1058 interventions trouvées.
Monsieur le professeur, je vous remercie d'avoir répondu à l'invitation de la commission d'enquête parlementaire sur les mécanismes de spéculation affectant le fonctionnement des économies. Depuis des années, vous avez multiplié les mises en garde contre les dérives du système financier dans des ouvrages aux titres évocateurs : Les Vertiges de...
Monsieur le professeur, nous sommes tout à fait conscients de l'ambiguïté de la spéculation. Son rôle peut être positif lorsqu'elle facilite la liquidité et agit comme un mécanisme d'assurance. Nous voudrions savoir à partir de quel moment la spéculation devient dangereuse et si des mécanismes doivent être prohibés pour éviter de nouveaux déra...
Je vous remercie, monsieur le professeur.
Merci, monsieur François Pérol, d'avoir répondu à notre invitation pour faire profiter notre commission d'enquête de votre riche expérience, d'abord de haut fonctionnaire en charge des questions économiques et financières, puis de secrétaire général adjoint de la Présidence de la République et, enfin, de banquier. Vous êtes en outre président, ...
L'objet de nos travaux, qui semble assez large, sera resserré progressivement. Nous savons bien sûr que la spéculation peut être aussi utile que dangereuse pour les économies. Quels ont été à votre sens les acteurs de la crise actuelle et que peut-on faire pour éviter qu'elle ne se reproduise ?
Quelles sont les conséquences des accords de Bâle III sur vos fonds propres ?
Pourrez-vous nous faire savoir quelle est la part des opérations de crédit et des opérations de marché dans les résultats des banques, et parmi ces dernières, la part des opérations pour compte propre et pour compte de tiers ?
Les agences ne sont-elles pas, pour les banques, un moyen d'externaliser le travail d'expertise ? Ces dernières ne renoncent-elles pas à mener leurs propres analyses ?
Quelle est leur utilité économique ? Le high frequency trading, notamment, suscite des critiques.
Les régulateurs semblent s'inquiéter de l'application de la directive européenne sur la fragmentation des marchés, notamment pour ce qui est de certains grands opérateurs à Londres. Les annonces de Mme Lagarde visent à prendre en compte cette préoccupation.
Merci, monsieur le président, pour toutes ces informations. Nous transmettrons ultérieurement à vos services quelques questions plus techniques. L'audition s'achève à 19 h 50.
M. Giscard d'Estaing retrace l'affaire du Crédit lyonnais à sa manière. Permettez-moi de rappeler les conclusions de la commission d'enquête parlementaire présidée par Philippe Séguin et dont je faisais partie : in fine, plus que les déboires du Crédit lyonnais, c'est l'idée géniale de créer une structure de défaisance qui a démultiplié les det...
Et la défaisance représente les deux tiers de ce montant !
Y avait-il un gouverneur de la Banque de France ?
Nous, nous en demandons une !
C'est la première fois que je vois un ministre refuser ainsi de répondre. Je souhaite que Mme Lagarde soit convoquée pour nous rendre compte de ce qui est bien, in fine, la conséquence de décisions prises par le pouvoir exécutif. Elle ne peut s'en sortir en nous renvoyant devant les juridictions !
Monsieur le président, je vous remercie d'avoir répondu à l'invitation de notre commission d'enquête. La crise grecque a suscité de nombreuses interrogations, notamment sur la sensibilité des marchés financiers aux rumeurs, sur les conflits d'intérêts affectant des opérateurs à la fois conseils des émetteurs de titres souverains et acteurs sur ...
Les régulateurs européens ne communiquent-ils pas entre eux ?
Une fragmentation, là aussi ?
On joue aujourd'hui avec la fragmentation.