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s'apprête à piller les collectivités locales.
Nous vous demandons, monsieur le ministre, de rétablir une politique qui conjugue prévention, répression et réinsertion. Si vous ne pouvez que me suivre sur ce terrain, monsieur le ministre, car cela figure dans le rapport, vous n'accordez pas la même signification aux mots. Pour nous, la prévention passe par le renforcement des postes dans l'...
Quant à la répression, elle passe par la réduction des délais de sanction. C'est au premier acte délictueux que les sanctions sont les plus dissuasives, et la rapidité de la sanction permet que cette dernière soit comprise.
La répression passe aussi par la réhabilitation et le renforcement de la police de proximité.
Cette police fait aujourd'hui défaut à votre politique.
Enfin, la réinsertion passe par le renforcement des moyens de la justice. Les aménagements de peine visent à préparer la réinsertion, lutter contre la récidive, maintenir ou restaurer les liens familiaux, sociaux et de travail. Pour cela, il faut renforcer les moyens du service pénitentiaire d'insertion et de probation.
Dans tous les cas, notre choix politique met en avant l'augmentation nécessaire des moyens humains. La lutte contre la délinquance et l'insécurité ne peut être efficace que si elle est encadrée et contrôlée par un dispositif humain en nombre suffisant et hautement qualifié. Voilà les raisons pour lesquelles nous ne partageons pas l'analyse qui...
J'ai bien compris que le ministre ne souhaite pas empiéter sur les plates-bandes de la ministre de la justice, si vous me permettez l'expression (Sourires sur les bancs du groupe SRC) ; je souhaite simplement faire une remarque de bon sens. L'urgence est grande. Personne ne peut continuer ainsi : ni les policiers, soupçonnés d'exercer leur mét...
Et la compétence des maires pour la vidéosurveillance ?
Le texte existe déjà !
Comme le dit la formule célèbre, mes chers collègues de la majorité, vous n'avez pas le monopole du coeur. Tout comme vous, nous sommes soucieux de l'intérêt des victimes et de leur protection. Pour ma part, j'en ai assez de vous entendre vous accaparer unilatéralement le mérite de vous préoccuper des victimes. (Applaudissements sur les bancs d...
Tout autant que vous, nous en avons assez de l'insécurité. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
Ne m'entendant pas moi-même, monsieur le président, je me demande si mes collègues arrivent à comprendre mes propos ! (Sourires.)
Tout comme vous, nous en avons assez de l'insécurité. Tout comme vous, nous sommes conscients de la gravité du problème et de la situation dans nos quartiers. Mais nous posons le problème avec sérieux et gravité et nous voulons chercher les vraies solutions, celles qui sont efficaces.
Pour être efficaces, ces mesures, avant d'être répressives, doivent être appliquées au quotidien. À quand et c'est le voeu que je formule une politique qui conjuguerait répression parce que celle-ci est indispensable ?
Répression parce que celle-ci est effectivement nécessaire, mais aussi et surtout réinsertion parce qu'il s'agit de la condition sine qua non d'un retour à la vie normale.
Voilà la vraie mesure que nous attendons de vous. J'ajoute que le premier acte et je rejoins les propos tenus par mon collègue Jean-Jacques Urvoas qui irait dans la consolidation et de l'efficience du pouvoir législatif serait d'éviter l'accumulation des projets et des propositions de loi qui surfent sur l'émotion de l'actualité médiatique...
à force de vouloir coller à l'actualité de nos quartiers.
Cette proposition de loi qui incrimine l'intention et non le fait n'a manifestement pour but que de communiquer sur le sujet et sur la personne de ceux qui l'ont écrite.
Je termine, monsieur le président. À quand la fin de cette politique spectacle ? À quand la fin de la politique d'affichage ? Ce texte de circonstance ne se justifie pas. Voilà pourquoi je ne peux qu'approuver les interventions de Mme Batho et de M. Mamère et que je demande à mon tour le renvoi en commission de cette parodie de texte. (Applaud...