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...anches d'âge, notamment pour les jeunes de seize à dix-huit ans. Interdire aux jeunes de seize à dix-huit ans l'accès au dispositif priverait donc d'une forme d'engagement des personnes qui pouvaient en bénéficier dans le cadre des dispositions juridiques actuelles. Votre proposition irait donc à l'encontre de ce qui existe déjà. Plus précisément, supprimer la possibilité d'effectuer un service civique entre seize et dix-huit ans me semble totalement contraire à ce que nous recherchons aujourd'hui. Il me semble important justement que le service civique soit ouvert aux jeunes dès seize ans. Certes, nous rencontrons parfois des jeunes en rupture, ou déboussolés, mais nous savons aussi que, à seize ans, certains jeunes sont déjà grands et suffisamment conscients de leurs responsabilités pour fai...
car s'engager sur le plan civique, c'est faire le choix de consacrer une courte période de sa vie à la nation. Pour être valorisante, cette période doit constituer la clef d'entrée vers un service volontaire, utile et apprécié. C'est pourquoi les services compétents de l'État se devront d'être brillants, volontaristes et engagés pour donner toute l'ampleur nécessaire au dispositif. Dès lors, la promotion et la valorisation du ser...
...ire, que d'errances dans la recherche d'un palliatif à la perte de valeurs et de sens d'une jeunesse parcellisée ! Trop souvent notre volonté s'est trouvée prisonnière d'une vision passéiste, reposant sur une nostalgie : celle du service militaire. Or, force est de constater que la société a changé : les remèdes d'hier ne peuvent être ceux d'aujourd'hui. Ne nous trompons pas de débat : le service civique n'a pas vocation à remplacer le service militaire. Il doit être un outil permettant de restaurer les bases du contrat social, en priorité pour une génération dont le seul fondement commun est bien souvent le chômage. L'enjeu est de taille : comment créer les conditions d'émergence du sentiment d'appartenance à une communauté imaginée, sentiment indispensable au vivre-ensemble ? Je dis bien « ind...
Si le service civique a pour vocation principale de redonner un sens au vivre-ensemble, c'est aussi un formidable moyen pour chaque jeune de poursuivre son apprentissage individuel. J'entends par là que ces expériences de vie permettront certainement à un jeune une meilleure connaissance de ses centres d'intérêt, de sa sensibilité sur le monde et de ses désirs professionnels. En effet, confronté à des situations qu'i...
Le service civique est une formidable occasion de concilier l'exigence du vivre-ensemble et la découverte personnelle. Pour terminer, j'insisterai sur le fait qu'il doit être considéré à la hauteur de ce qu'il représente : nous devons le doter d'une forte valeur symbolique ; il ne doit pas être réduit à la remise d'une attestation d'engagement.
Le service civique doit devenir un élément structurant de la vie des jeunes, une étape centrale pour celui ou celle qui le choisit. Dans cet esprit, il doit dès lors donner lieu à des remises solennelles d'attestations d'engagement. Dans une période où beaucoup de questions sont posées quant au sens de l'appartenance à une nation, le service civique est une solution intelligente qui, j'en suis certaine, répondra a...
Madame la présidente, monsieur le haut-commissaire, mesdames les rapporteures, madame la présidente de la commission, mes chers collègues, avec cette proposition de loi sur le service civique, les jeunes disposeront d'un cadre clairement identifié pour s'engager dans un projet collectif d'intérêt général et exprimer leur générosité. À un moment où le chacun-pour-soi et l'individualisme triomphent, nous avons besoin de repères collectifs forts dans notre société. Le service civique, en tant qu'engagement désintéressé au bénéfice de la collectivité, représente une étape importante dans...
Le service civique n'est pas une idée tout à fait nouvelle. Sans remonter à la loi Jourdan de 1798
...nes gens, dans les années 1990, étaient exemptés pour raisons médicales ou réformés pour raisons administratives. Le service national n'a jamais été non plus égalitaire dans la mesure où 80 % des jeunes de niveau « bac plus deux » échappaient au service militaire quand 80 % des jeunes de niveau CAP l'effectuaient. C'est pourquoi nous considérons ce texte comme une première étape vers un service civique obligatoire, universel et aussi égalitaire que possible.
... position sur ce sujet qui a fait l'objet de longs débats en commission. L'amendement n° 76 que je présente et qui a été co-signé par de nombreux collègues ici présents propose de substituer au mot « dix-huit » le mot « vingt-cinq ». Pour plus de clarté, permettez-moi de vous exposer de nouveau le dispositif tel que je l'envisage. Nous avons tenu à distinguer clairement l'engagement de service civique, réservé aux volontaires de seize à vingt-cinq ans, des autres formes de service civique et notamment du volontariat de service civique qui, lui, je vous le rappelle, est ouvert aux personnes de plus de vingt-cinq ans dans la proposition que j'avais initialement soumise à la commission. Le service civique est donc ouvert aux seize-vingt-cinq ans sous la forme de l'engagement de service civique et...
C'était un engagement des principaux candidats à l'élection présidentielle de 2007, y compris Nicolas Sarkozy. Le service civique doit être un moyen privilégié de tisser des liens entre les jeunes et entre les générations. Nous constatons tous sur le terrain que la mixité sociale recule dans notre pays, en raison de la ségrégation urbaine et aussi de l'assouplissement de la carte scolaire dans les collèges.
Si nous voulons que le service civique joue un véritable rôle de brassage social, qu'il soit ouvert largement aux jeunes de toutes origines, de toutes conditions, notamment à ceux issus des milieux les plus modestes, nous devons faire preuve de volontarisme et nous fixer des ambitions très fortes, allant au-delà de l'objectif limité de 10 % d'une classe d'âge. Je rappelle qu'en Allemagne 100 000 jeunes sont concernés par le service ci...
Nous avons souhaité, à travers ce texte, que le service civique se traduise par un engagement plein et entier au sein d'une collectivité ou d'une association. J'en suis persuadé, le service civique sera un puissant levier au service du monde associatif. En revanche, soyons très clairs, le civique volontaire n'est ni du bénévolat ni du salariat.
...ndements en même temps. Si les arguments de Mme la rapporteure me semblent tout à fait légitimes, les miens le sont tout autant, un peu plus peut-être. Vous nous dites qu'il faut que les choses soient claires entre les deux systèmes. Mais la clarté doit-elle conduire à la restriction ? Non. Si vous souhaitez que tous les jeunes de seize à vingt-cinq ans ne pratiquent que l'engagement de service civique, rendez-le obligatoire et ne leur donnez pas la liberté de choisir. Pour ma part, je leur donne la liberté, car ce sont deux options complémentaires. Je suppose que votre but est de voir un maximum de jeunes adhérer à l'engagement de service civique. Si on leur offre le choix entre deux engagements différents, financés de façon différente, cela conduira certainement les associations à favoriser ...
De la même façon, nous n'étions pas favorables à la possibilité de délivrer une attestation de service civique pour les bénévoles.
Monsieur le haut-commissaire, Mme Greff a raison : il faudrait d'abord mettre un peu d'ordre dans le vocabulaire, afin d'éviter toute confusion puisque, d'un côté, on a « l'engagement de service civique » et, de l'autre, « le volontariat de service civique ».
J'en arrive à ma conclusion, madame la présidente. S'il faut veiller à mettre en place des mesures spécifiques de promotion et de valorisation du bénévolat, et mieux reconnaître l'engagement associatif, nous pensons que ce doit être dans un cadre distinct de celui du service civique. Mais nous serons prêts, monsieur le haut-commissaire, à vous accompagner dans ce chantier. Si ce texte n'est pas tout à fait parfait, je tiens à souligner qu'il a été considérablement enrichi par les travaux de tous les membres de la commission.
J'ai compris que l'engagement de service civique était ouvert à partir de l'âge de seize ans, qu'il était indemnisé par l'État et durait de six à douze mois, tandis que le volontariat de service public était ouvert aux personnes de plus de dix-huit ans, que c'est l'organisme d'accueil qui prenait en charge l'indemnité, et qu'il pouvait durer jusqu'à vingt-quatre mois. Fusionner ces deux « produits » ne va pas de soi. Par ailleurs, le milieu as...
...énérale, nous avons insisté sur le fait que cet engagement fort ne devait pas être confondu avec un emploi jeune ou un énième service social. Je vous rappelle que le volontariat associatif, qui n'a pas très bien fonctionné pour différentes raisons, a concerné environ 3 500 personnes en 2008, dont 52 % pour un premier emploi. Aujourd'hui, nous avons la possibilité de flécher le parcours service civique adapté pour les jeunes de seize à dix-huit ans, service civique pour les jeunes de dix-huit à vingt-cinq ans, volontariat associatif pour les plus de vingt-cinq ans et de bien calibrer les choses. J'ajoute que le groupe UMP a confié une réflexion sur le bénévolat, afin de le valoriser, à Mme Marland-Militello et M. Jean-Pierre Decool. Nous soutenons donc l'amendement de Mme Claude Greff, tout...
Permettez-moi de soulever un élément que nous n'avons pas encore abordé, et qui pourrait expliquer le rejet de votre amendement, madame la rapporteure. J'ai expliqué lors de la discussion générale combien il me semblait essentiel que le service civique concerne l'ensemble des jeunes et que nous devions veiller à ce que ce service ne soit pas ghettoïsé, réservé aux jeunes en attente d'insertion professionnelle et que les jeunes non diplômés n'y soient pas surreprésentés. Si cet amendement était adopté, outre que nous sortirions du consensus dégagé en commission, nous serions en totale contradiction avec la perspective, prévue à l'alinéa 11, de ...