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Interventions en commissions de François Goulard


337 interventions trouvées.

À l'époque des faits, il se trouve que j'étais banquier commercial. Je me souviens que la SDBO avait une réputation épouvantable : elle prêtait à n'importe qui, dans n'importe quelles conditions, mettant en danger sa maison mère. Compte tenu des garanties détenues par la SDBO, notamment le nantissement des titres, il me semble qu'un banquier c...

Monsieur le président, il est relativement inhabituel que la personne que nous entendons fixe l'ordre des questions.

Vous dites que le redressement lancé était quasiment garanti. Manifestement, ce n'était pas l'opinion du banquier, qui s'est inquiété fin 1992. Ce n'était pas non plus l'opinion des acheteurs éventuels puisque, d'après nos informations, alors même que les mesures de restructuration avaient été décidées et le management changé, ils ne se précip...

La Commission bancaire, ce n'est pas M. Peyrelevade. Le Président Didier Migaud : Vous ne pouvez pas poser des questions à M. Tapie sans prendre le temps d'écouter ses réponses !

Rassurez-vous, monsieur Tapie, nous essayons seulement de comprendre un dossier complexe. Nous ne faisons pas le travail de la justice. On a lu certains documents, on essaie de s'y retrouver et de savoir si l'État a bien fait d'engager un arbitrage et si les résultats de cet arbitrage sont plutôt protecteurs des intérêts des contribuables. C'e...

J'en reviens à la question de Charles de Courson. Vous êtes un homme d'affaires avisé, personne ne peut dire le contraire.

Vous n'êtes ni naïf, ni débutant. Vous êtes d'accord pour dire que ce mandat de vente est inhabituel

Mais si. Premièrement, il était inhabituel dans la durée du mandat : deux mois y compris la trêve des confiseurs, c'est extrêmement court. Deuxièmement, vous vous engagez à accepter l'acheteur qui est présenté par la SDBO. Là, je n'arrive pas à comprendre. Quelqu'un d'avisé demanderait à vérifier si c'est dans son intérêt, si le prix proposé l...

Dès l'origine, vous nous dites que récupérer les titres nantis aurait été, pour le Crédit Lyonnais, une victoire à la Pyrrhus parce que vous auriez déposé le bilan le lendemain. Mais pour quel motif ? Les choses allaient-elles si mal que vous puissiez déposer le bilan ?

Je voudrais comprendre. Vous dites que, si le nantissement avait été exercé, vous auriez déposé le bilan immédiatement. Cela veut dire qu'il n'y avait pas d'alternative aux crédits de la SDBO et du Crédit Lyonnais.

Pourquoi avoir donné mandat à la SDBO ? Il s'agit certes d'un prêteur de deniers, mais spécialisé en particulier dans le marché de l'art et qui n'a aucun savoir-faire en matière de vente d'entreprises.

C'est parce que, selon M. Tapie, les risques de pertes potentielles étaient majeurs que le CDR, donc l'État, aurait eu intérêt à recourir à la procédure d'arbitrage. Or, si tel était le cas, comment expliquer que le CDR ait été en Cour de cassation alors que la cour d'appel vous avait octroyé 135 millions ? En outre, si les informations dont no...

Tout peut en effet s'expliquer si l'on admet la thèse initiale de M. Tapie : la société Adidas était véritablement en redressement, le mandat de vente a été conclu pour lui permettre, alors qu'il était au Gouvernement, de céder son actif dans de bonnes conditions Or plusieurs éléments infirment cette thèse que les arbitres ne traitent pas vér...