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Je sais ce que vous allez me dire, monsieur Apparu : le SMIC est un minimum. Mais vous savez très bien que, dans ces cas-là, le minimum a tendance à devenir la règle. Le ministre dira ensuite aux communes et aux associations de maires que la loi a défini un « filet de sécurité » c'est l'expression qui figure dans l'exposé sommaire de l'amende...
Eh oui !
Très bien !
Tous les députés présents ce soir dans l'hémicycle pourraient voter sans problème cet amendement que je trouve très consensuel. C'est la fin du texte, il vaut mieux terminer sur une note consensuelle. Nous proposons qu'un comité de suivi, composé de représentants des principales associations d'élus, soit réuni chaque année pour évaluer la mise...
Je ne vous surprendrai pas en vous annonçant que le groupe de la Gauche démocrate et républicaine votera contre ce projet de loi. Mon collègueJean-Jacques Candelier s'exprimant pour le parti communiste et moi-même au nom des Verts, nous avons essayé d'ouvrir le débat sur notre vision de l'éducation nationale et de l'école, différente de celle q...
. l'expression de certains députés de la majorité l'a montré de façon encore plus éclatante , nous pensons qu'il faut au contraire s'appuyer sur eux pour améliorer le service public de l'éducation nationale. Pour notre part, nous sommes attachés à ces mots : service public de l'éducation nationale. Il ne s'agit pas seulement de bricoler des ...
Nous pensons au contraire qu'il faut faire confiance aux enseignants pour améliorer l'école, et qu'il faut même les soutenir. Nous n'avons pas peur d'affirmer qu'il ne s'agit pas de les défier ou de se méfier d'eux, mais de les soutenir dans la tâche qu'ils ont à accomplir auprès de nos enfants. C'est une tâche difficile. Nous pourrions au moin...
nous déniant le droit de nous exprimer à ce sujet. Les enseignants doivent être soutenus ! Une fois de plus, vous privilégiez le passage en force, la démarche autoritaire qui caractérise si souvent vos prétendues réformes depuis un an. Nous préférons le dialogue et la négociation. Une fois de plus, ce projet n'a été ni négocié ni discuté avec...
C'est clair et net mais, comme vous ne l'assumez pas vraiment, vous avez maintenu les ambiguïtés dans la formulation. Vous n'avez pas non plus levé les ambiguïtés sur la forme : l'organisation de ce service public, l'incompréhensible transfert aux communes alors que c'est une volonté de l'État, le financement où subsistent beaucoup de zones d'...
De la mauvaise musique !
Monsieur le ministre, je suis assez étonné par votre comportement. Envers et contre toutes les réalités, vous continuez à tenir le même discours. Alors que la situation économique et financière de la France n'a cessé de se détériorer depuis que vous êtes en fonction et que le Gouvernement a été nommé, il y a un an, vous continuez imperturbablem...
Vous continuez à utiliser imperturbablement la méthode Coué et la langue de bois. Vous avez évoqué dans votre intervention ceux qui veulent « vraiment » assainir les finances publiques. On peut se demander, monsieur le ministre, à qui vous vous adressiez. Vous vous exprimez devant l'Assemblée nationale comme si elle était responsable de cette ...
Les propos que vous avez tenus tout à l'heure, monsieur le ministre, sont particulièrement choquants en ce qu'ils ont semblé, aux yeux de beaucoup d'entre nous tout du moins, contester le droit à parler de l'école de députés de la nation.
N'avez-vous pas dit que seuls quarante ans d'expérience donnaient une légitimité suffisante pour s'exprimer ? (Protestations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)
Représentant tous ici les Français, Mme Mazetier autant que moi ou tout autre de nos collègues avons tous un droit égal à nous exprimer sur tous les sujets. (Applaudissements sur les bancs du groupe de la Gauche démocrate et républicaine et du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.) C'est d'autant plus vrai en l'espèce que l'éco...
Vos vociférations n'y changeront rien ! Monsieur le rapporteur, répondant à Mme Mazetier, vous avez égrené, et la porte-parole de l'UMP après vous, chacun de ses propos en prétendant qu'ils étaient tous hors sujet. (« Mais c'est vrai ! » sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) Je vous pose donc une question toute simpl...
Votre préoccupation, c'est de liguer les Français les uns contre les autres (Vives protestations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire. Applaudissements sur les bancs du groupe de la Gauche démocrate et républicaine et du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche), les syndiqués contre ceux qui ne le sont p...
Pourtant, le premier débat consacré à l'école dans cet hémicycle depuis un an porte sur le service minimum. Comme l'a fait observer Mme Mazetier, depuis un an vous multipliez les déclarations fracassantes sur l'école, semant le désordre dans les écoles de France. (Exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) Je ...
Monsieur le ministre, en ce début d'été, on aurait pu penser que vous auriez eu pour les enfants de France d'autres priorités que ce texte. On aurait ainsi pu penser que l'urgence était à l'organisation d'un droit aux vacances pour tous les enfants de France. Je sais que ni l'époque ni le discours du Gouvernement actuel ne vont en ce sens ; je ...
Vous allez nous répondre que ce texte passe précisément en urgence à l'Assemblée nationale au coeur de l'été pour anticiper sur la situation au sein de l'éducation nationale à la rentrée. N'est-ce pas toutefois un peu triste, quand on est ministre de l'éducation nationale, que d'anticiper la rentrée uniquement sous l'angle du conflit avec les e...