette vision manichéenne est non seulement inepte, mais elle est aussi inadaptée à un pays comme l'Afghanistan aux frontières incertaines, morcelé par ses traditions tribales, gangrené par la misère et le trafic de l'opium, sans tradition étatique ou démocratique. Alors non ! Ce n'est pas en diabolisant l'ennemi que nous allons le mettre en dér...
C'est ce que nous avons demandé au Président de la République et que nous vous demandons à nouveau cet après-midi. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.- Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
J'y viens.
Si les Américains veulent un engagement renforcé de leurs partenaires de la coalition, alors ils doivent en accepter, comme nous vous le demandons, la contrepartie. Or nous n'avons eu à ce sujet aucune réponse de la part du Président de la République ni du Premier ministre : la mise en place d'un directoire politique et militaire au sein duquel...
Comment, en effet, accepter que l'Europe ait engagé sur le terrain le plus fort contingent sans qu'elle n'ait jamais son mot à dire ?
Ce directoire est pour elle l'occasion d'exister et de peser. Il regrouperait les missions d'Enduring freedom et de l'ISAF et aurait pour tâche de définir de nouvelles options, de fixer un calendrier sur leur mise en oeuvre et de prévoir l'échéancier d'un retrait progressif. L'ONU assurerait l'évaluation et le suivi de ce nouveau dispositif.
Là est notre plus grande divergence avec le Président de la République et la réponse qu'il nous a adressée. En écartant toute idée de calendrier, en refusant de reconsidérer la mission, en affirmant que « nous resterons aussi longtemps que nécessaire en Afghanistan », il donne comme seul horizon aux Français la poursuite d'une stratégie qui éch...
C'est la condition de ce que l'on appelle « l'Afghanisation » : construire un état afghan, une armée afghane, une communauté afghane à qui l'on donne les moyens de son développement et de sa stabilisation. De l'aveu même du conseil de sécurité de l'ONU, nous en sommes très loin. L'armée afghane est faible et n'est pas représentative de la dive...
L'élaboration d'un calendrier sur la mise en oeuvre des objectifs et un échéancier sur le retrait progressif des troupes.
La reconquête de la confiance de la population afghane par un véritable plan de développement. L'isolement d'Al-Qaïda par l'ouverture d'un dialogue politique. L'association de tous les pays concernés par la stabilisation de l'Afghanistan et par le terrorisme.
La clarification de l'attitude du Pakistan. Nous demandons que la France conditionne sa participation dans la coalition en Afghanistan à ce changement de stratégie ; qu'elle engage le débat avec nos alliés. Si nous acceptons une escalade sans fin de la guerre, si nous continuons de nous enliser dans une logique purement militaire qui échoue, a...
Les moyens d'y parvenir nous séparent. J'ai la conviction que le Président a mis le pays dans un engrenage et certains de ses propos, je vous le dis sincèrement, nous ont heurtés. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Il n'est pas admissible que la plus haute autorité de l'État puisse avant un vote d'une telle importance dire à notre end...
Nous sommes arrivés à un moment clef de l'examen du projet de loi, comme vient de le rappeler excellemment M. Vidalies. La question est particulièrement grave. On essaie de la banaliser. On essaie d'en faire la fin d'une querelle, celle des 35 heures, celle des lois Jospin-Aubry, mais il faut éclairer l'opinion, lui dire qu'il ne s'agit pas qu...
Monsieur Xavier Bertrand, en réponse à une question d'actualité du groupe socialiste sur la directive Travail, vous avez indiqué qu'il s'agissait d'une grande avancée sociale européenne. Vous n'avez pas dit la vérité. Il existe une cohérence entre cette directive Travail et les dispositions que vous avez ajoutées au projet de loi, en désaccord ...
C'est pourquoi je demande une demi-heure de suspension de séance pour réunir mon groupe. (Protestations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)
Vous ne pouvez pas prendre cela à la légère, mesdames et messieurs les députés de l'UMP. Demain et après-demain, vous aurez à en rendre compte ! (« Oui ! Oui ! » sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)
Vous voulez obtenir une victoire idéologique.
Nous vous rendrons responsables de ce que vous aurez détruit : tous les acquis du mouvement ouvrier, qui avaient fait avancer la cause du monde du travail, notamment au moment du Front populaire ! Nous sommes aux 35 heures, mais vous mèneriez la même bataille si nous en étions encore aux 40 heures !