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Interventions sur "scolaire"

108 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Aurillac :

...e manière équilibrée, qui sera, espérons-le, efficace. Les communes, quant à elles, sont tenues d'effectuer cet accueil c'est une compétence d'attribution dès lors que 10 % des enseignants ont l'intention de faire grève. C'est indiscutablement un seuil un peu bas et je me réjouis, monsieur le ministre, que vous ayez accepté qu'il soit relevé à 20 %. Les communes pourront utiliser les locaux scolaires et même déléguer par convention ce service d'accueil à une autre commune ou à un établissement public de coopération intercommunal. Enfin, afin de ne pas tomber dans la critique légitime du transfert de charges, une contribution compensatoire de l'État, réévaluée est prévue au titre des dépenses engagées en fonction du nombre des élèves accueillis, avec un forfait minimal de 200 euros pour les c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Aurillac :

Les amendements présentés par Jean-François Lamour, cosignés par plusieurs députés parisiens, devraient l'inciter à prendre enfin ses responsabilités. Le Sénat a apporté des modifications justifiées à ce texte : suppression de la référence au caractère obligatoire du temps scolaire, remplacement des professeurs absents chaque fois que cela est possible votre agence de remplacement, monsieur le ministre, y veillera

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Goua :

...imple service d'accueil. Mais votre but réel n'est-il pas justement de faire assumer par les collectivités locales et territoriales les carences du service public national de l'éducation que vous rendez dans le même temps exsangue ? Votre véritable objectif n'est-il pas transférer des charges et des responsabilités aux élus locaux ? Vous poursuivez le désinvestissement de l'État dans le domaine scolaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Lellouche :

par une minorité d'activistes souvent bien mieux lotis qu'eux-mêmes. Rien que pendant l'année scolaire 2007-2008, les enseignants se sont mis en grève le 20 novembre 2007, contre la suppression de postes, le 24 janvier 2008, pour la défense du pouvoir d'achat, le 18 mars, de nouveau pour la défense des postes, le 15 mai, contre la réforme du primaire, le 22 mai, contre la durée de cotisation des retraites, le 24 mai, toujours pour les postes, le 10 juin, pour la défense de la fonction publique, le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Lellouche :

Grâce à notre ministre de l'éducation nationale, la rentrée scolaire 2008 sera celle de nouveaux programmes recentrés sur les disciplines fondamentales.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Roy :

Or, aujourd'hui, le Gouvernement est incapable de garantir le droit à l'enseignement. Le vrai problème, ce ne sont pas les absences de professeurs les jours de grève, lesquelles ne représentent que quelques heures, en moyenne, durant l'année scolaire ! En effet, dans quelles occasions les élèves ne disposent-ils pas d'un professeur, titulaire ou remplaçant ? Dans 3 % des cas, c'est à cause d'une grève ; pour le reste, c'est parce que le professeur est malade, en formation quoique ce soit de plus en plus rare ou en congé maternité, et que vous ne le faites pas remplacer ! (« Eh oui ! » sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Roy :

Pourtant, vu les besoins en soutien scolaire, ces remplaçants pourraient être employés très utilement en septembre et en octobre, avant qu'ils ne remplacent les collègues malades ! En effet, le véritable soutien scolaire, ce n'est pas ce qu'on nous fait avaler en nous présentant des stages de vacances inefficaces ! (Exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Roy :

Le véritable soutien scolaire consiste à apporter, durant le temps scolaire, une aide à de petits groupes d'élèves : tous les enseignants savent qu'un élève ne dispose pas d'une capacité d'écoute de plusieurs heures.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Accoyer, président :

L'ordre du jour appelle la discussion du projet de loi, adopté par le Sénat après déclaration d'urgence, instituant un droit d'accueil pour les élèves des écoles maternelles et élémentaires publiques pendant le temps scolaire (nos 1008, 1045, 1032). La parole est à M. Xavier Darcos, ministre de l'éducation nationale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabrielle Louis-Carabin :

...e de tous, comme il l'avait déjà fait en 2007 pour les transports. Cet engagement fort du Président vient aussi conforter la décision de certains maires, dont les communes pallient d'ores et déjà toute interruption du service public de l'enseignement en assurant l'accueil et la garde des élèves. Je prendrai pour exemple ma commune du Moule, où, dans certains quartiers, les écoliers en difficulté scolaire sont accueillis le matin, de six heures trente à huit heures, et le soir, de seize heures trente à dix-huit heures trente. Les jours de grève, un service d'accueil est assuré pour tous les élèves dont les parents n'ont pu bénéficier de la solidarité familiale, ou qui ne peuvent perdre une journée de salaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabrielle Louis-Carabin :

...ter et de l'animation. Le personnel d'encadrement est qualifié, puisqu'il s'agit de fonctionnaires territoriaux ayant suivi une formation adaptée. Il est évident que, dans une société où la double activité des parents est la règle, l'école est non seulement un lieu d'enseignement, mais aussi un lieu d'accueil et de garde ; elle répond ainsi à un besoin social croissant. En effet, durant le temps scolaire, l'enfant n'est plus à la charge de ses parents ; en conséquence, toute interruption du service public de l'enseignement a des répercussions sur leur activité professionnelle. Les collectivités territoriales, qui sont propriétaires des locaux scolaires et disposent d'un personnel qualifié, sont les plus aptes à s'adapter rapidement et efficacement à la demande des familles. C'est pourquoi même...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Grosperrin :

On parle donc désormais de « droit d'accueil » pour les élèves des écoles maternelles et élémentaires, pendant le temps scolaire. L'adoption du présent projet de loi consacrera ce nouveau principe. Le droit d'accueil profitera à tous. Aux parents, tout d'abord, qui bénéficieront d'un service gratuit ; comme le montre un sondage récent, près de 80 % des Français sont favorables à l'instauration d'un service minimum dans l'éducation nationale. Aux enfants, ensuite, car ce sont d'abord eux qui pâtissent de l'interruption du ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Grosperrin :

Enfin, il ne s'agira que d'un accueil, sans activités éducatives organisées et structurées. On peut le regretter, mais je pense que les enseignants sont très attachés à leur enseignement. De plus, aucune réglementation spécifique n'est prévue dans ce cas de figure : il ne s'agit pas d'un accueil périscolaire avec activités dont la réglementation impose des taux d'encadrement précis. Toutes ces modifications sont de nature à apaiser les craintes des enseignants. Voilà les commentaires que je souhaitais mettre en exergue. Le projet de loi reconnaît le droit d'accueil pour les élèves des écoles maternelles et primaires pendant le temps scolaire, sans porter atteinte au droit de grève et à la libre admi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Deguilhem :

Pourquoi ce texte au coeur du mois de juillet, quinze jours après la sortie des classes ? Pourquoi inscrire dans la loi des dispositions destinées à entrer en application dès la rentrée scolaire ? Cette hâte, cette urgence ne trompent personne sur la portée réelle de votre projet de loi, monsieur le ministre. Si l'intérêt des enfants, si la liberté des parents, si les droits des enseignants et la libre administration des collectivités locales sous-tendaient réellement ce texte, vous auriez pris le temps nécessaire de la concertation avec l'ensemble de la communauté éducative. Le temps d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Deguilhem :

Je ne doute pas que, sur les bancs de la majorité, nombre de nos collègues, maires ruraux, ne manqueront pas d'attirer l'attention sur ce point. Cependant, dès lors que ce service sera organisé dans les conditions prévues par votre texte, comment expliquer qu'au cours de la même journée des enfants pourraient être d'abord accueillis dans un service périscolaire organisé par la commune ou la communauté de communes, sous réserve de la présence de personnes titulaires du BAFA et du BAFD, puis gardés en classe, en l'absence de l'enseignant, par des personnes dont le périmètre de compétence est pour le moins très vague ? Vous ne manquerez pas, au cours du débat, de nous donner des précisions. C'est tout de même un comble ! D'un côté, l'État impose des règle...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

À la pagaille semée par la semaine de quatre jours dans les communes, où les élus locaux s'arrachent les cheveux pour préparer la prochaine rentrée scolaire entre diminution des heures des ATSEM, voire leur licenciement, désorganisation des transports scolaires, et j'en passe, s'ajoute la pagaille désormais semée dans les entreprises. (Protestations sur plusieurs bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) Je veux témoigner de ce qui se passe dans les territoires concernés. Les chefs d'entreprise doivent faire face à un afflux de demande...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

...iations auraient pu déboucher sur un mécanisme d'alerte sociale. Voilà ce que serait une conception moderne des relations sociales ! Voilà la modernité, laquelle ne consiste pas à rogner sur le droit de grève ! Au lieu de cela, vous avez préféré la veille ficelle archaïque de l'affichage, avec une limitation du droit de grève, opposant ainsi les parents aux enseignants pour diviser la communauté scolaire. Monsieur le ministre, vous pouvez croire aujourd'hui et ce sera ma conclusion (« Ah ! » sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire) que vous marquez un point. Après le vote de ce projet de loi, vous pourrez même, comme le Président de la République, faire rire les salles des conseils nationaux de l'UMP en fanfaronnant : « Désormais, quand il y aura une grève à l'école, pe...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de La Verpillière, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

...ie ou une formation. L'appel aux communes nous a paru tout à fait justifié, tant leur implication dans l'enseignement primaire est ancienne elle remonte à Jules Ferry et importante : propriétaires des écoles, elles en assurent aussi le fonctionnement, et leurs agents ATSEM, personnels d'entretien sont déjà sur place. En outre, très nombreuses sont les communes qui gèrent des services périscolaires, avec leurs propres agents ou avec l'aide d'associations. La commission des lois a cependant été sensible aux arguments de l'Association des maires de France, présentés avec talent par son président, notre collègue Jacques Pélissard.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRégis Juanico :

...il. Par ailleurs, ce droit d'accueil posera également d'importants problèmes dans les grandes villes. Je peux en témoigner car je connais bien la ville de Saint-Étienne. Dans ces grandes villes, les réformes simultanées que vous avez engagées vont désorganiser l'école primaire dès la rentrée prochaine : diminution des heures de cours, qui passent de vingt-six à vingt-quatre, nouveaux programmes scolaires Vous réussissez un tour de force : après le travailler plus pour gagner moins pour les salariés, vous inventez pour les élèves l'apprendre plus en travaillant moins ! En outre, vous mettez en place un soutien de deux heures par petits groupes, mais la répartition de ces heures est laissée à la libre appréciation de chaque école. Tous ces changements mettent en jeu les horaires de cantine et d'é...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRégis Juanico :

Il s'agit pourtant de l'organisation du temps des élèves, des familles et de la vie sociale. Bref, c'est le grand bazar à l'école primaire et vous êtes, monsieur Darcos, le ministre de la pagaille scolaire ! (Protestations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) Pourquoi légiférer alors qu'il y a en moyenne 0,3 jour de grève par an et par enseignant dans le primaire, depuis les années 2000 ? Je vais revenir, avant de conclure, sur certains propos extravagants et caricaturaux que nous avons entendus tout à l'heure sur ce qui se passe réellement dans les écoles les jours de...