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Pensez-vous que la rigueur, ce n'est que pour les plus modestes ?
Monsieur Woerth, vous avez raison de vous émouvoir. Quand on gagne des centaines de milliers d'euros, on peut effectivement parler plus librement de ceux qui ont des difficultés. Je reviens sur le fond du sujet.
Vous nous avez souvent posé la question du retour aux soixante ans. Nous avons raison de soulever ce problème, et d'affirmer que nous y reviendrons, mais il convient d'ajouter que ce sera difficile. En effet, il est un élément qui n'est jamais évoqué, ou seulement en filigrane, alors que ce débat est, d'une certaine manière, l'arbre qui cache l...
Le Premier ministre parlait de faillite à une certaine époque. Nous ne sommes naturellement pas en faillite, car nous avons une économie et un État capables de mobiliser des ressources, mais nous sommes dans une situation financière catastrophique qui ne laisse à aucun gouvernement de véritable marge de manoeuvre. Un rapporteur du Sénat, qui n...
Si nous voulons être en situation d'apporter des solutions, nous devrons élargir progressivement notre réflexion à l'ensemble des questions que je viens d'évoquer. Cela signifie que nous ne pourrons utiliser l'augmentation des cotisations qu'une seule fois, que nous ne pourrons utiliser l'augmentation des impôts qu'une seule fois, sauf à mettre...
Comme vous avez voulu abattre les trente-cinq heures, vous voulez abattre les soixante ans. Il est vrai que l'âge légal aura de moins en moins d'importance au fur et à mesure que la durée de cotisation exigée augmentera. Toutefois, il constitue non seulement un symbole, pas un totem ou un tabou, mais également une protection pour tous ceux pour...
Tant que cette solution n'aura pas été traitée, les soixante ans continueront à défendre les plus modestes, et nous aurons eu raison de faire voter en 1981 cette réforme et de la défendre aujourd'hui au nom d'une vision de la société fondée sur la solidarité, et pas simplement sur l'idée qu'il faudrait mettre de côté les déficits et les masquer...
Comprenez que nous nous battons dans cet hémicycle, non pas pour polémiquer ou refuser une réforme, mais pour démontrer que cette réforme-là n'est pas la bonne. Nous ne demandons pas son retrait, nous voulons la suspension de ce processus, pour qu'une vraie discussion puisse s'engager avec l'opposition et les partenaires sociaux afin de trouver...
Mon rappel au règlement se fonde sur l'article 58. Je n'aurai pas, monsieur le ministre du travail, de la solidarité et de la fonction publique, la cruauté de faire remarquer que le problème démographique ne se pose pas seulement pour nos retraites : Il semble que l'UMP soit également touchée (Sourires), puisque nous sommes manifestement oblig...
car je ne peux imaginer que leur absence s'explique par des raisons physiques, gastronomiques ou simplement liées aux loisirs que peut offrir une semaine à Paris. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Nous avons le sentiment que votre majorité a du mal à se mobiliser sur ce texte
comme elle a du mal à se mobiliser sur les propositions du Président de la République. S'il y a une conclusion à tirer de cette absence et c'est une conclusion que l'on pourrait faire figurer dans nos débats à défaut de l'inscrire dans la loi , c'est que vous avez manifestement choisi, par le texte que vous défendez et la manière dont vous...
Le comité de pilotage pose d'abord un problème au regard de la qualité de la loi. Créer un tel comité par la loi alors que, manifestement, cela relève du domaine réglementaire, voire de l'initiative politique, pose une vraie difficulté. On prend l'habitude d'utiliser la loi pour des objectifs qui ne sont pas les siens, et je tenais à le faire r...
Je veux réagir aux propos de M. Woerth et de M. Méhaignerie sur le volet financement du dispositif. Pierre-Alain Muet a raison de rappeler que le Président de la République actuel a, outre ses deux titres officiels, un troisième titre qui lui revient de droit : il est Président de la République et co-Prince d'Andorre, mais également Roi de l'a...
Or, cette crédibilité, vous ne l'avez ni sur le plan financier ni pour les mesures que vous proposez. Vous affirmez, vous appuyant sur l'intervention de M. de Courson, que le financement du dispositif proposé par la gauche n'est pas assuré. Qu'en est-il pour le vôtre ? Comme Pierre-Alain Muet l'a souligné à juste titre, les 15 milliards d'eur...
Le ministre n'arrivait même pas à mettre le ton pour lire son discours !
Monsieur le président, monsieur le ministre de l'intérieur, mes chers collègues, j'avais indiqué la semaine dernière, lorsque nous avons commencé l'examen de ce texte, que nous l'examinions avec un sentiment de malaise. Vu la manière dont les débats se sont déroulés et dont les médias en ont rendu compte, ce malaise s'est un peu répandu, et le ...
Je ne suis pas certain que l'on nous ait vraiment répondu sur les conséquences de l'alinéa 4 et sur l'encadrement du dispositif. J'y reviens à l'occasion de cet amendement, qui apporte une précision nécessaire. Même sans adhérer à la solution une parmi d'autres que propose le texte, on en comprend bien la logique, qui est d'encadrer l'offre...
Les difficultés évoquées par le rapporteur peuvent exister, mais elles justifient à nos yeux la suppression de l'alinéa 4, qui comporte un certain nombre de risques. En voulant éviter de décourager le joueur qui vient de découvrir un site de l'essayer, on risque de créer des situations inéquitables. S'il paraît normal que l'opérateur conserve u...
Il est défendu. (L'amendement n° 160, repoussé par la commission et le Gouvernement, n'est pas adopté.)
Il s'agit d'apporter une précision qui figure désormais dans la plupart des dispositifs et des conventions signés en vue de lutter contre la fraude. Nous suivrions en cela les préconisations du rapport d'un certain nombre de nos collègues de la commission des finances, qui suggère que l'accès aux renseignements bancaires soit explicitement ment...