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On sait bien que cette sorte de cavalerie financière, appliquée à l'économie en général, nous a conduits à la crise en 2008. De façon plus modeste, on a vu à quel point vous avez freiné la réforme du crédit revolving.
Ces rappels vous gênent. Pourtant, c'est la réalité ! Moi, je pense que l'heure du bilan a sonné, et qu'il est normal que l'on vous rappelle quels ont été vos engagements et votre politique depuis cinq ans. En pleine crise, on l'a un peu oublié, vous avez lancé le grand emprunt. Du reste, vous n'étiez pas d'accord entre vous en la matière. On ...
Et vous le faites alors même que la gravité de la situation et l'ampleur de la dette sont connues et archi-connues. En première lecture, vous avez même réussi à créer une petite niche fiscale supplémentaire, dont le coût est de 150 millions d'euros. En effet, vous avez accordé aux personnes non propriétaires de leur résidence principale de ne ...
Je parlais de votre politique fiscale.
Et le paquet fiscal ?
Et l'ISF ?
Ce projet de loi de finances rectificative vient après beaucoup d'autres et montre l'inconséquence de la politique fiscale et budgétaire du Gouvernement. À peine le projet de budget pour 2012 adopté, voilà que survient un nouveau correctif, imposé par des prévisions de croissance revues à la baisse. Et alors que nous sommes appelés à voter cet...
Nous vous avions mis en garde contre le coût généré pour le budget de l'État : 1,8 milliard. C'est exactement la recette que vous espérez aujourd'hui avec la hausse du taux réduit de TVA. Vous pourrez triturer les chiffres comme vous le voudrez, pour les Français la vérité est là : la hausse de 27 % du taux de TVA que votre majorité s'apprête ...
Je conclus, monsieur le président. Vous prétendez que ces textes successifs sont la conséquence de la crise. Mais la crise, elle vient aussi de votre inconséquence. En 2007, le Président de la République déclarait
Monsieur le président, je m'apprêtais à citer le Président de la République. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) J'espère tout de même que vous m'y autorisez, monsieur le président. Il disait : « Une économie qui ne s'endette pas suffisamment, c'est une économie qui ne croit pas en l'avenir ».
On ne saurait relire ces propos aujourd'hui avec un autre regard
Monsieur le président, monsieur le ministre chargé des relations avec le Parlement, chers collègues je n'ose dire nombreux collègues ! , je ne reviendrai pas sur les différentes avancées que nous proposons dans ces textes en matière de transparence de la situation financière des élus et de prévention des conflits d'intérêts. Nous en avons lo...
Voilà qui en dit long sur le décalage que notre pratique parlementaire engendre avec une opinion publique qui veut la transparence. J'ai reçu tout à l'heure les responsables d'un réseau citoyen, Avaaz, qui a réuni en moins de vingt-quatre heures plus de 65 000 signatures de citoyennes et citoyens nous appelant à ratifier cette proposition. Je ...
Non ! Vous savez que c'est faux !
Comme de coutume, j'apporterai quelques éléments de réponse aux différentes interventions qui ont eu lieu. De la part du Gouvernement, nous avons eu le droit à la défense et à l'illustration du projet de loi que M. Sauvadet a présenté en Conseil des ministres. Nous verrons si ce projet est inscrit à l'ordre du jour. Ce n'est pas le cas pour le...
Vous craignez, dites-vous, que nous tombions dans la logique de Big Brother. Il est assez amusant d'entendre cela de la part d'un membre d'une majorité qui n'a d'autre cheval de bataille que la généralisation de la vidéosurveillance et autres,
que d'aucuns associent pourtant également à Big Brother ! Chacun va puiser dans George Orwell. Ce n'est pas mon cas. Pour ma part, je considère que ce dont nous parlons n'a rien à voir avec une logique totalitaire, ceci soit dit en réponse à ceux qui prétendent que la transparence pourrait être une forme de totalitarisme.
Ce sont des exigences citoyennes. Il existe plusieurs écoles en matière de contrôle et de transparence, mais en aucun cas il ne s'agit d'excès. Vous avez également parlé, cher collègue, de nos « contradictions ». J'en relève une belle dans vos propres propos. Vous avez ainsi affirmé qu'il ne fallait pas un arsenal complet. C'est bien la premiè...
et vous avez souligné que Nicolas Sarkozy avait créé la commission Sauvé, ce que j'avais pourtant moi-même rappelé dans mon propos liminaire. Je vais vous rafraîchir à mon tour la mémoire, cher collègue, car vous n'êtes pas allé jusqu'au bout : pourquoi le Président de la République a-t-il jugé utile de créer cette commission ?
Vous savez comme moi, car vous avez suffisamment d'expérience politique et parlementaire, qu'une commission est créée quand il y a un problème, et certains disent même que c'est parfois pour l'enterrer !