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Pouvez-vous nous dire comment a été financé le « pack pandémie » ?
Cette opération n'avait de toute façon pas de lien avec la vaccination. Je m'adresse maintenant au maire-adjoint que vous êtes : avez-vous prévu une opération similaire pour d'éventuelles crues de la Seine qui pourraient avoir des impacts importants sur les activités dans la capitale ?
Je vous remercie. La séance est levée à vingt heures trente.
Nous accueillons Mme Viviane Defrance, secrétaire générale adjointe du Syndicat national des infirmières conseillères de santé (SNICS - FSU).
Madame, le syndicat que vous représentez a souhaité être entendu par notre commission d'enquête. Nous comprenons votre demande et l'avons donc acceptée. Elle nous donne l'occasion d'aborder la question de l'organisation de la vaccination dans les établissements scolaires.
Les infirmeries étaient-elles fermées plusieurs jours d'affilée ?
Les infirmières qui ont poursuivi leur activité au sein de leur établissement ont-elles été interrogées par les élèves sur la vaccination ?
Étaient-elles bien informées ?
Il est paradoxal d'émettre un doute sur l'intérêt d'une vaccination alors que nous ne connaissions pas la virulence du virus. Remettre en question l'utilité du vaccin aurait été plus compréhensible en décembre qu'en septembre, avant le lancement de la campagne de vaccination. Ce qui me choque le plus, à titre personnel, c'est qu'un syndicat écr...
Il est très intéressant de connaître, d'une part, la position des infirmières scolaires sur la manière dont l'État a géré la campagne de vaccination et, d'autre part, la façon dont elles-mêmes ont reçu et répercuté les informations.
Oui, bien entendu, chacun est libre de son opinion ; mais celle que formule un syndicat ne doit pas être une opinion personnelle. Qu'une personne représentant un syndicat décide de ne pas vacciner quelqu'un sous prétexte qu'elle a choisi pour elle-même de ne pas se faire vacciner me pose problème. Je sais votre sensibilité, monsieur Jean-Pierre...
Non, mais le document que nous avons cité montre qu'un syndicat s'est interrogé sur l'opportunité, pour un professionnel de santé qui aurait choisi de ne pas se faire vacciner, de vacciner des élèves.
Je ne conteste aucunement cette attitude. Ce qui me pose problème, c'est le mélange entre le choix personnel et l'exercice professionnel.
Cela signifie-t-il qu'il n'y a pas eu, de la part de l'Éducation nationale, d'information ciblée en direction des infirmières scolaires ?
Vous avez dit tout à l'heure que vous étiez bien informées, mais en réalité on ne vous a pas informées
Ce matériel vous a-t-il manqué ?
Monsieur Jean-Pierre Dufau, il est évident qu'un professionnel de santé peut faire un choix personnel tout en respectant sa mission de santé publique, mais ce n'est pas ce qui est écrit dans le communiqué de presse que nous évoquons. Je m'étonne qu'un syndicat écrive : « Comment envisager de vacciner des élèves qui ne font pas partie de la popu...
Leur a-t-on demandé si elles étaient volontaires ?
Est-ce à dire que l'administration de l'Éducation nationale, à aucun de ses échelons jusqu'au chef d'établissement, n'avait interrogé les 8 000 infirmières scolaires pour savoir si elles étaient volontaires ?
Vraisemblablement, donc, le ministère n'a pas adressé de circulaire aux rectorats pour leur demander d'interroger toutes les infirmières scolaires.