Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Interventions sur "patient"

177 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Mallot :

Les infections nosocomiales doivent toucher environ 4 000 patients par an, ce qui est déjà trop, assurément. Mais, quand on en a pris conscience, le plus important est de s'organiser pour réduire leur nombre. Selon le discours à la mode, il faudrait sanctionner : trouver le coupable et punir. Est-ce l'objectif ? Non, le maître mot doit être la prévention. Détectons les cas, analysons-les et prenons les mesures, les précautions qui les empêcheront de se produire...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoland Muzeau :

...es , le pouvoir qui sera accordé au futur directeur, lui-même sous la coupe du directeur de l'ARS, ne laissera que très peu de place au dialogue. Madame la ministre, les médecins des hôpitaux publics ne souhaitent pas être un simple rouage de l'hôpital. Ils en sont des acteurs majeurs, ils sont des partenaires essentiels de la réussite d'un projet de santé. Ils sont les garants de l'intérêt des patients et du service public qui leur est dû. Aussi ne pouvons-nous que partager l'inquiétude de la communauté médicale et regrettons-nous que vous ayez choisi la voie de l'autoritarisme. Dans la gestion de l'hôpital public, les médecins attendent d'être écoutés et non caporalisés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Delaunay :

Je pense aussi à la déclaration de M. Juvin qui a affirmé que 10 000 ou 13 000 patients mouraient chaque année à l'hôpital à cause d'erreurs médicales. Cette déclaration très grave confond plusieurs éléments. Les erreurs existent et tout le monde a conscience que le métier de médecin hospitalier est un métier à haut risque : il faut pouvoir l'exercer dans des conditions de travail satisfaisantes et non pas selon la logique du rendement, comme le laissent craindre les contrats dont...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Brard :

J'en ai déjà parlé à la tribune, et, bizarrement, je n'ai jamais été mis en cause pour ces propos. Quand, pour rendre service, on autorise des patients à rentrer chez eux pour un week-end prolongé, vérifie-t-on bien que les journées ne sont pas facturées ? (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Remarquez la forme interro-négative de ma phrase ! Je vois, madame la ministre, que vous comprenez à demi-mot ce que je veux dire, et que vous vous demandez si vous allez m'approuver. On est très sévère avec les médecins, que l'on jette en pâture à...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Génisson :

Pour un malade en urgence vitale, on a beau faire le meilleur diagnostic et administrer les traitements les plus appropriés, si l'infirmière ou le médecin fait une faute d'asepsie, si la salle de déchoquage n'est pas d'une propreté irréprochable, ce patient très fragile risque d'être contaminé par une infection, ce qui peut avoir des conséquences dramatiques. Il y a donc une chaîne de soins, des compétences et des responsabilités partagées. L'amendement qui vous est proposé est fondamental pour remotiver l'ensemble du personnel hospitalier, qui en a assez d'être cloué au pilori et de voir la qualité de son travail mise en doute. (Applaudissements s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Brard :

... mon amendement. La politique de qualité ne doit pas se limiter à la seule qualité des soins et à la lutte contre les maladies nosocomiales, même si cela est sans aucun doute très important. Cela dit, pas de démagogie, il ne faut pas laisser croire que la mort n'existe plus à l'hôpital. La politique de qualité des établissements de santé doit aussi prendre en compte l'accueil et l'information des patients, et l'accès à leur dossier médical. C'est une demande constante qui ne peut être ignorée. Qui n'a pas, un jour, été confronté à des difficultés pour obtenir des renseignements de la part du corps médical ou pour accéder à son dossier ? Ce n'est pas de la mauvaise volonté de la part du corps médical, mais il faut du temps pour répondre dans un domaine où les réponses ne sont jamais simples. La c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Brard :

...urires.) Je parle de l'accueil, de l'information et du droit d'accès au dossier médical. C'est autre chose. La qualité des soins est supposée acquise. Les commissions de relations avec les usagers font un excellent travail, je l'ai vécu à l'hôpital de ma ville, à Montreuil. Il faut garder cela, tout en l'améliorant si possible. Mais je parle d'autre chose : de l'information, du droit d'accès des patients à leur dossier. N'allez pas me faire croire que vous n'avez pas compris ce que je propose dans mon amendement. D'ailleurs, je vois à votre regard malicieux, madame la ministre, que vous avez parfaitement compris mais que vous avez décidé de ne pas brancher le sonotone. (« Comment ? » et sourires sur les bancs du groupe SRC.) (L'amendement n° 937 n'est pas adopté.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Brard :

Sans être une grande révolution, capable de rétablir l'équilibre financier de la sécurité sociale, l'emploi des médicaments génériques doit être une source d'économies. Nous connaissons la pression extraordinaire, parfois excessive, exercée par la sécurité sociale sur les pharmaciens vos anciens collègues, madame la ministre. Alors que l'on incite les médecins de ville et les patients à utiliser les génériques, il semble que le recours aux génériques dans les hôpitaux ne soit pas aussi fréquent. Sans doute serait-il intéressant d'analyser les raisons de cette situation, afin de trouver des solutions redoute-t-on un risque de confusion d'une spécialité présentée sous plusieurs emballages ? et d'envisager, à terme, une meilleure utilisation des génériques, moins coûteux. M...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Brard :

C'est la raison pour laquelle j'avais utilisé l'adverbe « notamment ». Je suis, en effet, conscient des contradictions qui peuvent exister. De ce point de vue, il en va des pharmaciens hospitaliers comme des médecins de l'hôpital public. Ils ont le souci de gérer au plus juste, en assurant aux patients la meilleure qualité de soins Compte tenu de vos propos et comme vous prenez en compte nos préoccupations, je retire l'amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Brard :

...es et leur amélioration. Si ces deux impératifs de l'hôpital soins et bonne gestion ne sont pas clairement distingués, les considérations budgétaires risquent d' influer sur les pratiques médicales, ce qui est intolérable. Or ce n'est pas une vision d'apocalypse, madame la ministre : il suffit de regarder ce qui se passe en Grande-Bretagne, par exemple, où l'on tient même compte de l'âge des patients, pour savoir si le serment d'Hippocrate doit s'appliquer ! Il faut tout faire pour que, chez nous, nous n'en arrivions pas à de telles extrémités, inadmissibles du point de vue de nos valeurs et de leur mise en oeuvre dans le champ de la santé. C'est pourquoi nous vous proposons d'affirmer la prédominance des soignants sur les questions les concernant en écrivant que la CME ne se contente pas d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Delaunay :

Notre amendement a le souci d'associer à la qualité des soins la qualité des conditions d'accueil et de prise en charge des usagers qui sont, vous le savez, extrêmement importantes lorsqu'un patient arrive dans ce monde difficile, déroutant et agressif qu'est l'hôpital. Nous souhaitons que la commission médicale d'établissement élabore pleinement ce qui dépend aussi de la qualité, c'est-à-dire l'accueil et la prise en charge des « usagers », en regrettant que, même nous, nous ayons, dans notre exposé sommaire de l'amendement n° 1107, utilisé ce terme épouvantable d' « usager » !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marie Rolland, rapporteur de la commission des affaires culturelles, familiales et sociales :

...alité, outil indispensable à l'amélioration de l'information mais surtout de la qualité. Dans un souci de transparence, notre objectif est de disposer, pour chaque établissement de santé, d'un tableau de bord de pilotage de la qualité. D'ores et déjà, la plateforme PLATINES est accessible par internet. Il s'agit également de mieux informer les médecins traitants, afin qu'ils fassent entrer leurs patients dans la bonne filière dès le départ. Notre amendement vise ainsi à rendre obligatoire, pour chaque établissement de santé, la mise à disposition de ces informations au public. J'ajoute, madame la présidente, que la commission a accepté un sous-amendement de M. Tian et M. Le Fur, précisant que ces résultats devraient être publiés chaque année.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Delaunay :

Comme on le sait, l'accueil et la prise en charge des usagers sont essentiels : les patients, vulnérabilisés par leur maladie, sont souvent déroutés par ces structures complexes que sont les hôpitaux et ils les considèrent parfois comme étant agressives. M. le rapporteur parlait de rendre obligatoire le livret d'accueil, déjà prévu dans la charte des droits du malade. Je pense que ce serait particulièrement opportun car, malheureusement, certains établissements davantage les structur...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Génisson :

...e nous revendiquons doit pouvoir reposer sur des supports tels que le livret d'accueil. Nous savons que 50 % à 70 % des personnes se rendent aux urgences alors que leur état nécessite un autre type de prise en charge. Dans un circuit qui ne correspond pas à leur pathologie, elles se sentent forcément perdues. En outre, même si les soins qui y sont prodigués sont de qualité, la prise en charge du patient n'est pas satisfaisante puisque, à sa sortie des urgences, il ne reçoit plus de soins. Il n'y a pas de notion de médecin traitant. Dans ces conditions, il est nécessaire de retenir cette disposition de bon sens, qui, du reste, n'a rien de contradictoire avec vos objectifs, madame la ministre. (Les amendements identiques nos 288 et 1107 sont adoptés.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRudy Salles, président :

L'ordre du jour appelle la suite de la discussion, après déclaration d'urgence, du projet de loi portant réforme de l'hôpital et relatif aux patients, à la santé et aux territoires (n°s 1210 rectifié, 1441, 1435).

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Paul :

... santé, l'offre de soins est un moment majeur pour faire des choix, pour décider des orientations et pour construire de nouveaux outils. En dépit de cela, ou plutôt à cause de cela, il est de notre responsabilité de vous demander solennellement de ne pas ouvrir ici un débat que ce texte, en l'état, ne prépare pas, ne mérite pas et qu'il rend même impossible. En effet, le projet de loi « Hôpital, patients, santé et territoires » n'est ni à la hauteur des attentes des Français ni à la mesure des promesses de la communication du Gouvernement. C'est pourquoi nous défendons cette question préalable. On attendait la fin du laisser-faire. À l'évidence, les corporatismes sont en embuscade. On attendait un courageux effort d'innovation, mais les questions les plus graves sont évitées. Votre énergie, mad...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Paul :

...tion négociée. C'est vrai de Carhaix à Lannemezan et de Clamecy à Châtillon-sur-Seine. On ferme un service hospitalier, une maternité ou un bloc, y compris lorsque rien ne peut leur être reproché. Dans le même temps, vous fermez aussi un tribunal, une caserne ou, plus souvent encore, une école. Le sentiment d'abandon s'installe alors dans les territoires concernés, les équipes se disloquent, les patients s'inquiètent. Les médecins les plus proches voient là un précieux support disparaître et l'attractivité du territoire est en cause pour les citoyens comme pour les professionnels.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Paul :

...Français percevant moins de 1 200 euros par mois se déclarent insatisfaits de leur état de santé. Le renoncement aux soins devient monnaie courante. Face à l'augmentation du reste à charge, vous proposez la hausse de l'aide à la mutualisation. Il reste qu'un très grand nombre de Français sont peu ou mal couverts. Selon l'étude de l'OFCE parue en septembre 2008 sur la participation financière des patients et l'équilibre de l'assurance maladie, 32 % des personnes sans assurance complémentaire refusent de se soigner. L'augmentation des tarifs, l'insuffisance de prise en charge de nombreux frais, dentaires et optiques en particulier, l'étude de la DRESS du mois d'octobre 2008 le rappelle, font partie des causes de la fracture sanitaire. Entre le logement, les dépenses alimentaires, le prix du carb...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Paul :

...rt médical, les hôpitaux engorgés, les dépassements d'honoraires. Il fallait donc tenter d'échapper à la spirale des réformettes que vos trois prédécesseurs ont enchaînées depuis 2002. Des choix contestables doivent être dénoncés, car les tabous sont toujours là. Je désigne là les sur-rémunérations, sortes de bonus d'une minorité de médecins, pratiquées, souvent en situation de monopole, sur des patients captifs.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Jardé :

et c'est un réel problème dans notre pays car les patients sont dès lors obligés d'aller dans les services d'urgence. Ils remplissent ces services avec leur demande de soins non urgente, ce qui provoque des files d'attente inacceptables. Ils sont inquiets également en raison du problème de la démographie. Dans la Somme, par exemple, nous avons encore trois cantons sans aucun médecin, et ce n'est pas du tout acceptable. Ils sont inquiets aussi s'agissa...