Interventions en commissions de Jean-Louis Léonard

Le programme Litto3D vous permettra-t-il de répondre à la directive ?

À un mètre près, on est noyé ou on ne l'est pas !

Ce matériel permet-il d'appréhender les effets des différents types de défense des côtes ?

Quel est l'élément qui empêche de couvrir l'ensemble du territoire en moins de quatre ou cinq ans ? Le financement ou les moyens humains et techniques ?

Si vous aviez les 50 millions d'euros, vous n'iriez pas plus vite ?

Le programme Litto3D est un élément important pour évaluer les risques et donc réaliser les plans de prévention du risque inondation (PPRI). Si Litto3D n'est pas prêt avant quatre ou cinq ans, cela signifie que l'on continuera à tâtonner en utilisant des données incomplètes pour réaliser des PPRI. Or l'État a décidé de doter, dans les trois ans...

Si vous disposiez de moyens un peu plus importants, de combien pourrait-on espérer réduire le délai ?

Ce n'est pas compris dans les 50 millions !

Le programme Litto3D une fois achevé vous paraît-il de nature à faire faire un véritable bond dans l'appréciation des risques et la réalisation des PPRI ?

Cela signifie que les différentes parties du programme ne sont pas réalisées selon une coordination de l'État, mais dépendent de la pression des élus locaux et du résultat des tours de table ?

Vous paraît-il logique alors que l'État doit répondre d'ici avant la fin de 2013 à une directive prévoyant la réalisation d'une cartographie détaillée des zones inondables et que l'outil que vous réalisez est le seul à permettre cette cartographie détaillée que non seulement vous deviez quémander des financements auprès des collectivités te...

Un programme structuré d'État vous permettrait assurément d'améliorer la performance.

Les décisions prises à la suite de Xynthia vous paraissent-elles de nature à limiter les risques ?

Les prises de décisions du Gouvernement ne vous paraissent-elles pas paradoxales par rapport à la réalité du terrain, c'est-à-dire au délai nécessaire pour mener à bien votre programme ?

C'est vrai. Météo-France nous l'avait signalé. Messieurs, nous vous remercions. Soyez assurés qu'il sera fait largement mention des moyens à mettre en place dans notre rapport.

Je suis heureux d'accueillir au nom du président Maxime Bono retardé par une manifestation qui bloque l'arrivée des trains en gare Montparnasse et en ma qualité de rapporteur de cette mission d'information, M. François Gérard, ingénieur général des Ponts et Chaussées et membre du Conseil général de l'environnement et du développement durabl...

Je vous remercie de cet exposé, mais j'avoue ne pas très bien comprendre : comment s'articule votre travail avec celui de la mission « digues » qui, avec quelques inspecteurs généraux, est venue rencontrer les maires pour procéder à une évaluation ?

Nous en avons rencontré quelques-unes, dont Mme Bersani.

Votre mission est extrêmement large. Or, vous n'avez disposé que de deux mois pour la réaliser.

Vous avez été assez critique à propos de l'alerte submersion marine, laquelle aurait été sous-évaluée. Pouvait-on évaluer d'une manière plus précise la surcote de 1 mètre annoncée par Météo France, sachant qu'elle a été en fait de 1,65 mètre en Charente-Maritime ?