Découvrez vos députés de la 14ème législature !


Les amendements de Jacqueline Fraysse pour ce dossier

119 interventions trouvées.

je défendrai en même temps l'amendement n° 1454 qui traite du même sujet : il s'agit de veiller à ce que l'industrie pharmaceutique n'utilise pas le prétexte de l'éducation thérapeutique ou de l'aide à l'observance pour, en réalité, faire la promotion de ses produits et les vendre. Chacun sait que la logique de concurrence et la course au pro...

Compte tenu des propos de Mme la ministre, je propose de rectifier cet amendement en supprimant le terme « indirecte » qui, en effet, peut poser problème. L'amendement apporterait tout de même ainsi une précision utile.

Il y a un vignoble à Suresnes. Je tiens à rappeler quelques chiffres : en Europe, 55 000 jeunes meurent chaque année suite à la consommation d'alcool, première cause de mortalité dans la tranche d'âge 15-29 ans ; plus de la moitié des accidents de la route sont liés à l'alcool dans la tranche des 15-24 ans. C'est dire que l'alcoolisme est un f...

Un peu d'indulgence, monsieur le président, je suis la seule inscrite de mon groupe. Permettez-moi de dire que je regrette beaucoup les grands blancs en matière de santé scolaire, d'éducation à la santé, de santé au travail, qui sont des chapitres essentiels de la prévention et qui ne sont pas traités dans ce texte. Je suis désolée que l'on p...

Compte tenu du statut de salarié des professionnels exerçant dans des centres de santé gérés, par exemple, par des communes, des mutuelles ou des associations, ils ne peuvent pas s'engager dans des protocoles à titre individuel. Ils doivent en effet obtenir l'accord de leur gestionnaire qui doit lui-même signer le protocole de coopération. Ce...

Si des coopérations étaient signées, cela ne pourrait être, en tout état de cause, qu'avec l'accord du gestionnaire, qui devra entrer dans ces coopérations. Il est impossible d'agir autrement. Le médecin, comme je vous l'ai dit, dans la mesure où il est salarié d'un centre de santé, n'a absolument pas la possibilité de s'engager individuellemen...

En ce qui concerne les refus de soins non liés à une discrimination, nous estimons souhaitable que le praticien concerné se voie attribuer la responsabilité de rediriger son patient vers un professionnel compétent, si possible sans que cela entraîne une augmentation des délais et des coûts pour ce patient, et avons déposé un amendement en ce se...

Je vous ai déjà fait part de notre préoccupation en la matière. J'ajouterai simplement, madame la ministre, que la formule « tact et mesure » a montré ses limites. Elle est trop floue, et la multiplication des dépassements d'honoraires, en nombre et en volume, nécessite que nous nous attaquions sérieusement au problème. Nous pensons qu'il est ...

Je souscris aux propos de Mme Delaunay et de M. Bapt. Il était important de citer ces chiffres pour que chacun prenne la mesure

Je récuse ces deux termes. « Tact et mesure » ne signifient plus rien au regard des chiffres qui viennent d'être rappelés. Je ne nie pas que notre proposition, qui est loin d'être parfaite, puisse avoir des effets pervers, mais ceux-ci ne sont rien au regard de la situation actuelle. Si quelqu'un veut formuler une meilleure proposition, je suis...

Sauf erreur de ma part, l'alinéa 20 de cet article supprime les sanctions prévues en cas de non-respect du devoir d'information du médecin envers les patients. L'amendement n° 1282 vise à revenir sur cette suppression que je ne comprends pas et qui me surprend. Pouvez-vous m'éclairer ?

Il y a lieu, effectivement, de réfléchir au rôle et à la place que les centres de santé doivent pouvoir jouer, aujourd'hui plus que jamais du fait qu'il existe, sur le terrain, un véritable déficit en médecins dans presque toutes les spécialités. Ces structures collectives de proximité pratiquent le tiers payant et ont même signé des convention...

Parmi la multitude de réponses possibles pour nos concitoyens, particulièrement dans les quartiers urbains où il n'y a pas assez de médecins les régions rurales ne sont pas les seules à en manquer ! , ces centres sont des recours pour les familles, des lieux uniques où l'on peut trouver à la fois des kinésithérapeutes et des médecins général...

Ces petites structures rendent des services infinis et ne coûtent pas cher. En effet, quand on parle de rentabilité, il faut en appréhender les deux aspects : non seulement la qualité du service rendu, aux plus fragiles notamment ; mais aussi le fait que l'on gagne du temps et de l'argent en rassemblant, au sein de ces petites unités, divers sp...

Dans le centre où je travaille, je n'ai même pas une infirmière ! Ce que vous dites est lamentable !

Cet article 15 entend lutter contre la pénurie des médecins en certains points du territoire en fixant un nombre de postes d'interne par spécialité et par région. Cela nous paraît une mesure utile. Pour autant, nous ne saurions croire que ces dispositions, même si l'on y ajoute toutes celles que Mme la ministre nous a rappelées en début de déba...

Je pense qu'il y a au moins deux problèmes importants qui ne sont pas suffisamment traités. Le premier est la formation des médecins. Nous ne formons pas assez de médecins et particulièrement de généralistes. Nous nous sommes tous félicités je crois que nous l'avons d'ailleurs votée à l'unanimité de la loi qui instaure le cycle universita...

Je vous l'accorde mais cela a progressé. Mon collègue André Chassaigne trouve qu'il a lui-même beaucoup évolué.

Ce ne sont pas des détails. Les jeunes médecins veulent des horaires organisés et décents, un exercice de la médecine digne de notre époque, qui exige de pouvoir s'appuyer sur une permanence des soins organisée.

Il est nécessaire de réfléchir à l'aménagement des territoires en matière de santé, en termes de structures de premier accueil, les centres de santé, les maisons médicales, les hôpitaux de proximité. Les médecins ont besoin de cela pour travailler. Les médecins libéraux doivent participer à la permanence des soins, cela fait partie intégrante ...