Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Interventions sur "patient"

177 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

...ce et l'équité ; aussi sommes-nous déterminés à maintenir le service public. Votre approche libérale, au contraire il ne s'agit pas d'un jugement de valeur , vous conduit à ouvrir le recrutement des directeurs à des personnes qui auront fait, par exemple, des études commerciales et qui, jetant sur l'hôpital un regard avant tout comptable, n'apporteront pas le même soin à défendre l'intérêt des patients. Cette différence d'appréciation, je le répète, est tout à fait normale puisque nos valeurs nous opposent sur l'ensemble du texte.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

...fit à montrer que les choix que le directeur effectuera avec, entre les mains, l'arme terrible de la T2A, auront avant tout pour objectif la rentabilité. Un tel directeur ne portera donc pas le même regard que celui que pourrait porter je dis « pourrait » car, évidemment, rien n'est mécanique un directeur formé à une certaine conception de la fonction publique et qui penserait à l'intérêt des patients avant de penser à l'intérêt financier de l'établissement. Le fond du problème est là ! Madame la ministre, vous avez toutefois entrouvert une porte en évoquant des modules de formation ou de formation à l'emploi. Cette formation je pense que vous serez d'accord avec moi sur ce point ne saurait être dispensée dans le cadre de la formation continue : elle devra être suivie avant la prise de f...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Leonetti :

Cet élément doit donc être pris en compte. Un hôpital n'a pas à être rentable mais il n'a pas vocation non plus à être déficitaire. S'il en était ainsi, cela signifierait que l'hôpital qui ne serait pas déficitaire gérerait son budget en totale indifférence à la souffrance des patients.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Domergue :

Il ne serait pas sain, à mon avis, de cloisonner, ou de renforcer le cloisonnement. Nous n'avons pas voté cette clause pour les professionnels de santé et voici que vous la proposez pour les directeurs d'hôpitaux. Or, si je peux concevoir qu'un praticien qui fait ses armes dans un service y fait aussi sa clientèle, ou sa « patientèle », et qu'il peut l'emmener ensuite dans un établissement privé,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Delaunay :

... morale, éthique, que nous ne devrions pas négliger s'agissant de médecine. J'ajoute que le directeur de l'hôpital a accès aux réseaux de soins et de santé. Il connaît tous les mécanismes de clientélisme dans un sens non péjoratif de l'hôpital et de transfert des malades. Cela aussi est un danger. Il a accès, d'autre part, et c'est un point encore plus délicat, à l'ensemble des fichiers des patients. Il sait que M. ou Mme Untel vient tous les mois dans un service de cancérologie ou en hôpital de jour, très régulièrement, dans un service de maladies infectieuses, et il ne lui est pas très difficile de connaître sa pathologie. Pour toutes ces raisons transfert de services, connaissance des réseaux de soins et secret médical , il est extrêmement important qu'il ne puisse pas ouvrir un étab...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Préel :

...ef de pôle bénéficie d'un cadre administratif compétent sur lequel il aura autorité. Mais celui-ci dépendra-t-il du chef de pôle ou du directeur d'établissement ? Y aura-t-il, madame la ministre, une double hiérarchie pour le cadre administratif confié au pôle ? Il convient également que les moyens financiers attribués lui permettent de réaliser les objectifs médicaux, c'est-à-dire les soins des patients. Il est intéressant d'associer davantage les professionnels libéraux pour participer aux missions de l'établissement, y compris à domicile. Il serait donc souhaitable, pour démontrer qu'il ne s'agit pas que de bonnes intentions, de régler rapidement les problèmes des praticiens à temps partiel. Des engagements ont été pris concernant la prise en compte de leur temps de travail, de leur rémunérat...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarisol Touraine :

Unité de référence pour l'hôpital comme pour les patients, qui vont dans tel service pour se faire soigner pour telle maladie ! Ils ne vont pas se faire soigner dans un pôle !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Pinville :

L'article 8 prône une réactivité accrue des établissements hospitaliers. Si l'intention est louable, il serait important de mettre en avant le respect des droits du patient dans les modalités de sa mise en oeuvre. S'agissant des contrats de pôles, la signature conjointe du directeur, du président de la commission médicale d'établissement et du chef de pôle permettrait de légitimer ce dernier auprès des professionnels de santé. Ces contrats doivent déterminer les objectifs et les moyens du pôle. Le chef du pôle n'apparaît plus alors comme un exécutant. L'engagement...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Debré :

Il suppose une cohésion des services et une synergie des différents médecins au service du patient.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Debré :

... subsistent et, surtout, il importe de conserver l'organisation en place quand la constitution de pôles n'a pas d'intérêt. Je parle ici, non en tant que chef de service, mais en tant que praticien ayant essayé pendant trente ans de rendre des services à des malades. Il est important de le rappeler, car, dans le cadre d'une logique de clinique ouverte, nous ne rendrons plus les mêmes services aux patients. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR, ainsi que sur quelques bancs du groupe UMP.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Génisson :

C'est l'unité pertinente pour le patient. Le malade chronique commencera par dire bonjour à la secrétaire, grâce à laquelle il aura peut-être obtenu un rendez-vous plus tôt, à force d'insistance. Il se rendra ensuite auprès des aides-soignantes, de qui il se sent proche : elles ont une connaissance si intime des malades qu'elles recueillent parfois des informations que les médecins ne parviennent pas à obtenir à travers leurs entretiens...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Néri, président :

L'ordre du jour appelle la suite de la discussion, après déclaration d'urgence, du projet de loi portant réforme de l'hôpital et relatif aux patients, à la santé et aux territoires (nos 1210 rectifié, 1441, 1435).

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Hoffman-Rispal, président :

L'ordre du jour appelle la suite de la discussion, après déclaration d'urgence, du projet de loi portant réforme de l'hôpital et relatif aux patients, à la santé et aux territoires (nos 1210 rectifié, 1441, 1435).

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Préel :

Cet amendement vise à supprimer, à la fin de l'alinéa 2, les mots : « en tenant compte des aspects psychologiques du patient », le rapporteur ayant lui-même rappelé, lorsqu'il a repoussé plusieurs amendements, que la loi ne doit pas être trop bavarde. Or ces mots sont un exemple de bavardage inutile et doivent être de ce fait supprimés, à moins qu'on ne les complète par une référence à l'environnement familial, social ou économique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Asensi :

Cet amendement vise à mentionner également les aspects « sociaux » du patient, qui peuvent être déterminants pour une bonne prise en charge de ceux-ci. L'accueil des publics les plus précaires est pour l'essentiel supporté par l'hôpital public. Cette spécificité doit être prise en compte dans le financement des missions de service public dans la mesure où, prenant de plus en plus d'ampleur, elle exige des réponses appropriées. La pauvreté a notamment des conséquences très...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Delaunay :

Nous avons montré, hier, combien le fait d'être sans logis ou de vivre dans des conditions sociales médiocres modifiait, voire alourdissait la prise en charge des patients, d'où notre volonté d'insister sur ce point. La considération s'impose non seulement du point de vue humain mais également des points de vue financier et médical, en raison des polypathologies dont ces patients sont atteints.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Asensi :

...ur à celui de l'ensemble de l'Île-de-France. Je tiens également à appeler votre attention, madame la ministre, sur le fait qu'un enfant sur quatre y vit en dessous du seuil de pauvreté et que le revenu moyen des habitants de Neuilly est sept fois supérieur à celui de la population de Clichy. Il est donc évident que ces habitants connaissent de grandes difficultés et qu'un accompagnement social du patient est nécessaire. Y renoncer créerait des inégalités supplémentaires aux dépens des publics les plus défavorisés, non seulement en Seine-Saint-Denis mais, plus généralement, en France. (L'amendement n° 928 n'est pas adopté.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Asensi :

...nous proposons de distinguer deux catégories de missions de service public, les unes obligatoires, et les autres, en quelque sorte facultatives. Ainsi, les établissements privés qui accepteraient de remplir de telles missions s'acquitteraient obligatoirement et au minimum des cinq missions : permanence des soins, actions d'éducation et de prévention pour la santé et leur coordination, accueil des patients en situation de précarité, actions de santé publique et, enfin, actions de prévention en matière de santé environnementale. Les autres missions, de la sixième à la neuvième, restent, pour leur part, facultatives. C'est seulement s'ils acceptent de participer aux cinq premières missions, manifestant ainsi nettement leur intérêt pour les actions de santé publique et d'intérêt général, que les éta...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marie Rolland, rapporteur de la commission des affaires culturelles, familiales et sociales :

En effet, comme cette philosophie fait prévaloir l'intérêt du patient, il convient de pouvoir répondre à la carte à ses besoins. Il serait donc regrettable que l'on puisse se passer de la collaboration d'établissements privés dans l'incapacité de remplir la totalité des missions de service public. En outre, il ne faut pas donner dans la caricature. Les missions de service public seront déléguées par le directeur général de l'ARS. Il ne saurait donc être question p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Préel :

car ce n'est pas à moi d'en décider. Je suppose que, dans sa grande sagesse, Mme la ministre précisera ce point par décret. Si cet amendement ne résout pas tous les problèmes, il me paraît néanmoins important, car il est essentiel que, dans les établissements de santé publics et privés, les patients puissent avoir accès à des soins à des tarifs remboursables.