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Interventions sur "énergétique"

126 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Lassalle :

...rappelé que le pétrole provenait des pays à risques, contrairement à l'uranium, qui se trouve dans des pays sûrs, comme le Canada. J'ai été plusieurs fois à Tchernobyl, qui était situé assurément dans une zone à risques : il n'y a strictement plus rien à y voir, sinon la mort, encore la mort et toujours la mort ! Il est vrai que le nucléaire nous garantit aujourd'hui une très grande indépendance énergétique : toutefois que se passera-t-il le jour où un problème surviendra ? Le monde libéral était très bien, lui aussi, jusqu'au jour où il s'est mis à craquer de partout ! Imaginons qu'un commando terroriste s'en prenne à une de nos centrales nucléaires : que ferons-nous ? Nous n'avons pas de ressources énergétiques, c'est vrai. Le gouvernement allemand avait essayé d'en trouver de nouvelles et il n'y ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob, rapporteur de la commission des affaires économiques, de l'environnement et du territoire :

... mais le seuil de 50 kilowattheures subsiste bien. Laissez-moi vous rappeler ce que vous a expliqué M. Ollier puisque vous semblez avoir un peu de mal à suivre notre raisonnement. Nous partons du principe qu'on ne doit pas choisir un type d'énergie plutôt qu'un autre. Nous nous cantonnons aux objectifs du Grenelle qui consistent à développer les énergies renouvelables et à baisser la consommation énergétique ainsi que les émissions de gaz à effet de serre. Voilà notre logique. Or, on sait pertinemment que s'il n'existe aucune possibilité de modulation, 50 kilowattheures en énergie primaire deviendront 20 kilowattheures en énergie finale puisqu'il faut diviser le premier chiffre par 2,58.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Brottes :

...fera de mal à personne d'isoler au maximum les bâtiments. Cet objectif est ambitieux et il faut donner un signal à la filière du bâtiment. Si nous ne sommes pas exigeants, nous aurons du mal à atteindre l'objectif fixé par le Grenelle, d'autant que ces mesures coûtent cher, nécessitent de nouveaux matériaux, de nouveaux procédés. Ensuite, monsieur le président Ollier, quand on évoque une filière énergétique on ne doit pas se focaliser uniquement sur le produit final. La manière dont on produit l'énergie fait intégralement partie de la filière. Or, vous raisonnez en termes d'« énergie utilisée », ce qui ne me paraît pas pertinent. On doit prendre en compte la manière dont l'électricité utilisée a été produite ici par le gaz, là par l'énergie thermique à flamme, là par l'énergie éolienne, là encore ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Tourtelier :

Mais pas du tout ! L'ADEME nous dit que nous sommes incapables d'atteindre le but que nous nous sommes fixé. Dans un souci de bonne volonté, nous avons essayé d'amender le texte. La phrase selon laquelle « chaque filière énergétique devra en tout état de cause réduire au moins de moitié en moyenne la consommation maximum d'énergie », faisant allusion aux réglementations thermiques actuelles dont tout le monde sait qu'elles sont inadaptées, a induit les gens en erreur. Nous avons tous reçu des courriels à ce sujet. La réglementation thermique de 2005 avantage en effet l'énergie électrique dont le coefficient est de 240 alors ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Tourtelier :

...onsommation. Le fait d'installer le chauffage électrique dans trois quarts des maisons n'est pas admissible. Aussi, une fois que le respect du seuil des 50 kilowattheures a contraint à des travaux d'isolation, il convient de laisser le choix des équipements utilisés en matière d'énergie. Ainsi, si l'on souhaite utiliser une pompe à chaleur, on disposera d'un équipement performant du point de vue énergétique. C'est donc bien le texte du Gouvernement, calqué sur celui du Grenelle, qui est le meilleur.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Yves Le Déaut :

On peut garder l'objectif fixé par le texte, auquel je suis favorable, tout en utilisant du chauffage électrique. Quand j'étais président d'un office HLM, j'ai bâti des maisons qui étaient à haute performance énergétique, avec du solaire thermique et du chauffage électrique, en appoint, et, à mon avis, c'était aussi bien que du gaz. Aujourd'hui, notre volonté est de réduire notre consommation de gaz. Malheureusement, alors que nous nous apprêtons à supprimer deux ou trois centrales à charbon, nous lançons des études pour construire dix centrales à gaz en France. Je ne suis pas contre l'éolien, je pense qu'il fau...