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Interventions sur "grèce"

98 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Alain Muet :

En votant ce collectif budgétaire, nous exprimerons notre solidarité avec la Grèce. Cela ne nous empêche pas d'en désapprouver certains aspects comme la fixation des taux d'intérêt et la politique d'austérité. Nous, socialistes, rappelons que l'Union monétaire n'a de sens que si elle s'accompagne d'une véritable solidarité entre ses membres. Dans ce domaine, force est de reconnaître que nous avons encore un long chemin à parcourir. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Chartier :

Notre souhait, partagé sur la plupart des bancs de cet hémicycle, c'est que la Grèce sorte de la situation périlleuse dans laquelle elle se trouve aujourd'hui.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Carré :

Monsieur le président, madame la ministre, monsieur le ministre, mes chers collègues, je ne reviendrai pas sur la situation de la Grèce à proprement parler. On peut cependant s'interroger, comme l'ont fait certains collègues, sur le suivi des conditions d'entrée d'un pays dans la zone euro : cela fait penser à ces concours grâce auxquels les étudiants, une fois qu'ils les ont obtenus après un bachotage de quelques mois, peuvent couler des jours heureux.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Chartier :

...s de la zone euro, et la solidarité européenne doit jouer aussi pour la monnaie. Sans doute aurions-nous dû prendre conscience de cette solidarité bien plus tôt. Cela étant, il n'est jamais trop tard pour bien faire. Le groupe UMP tient tout particulièrement à saluer la démarche de Christine Lagarde s'agissant des pays de l'Eurogroupe, qui permettra à terme, nous le souhaitons tous, de ramener la Grèce à une situation d'équilibre de ses comptes publics, en tout cas de moindre déficit. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) (La motion de renvoi en commission, mise aux voix, n'est pas adoptée.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Carré :

...l'un d'entre eux. Il est impératif que les fonds spéculatifs, qui vont d'une position à une autre et d'un pays à l'autre, craignent à un moment de se faire piéger. Le problème, pour la Banque centrale, est que, ce faisant, elle s'avouerait prêteuse des États en dernier ressort, ce qui est incompatible avec ses statuts. On voit donc l'ampleur des difficultés. Pourtant c'est bien l'euro, et non la Grèce, qui est menacé. L'organisation économique européenne a trouvé sa limite dans le fait que l'euro n'est pas le tout qui transcende les parties et les États. Le FMI intervient aujourd'hui parce qu'il est multinational sans être supranational, et que, autorité publique et émanation de ses membres tout à la fois, il n'empiète pas sur la souveraineté des États. Toutefois, si son intervention résout un...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarietta Karamanli :

...tulé « Prêts aux États membres de l'Union européenne dont la monnaie est l'euro », doté de crédits évaluatifs 3,9 milliards d'euros en crédits de paiement visant à consentir des prêts bilatéraux en vue d'assurer la stabilité économique en limitant les tensions sur les taux d'intérêt de la dette des États en difficulté. Mon propos sera bref et s'articulera autour de trois idées. Aujourd'hui, la Grèce est en difficulté, mais demain, tout autre État de la zone euro pourrait être fragilisé et attaqué. Plus que d'autres, la Grèce est un État dépendant du reste du monde et de l'Europe en particulier. Ce que l'étranger possède en Grèce entreprises, immobilier, actifs financiers est supérieur à ce que les Grecs possèdent dans le reste du monde et ce dont les Grecs disposent au titre du revenu n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Chartier :

Monsieur le président, madame la ministre, monsieur le ministre, mes chers collègues, nous en convenons presque tous, les ministres des finances de la zone euro ont adopté hier à l'unanimité, avec le FMI, un plan historique pour aider la Grèce et, à travers elle, les pays de la zone euro. Ce plan d'aide sur trois ans, concrétisation de la solidarité européenne, s'élève à 110 milliards d'euros, dont 80 milliards mobilisés par les pays de l'Eurogroupe. La France, avec Mme la ministre de l'économie, a été un pays pilote pour cet événement sans précédent : c'est tout à l'honneur de notre pays et de son gouvernement d'avoir su, dès les prém...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarietta Karamanli :

Dans le cas grec, l'écart entre la production intérieure et le revenu national était, à la veille de la crise financière, d'environ 5 %, soit deux fois plus que l'ajustement budgétaire aujourd'hui demandé à la Grèce ! Il peut être encore beaucoup plus important dans des pays ayant tout misé sur l'investissement étranger comme l'Irlande mais celle-ci semble protégée par son caractère de havre fiscal ou encore l'Espagne où les investissements étrangers ont fait flamber les prix des biens et services ! Avec la crise, les créanciers ont demandé à ces économies de rendre plus vite et plus fort ce qu'ils y av...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Chartier :

Chacun, je le sais, sera attentif au respect scrupuleux des engagements de la Grèce : tout à l'heure, en commission, Mme la ministre de l'économie a rappelé les intentions des pays de l'Eurogroupe et du FMI à ce sujet. Il reviendra d'ailleurs à la Commission européenne et au FMI d'y veiller, les décaissements étant conditionnés par le respect du programme convenu. J'en rappelle les principaux aspects ; réalistes mais sévères, ils auront en effet des conséquences pour le peuple ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarietta Karamanli :

... tendant à faire croire que ce seraient les citoyens de chaque État qui paieraient la dette et donc les « fautes » des autres ont joué leur rôle dans l'attentisme ambiant alors qu'il ne s'agit que de prêts. Elles cachent, il est vrai, parfois des stratégies économiques strictement nationales visant, par exemple, la primauté à y exporter. Ainsi, le refus de l'Allemagne de s'engager vis-à-vis de la Grèce n'a fait qu'accroître la spéculation et a contribué à l'endettement du pays ! Par ailleurs, la réaction de la Banque centrale européenne regrettant que le FMI soit sollicité ne peut manquer d'interroger : comment une banque centrale qui refinance au taux de 1 % des banques, qui elles-mêmes financent des spéculateurs, ne pourrait appliquer un taux de refinancement aussi avantageux à un État ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Chartier :

Une telle contagion est-elle vraiment possible ? Il me semble qu'il ne faut pas tout mélanger. La situation des autres pays européens n'a rien à voir avec celle de la Grèce. La crise que ce pays traverse tient à deux raisons majeures, qui en font un cas particulier : l'ampleur de son déficit ; la méfiance suscitée par le doublement de celui-ci de 6 % à 12 % du PIB , en novembre dernier, suite à une revue statistique d'Eurostat. S'agissant du Portugal et de l'Espagne puisque ces deux pays sont dans tous les esprits depuis la dégradation de la note de leur dette ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Chartier :

...nistre, monsieur le ministre, je suis convaincu et le groupe UMP avec moi que vous êtes déterminés à préserver l'attractivité de notre territoire, à conserver et développer le potentiel de croissance de la France et à pratiquer une gestion publique de nature, précisément, à le développer. Aussi le groupe UMP votera-t-il des deux bras ce projet de loi de finances rectificative pour soutenir la Grèce, donc soutenir la France et la zone euro. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Brard :

J'en viens ainsi aux sujets qui me tiennent le plus à coeur. Madame la ministre, vous avez dit tout à l'heure que la BCE avait décidé de ne pas tenir compte des notations. C'est bien, mais pourquoi ne l'a-t-elle pas fait avant que la situation ne se dégrade au point que la Grèce touche le fond ? Vous avez dit que le Portugal ne pourrait pas subir le même sort. Mais aujourd'hui, il emprunte à des taux de 6 ou 7 %. Il est sur la mauvaise pente, car les spéculateurs savent que, pour la Grèce, la tonte sera bientôt terminée et qu'il faut chercher le prochain mouton ! Le Portugal, entre autres, a vocation à l'être. Vous n'avez pas évoqué les pratiques que, pourtant, vous av...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Brard :

...tait là une occasion rêvée pour poser ce genre de problèmes. Mais si j'ai bien compris nous reviendrons à ces questions dans le cadre du projet de loi que nous examinerons en juin. Je ne veux pas allonger le débat, mais je voudrais savoir, madame la ministre, vous qui, bien qu'angliciste, avez assisté à un conseil des ministres allemand, ce qu'il en est de la dette de l'Allemagne à l'égard de la Grèce. Je considère qu'elle doit s'en acquitter. C'est une question économique, financière et morale, et tant qu'elle ne sera pas réglée, une ombre continuera de planer sur l'Europe. Il faut liquider les séquelles du passé. Les Grecs ont payé cher cette période de l'histoire récente. Les Allemands doivent consentir aux Grecs les réparations accordées aux autres, d'autant qu'un accord germano-hellène n'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Brard :

Avec le 24, et c'est tout ! Il s'agit d'améliorer le rendement de l'impôt que les sociétés doivent acquitter dès lors que l'État a joué son rôle d'assureur de dernier ressort au cours de la crise bancaire. Il est normal que l'État reçoive une contrepartie, d'autant que ces établissements vont bénéficier de l'accord avec la Grèce. Nous sommes défavorables au taux d'intérêt retenu, même si c'est vous qui en déciderez en dernier ressort. Nous réaffirmons qu'il n'y a pas de raison que les établissements financiers puissent en bénéficier dans les proportions habituelles.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Brard :

...tre réaction et proposé un taux faible pour qu'elle soit efficace sans être confiscatoire, comme vous le diriez. Vous qui soutenez, chers collègues, ce gouvernement qui a multiplié les discours sur la moralisation du capitalisme et la régulation financière, l'occasion vous est offerte de franchir une étape symbolique. Aujourd'hui, nous constatons tous que les fonds spéculatifs s'acharnent sur la Grèce. L'augmentation des taux consentis au Portugal montre qu'il est aussi menacé. C'est le moment de prendre une décision afin d'adresser un signal à l'égard des mouvements spéculatifs.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

...iser quand les intérêts bancaires sont en cause, comme ils l'ont fait à juste titre lors de cette crise terrible, mais que les discours du Président de la République restent à l'état de voeux pieux lorsqu'il s'agit de prendre des mesures qui changent les choses, notamment la taxe Tobin, reconnue comme l'une des solutions susceptibles de réguler le système. J'ajoute, madame la ministre, que si la Grèce avait la structure économique de la Suède, du Canada ou de la Corée, cela se saurait. En tout cas, ce sont les pires exemples que l'on peut donner car personne ne peut croire que la Grèce nous remboursera comme le feraient la Suède, le Canada ou la Corée qui n'ont pas du tout les mêmes structures. C'est méconnaître la réalité de l'économie de la Grèce et sa situation politique que de penser une t...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLouis Giscard d'Estaing :

...ehors de la zone euro, et je pense en particulier à la Grande-Bretagne, ont connu un autre phénomène que nous avons nous-mêmes vécu au début des années 80, c'est-à-dire une dépréciation de leur devise. Pour la livre sterling, cette dévaluation de fait est de l'ordre de 30 % par rapport au dollar et à l'euro. Ensuite, l'article 1er démontre que cette situation n'avait pas été prévue. Le cas de la Grèce qui nous préoccupe ce soir met en évidence le fait que la parité d'entrée de la monnaie grecque, la drachme, dans l'euro, peut être le point de départ de cette situation car aucun mécanisme d'ajustement à l'intérieur de l'euro par rapport aux parités d'entrée n'est prévu. Enfin, on se rend compte que les instances de contrôle n'ont pas joué le rôle que l'on pouvait attendre, y compris à l'intéri...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Billard :

Madame la ministre, dans un quotidien du soir, vous avez déclaré que ceux qui ne voteraient pas ce projet de loi refusaient en fait de soutenir la Grèce. Je voterai contre ce texte au nom du Parti de gauche, non parce que je refuse de soutenir le peuple grec, au contraire, mais parce que je suis en désaccord avec le système proposé.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Billard :

...rlé des taux d'intérêt. En la matière, il y a une contradiction entre le président du FMI et vous-même. Qui empochera la différence ? Pas le contribuable français ce ne serait pas très moral mais, une fois de plus, les banques françaises qui détiennent une part importante de la dette grecque. Voilà une première raison pour ne pas voter ce texte. Si la BCE avait prêté tout de suite à 1 % à la Grèce, nous n'en serions pas là. L'article 123 du traité de Lisbonne permet d'intervenir en cas de circonstances qui échappent au contrôle du pays concerné. L'Eurogroupe a décidé que l'on n'était pas dans cette situation et donc que l'on ne pouvait pas utiliser cet article. Or il aurait très bien pu décider le contraire. Voilà la deuxième raison pour ne pas voter ce texte. Ensuite, ces prêts dont nous...