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Interventions en hémicycle de Jean-Louis Idiart


396 interventions trouvées.

Nous assistons à une séance hors du commun ! Il est en effet peu banal d'entendre un certain nombre de nos collègues nous faire part de leur expérience personnelle ! Et cela pour plaider en faveur de la défiscalisation, qui permettrait selon eux, à elle seule, d'assurer le succès professionnel à venir des étudiants. On a même entendu des témoig...

pour nous convaincre de nous immerger dans le monde tel qu'il est pour bien l'appréhender.

Honnêtement, je reconnais que c'était beau. Pour ma part, je ne parlerai pas de mon cas personnel parce que je pense que nous représentons le peuple.

Chez moi, il n'y avait guère matière à déduction fiscale. C'étaient de braves gens qui ont fait des efforts et qui ont beaucoup travaillé. Ils ont même fait beaucoup d'heures supplémentaires pour terminer, à soixante-cinq ans, comme mon père, au SMIC. Ces situations existent indéniablement et ce sont ces gens-là qui font la France !

Ce sont ces gens-là qui ont permis de faire de nous ce que nous sommes devenus. Vos témoignages, certes poignants, ne sont franchement pas très dignes pour justifier vos mesures. On peut se contenter de penser à quelques-uns : moi, je pense au plus grand nombre et je regarde comment les gens ont travaillé et lutté pour que leurs enfants puissen...

Ce n'est pas une affaire de cuillère en argent que l'on aurait reçue à la naissance. C'est un simple problème de dignité. Je ne vois pas pourquoi, une fois de plus, l'on diminuerait une ressource fiscale pour la faire payer par d'autres. Tout le monde paie la TVA, et ce n'est pas sans conséquence sur le quotidien. Mais tout le monde ne bénéfici...

M. Soisson vient de nous donner la parfaite illustration de ce que l'ouverture donne quelques années plus tard. (Rires sur divers bancs. Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical et citoyen et du groupe de la Gauche démocrate et républicaine.) Mes chers amis, dans dix ans, ce sera à votre tour de recevoir des leçons d'ouver...

Monsieur le président, nous examinons les amendements à un rythme soutenu. (Protestations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)

Si vous trouvez qu'il faut aller encore plus vite, dites-le nous : nous nous organiserons en conséquence. Certes, nous avons déposé beaucoup d'amendements, mais notre collègue Le Bouillonnec en a défendu deux en même temps.

Et je me tourne vers le rapporteur général et Mme la ministre, qui sont des gens courtois, pour leur dire que je considère qu'ils traitent un peu nos propositions par le mépris, c'est le moins que l'on puisse dire. (Exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)

Pourquoi ne pas établir un débat ? Pourquoi ne développez-vous pas les raisons de vos désaccords ? Tout cela fait tout de même partie du jeu démocratique.

C'est, paraît-il, la rupture. Mais, en fait, c'est la rupture avec le XXIe siècle ! Je suis très surpris d'assister avec cette majorité ultra-conservatrice à un retour au XIXe siècle.

Lorsque l'on parle de coffres-forts, de patrimoines, l'agitation, la tension sont palpables dans ses rangs. Des amendements surgissent ici et là qu'il faudra recaser plus tard.

Tous ces cadeaux qui sont proposés, nous ne pouvons les laisser se multiplier car, en 2008, au lendemain des élections municipales, il faudra bien payer la facture. Or nous avons très bien sûr quel type d'impôts elle pésera : sur les impôts indirects et la TVA.

Vous allez recommencer la même erreur que Juppé en 1995 car vous ne changez pas. La seule nouveauté, c'est que vous consentez maintenant, en vous en inspirant mal, à considérer l'exemple de pays sur lesquels vous disiez autrefois les pires choses. Monsieur le président, de grâce, que M. le rapporteur et Mme la ministre aient la décence républi...

Et je n'apprécie pas le mépris que vous manifestez à notre égard. Nous demandons simplement que le débat puisse s'instaurer et nous nous tournons vers le rapporteur général et Mme la ministre afin qu'ils s'expriment plus longuement sur nos propositions. Nous avons nous aussi le droit d'être respectés : nous sommes tous des élus du peuple. (App...