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Interventions sur "publicitaire"

160 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Bloche :

Il a déclaré en effet que le produit des deux taxes qui seront créées sur les ressources publicitaires des chaînes privées, mais également sur le chiffre d'affaires des fournisseurs d'accès et des opérateurs de télécommunications serait affecté à un fonds pour la création. Or ces taxes ne sont créées que pour répondre à la nécessité de compenser l'absence de ressources publicitaires après vingt heures. Ce fonds pour la création n'existe que dans l'esprit de M. Lefebvre ; ce n'est qu'une illusion....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Mathus :

Au lieu de réfléchir à l'identité de la télévision publique, on n'a cherché qu'à couper son financement et à le détourner vers les chaînes privées. Enfin, sus aux idées reçues ! Ce texte contient une contradiction flagrante : d'une part, il propose de supprimer la publicité parce qu'elle nuirait à la qualité des émissions de télévision ; d'autre part, il organise un véritable déluge publicitaire sur les chaînes privées, par l'introduction d'une deuxième coupure de publicité, le passage de l'heure glissante à l'heure d'horloge, l'autorisation du placement de produits et le relèvement du plafond publicitaire à douze minutes par heure. Est-ce à dire qu'aux yeux du Gouvernement, nos chaînes privées seraient condamnées à la médiocrité à laquelle il ne cesse d'assimiler la publicité ? Vous ne ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Françaix :

et ce n'est pas aux Français de financer le manque à gagner publicitaire en acquittant des taxes. Le service public n'a pas à payer pour le privé, car c'est TF1 qui a raté son virage technologique, qui a très mal prévu l'évolution de la télévision et fait preuve d'immobilisme.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Françaix :

Et l'on prétend soudain que la seule solution est de mettre à contribution le service public par de nouvelles coupures publicitaires qui assureront de grosses coupures à TF1 ! Soyons clairs : dans le cas des radios locales, jamais RTL passé de 50 % d'audience à l'époque à 18 ou 19 % aujourd'hui ou Europe 1 n'ont réclamé d'argent en arguant de l'extension du nombre de radios, analogue à l'augmentation du nombre de chaînes depuis l'apparition de la TNT ! Ces radios ont su trouver des solutions, en entreprises modernes. L'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Bloche :

Il aurait anticipé et la crise financière et la récession économique, la baisse d'activité des entreprises et, en conséquence, la diminution de leur budget consacré à la communication, et donc la baisse des ressources publicitaires ! Quel visionnaire !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Bloche :

Le rapport Copé a été remis en juin au Président de la République et celui-ci a fixé la date d'entrée en vigueur de la mesure au 1er janvier 2009. M. de Carolis a ensuite obtenu cinq jours supplémentaires, à cause des fêtes, et le couperet tombe le 5 janvier. Nous nous trouvons dans une situation extrêmement grave puisque des ressources publicitaires vont manquer à France Télévisions et que nous ne savons pas si la compensation de la perte de recettes sera financée par les taxes sur les fournisseurs d'accès à Internet et les opérateurs de télécommunications, tout simplement parce que le juge constitutionnel ne se sera pas prononcé le 5 janvier.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNoël Mamère :

En tout cas, nous n'avons pas des têtes de gauchistes. Nous défendons l'intérêt public contre le hold-up qui est commis sur le secteur public pour faire des cadeaux au secteur privé. Comme l'a dit Didier Mathus, c'est un déluge publicitaire qui va tomber sur TF1 et les chaînes privées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Braouezec :

À cette heure-là, les enfants n'ont rien à faire devant la télévision. Le Président de la République a dénoncé le caractère nocif de la publicité. Pour ma part, j'irai plus loin en disant que certains messages publicitaires contiennent de la violence, pas seulement au niveau des images, mais en raison de ce qu'ils représentent. Dès le mois d'octobre, on peut voir à la télévision des publicités sur les jeux de Noël les plus sophistiqués. Alors que nombre de familles n'ont pas les moyens d'acheter des jouets à leurs enfants, on crée ainsi de la frustration et de la violence. Il ne faut donc pas s'étonner de voir ensu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Mathus :

...ressources lui garantissant son indépendance sans que la publicité pèse de façon excessive sur les choix éditoriaux du groupe. Il est donc parfaitement fallacieux de prétendre que l'objectif de cette loi était de faire un premier pas en direction de la suppression de la publicité. Une telle suppression n'a jamais été envisagée. Jean Dionis du Séjour a eu raison d'aborder la question des créneaux publicitaires. Il est vrai que la tranche entre dix-huit et vingt heures sera un aspirateur à tarifs publicitaires. Si vous regardez un peu la télévision, vous aurez remarqué que dans le « 19-20 » de France 3, le rappel des titres régionaux de dix-neuf heures cinquante-cinq a disparu car ces cinq minutes, placées juste avant l'heure fatidique de la suppression de la publicité, valent de l'or. Voilà d'ores et ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Françaix :

...Sarkozy s'apprête à prendre des décisions aussi mauvaises pour la presse que celles qu'il voudrait nous faire adopter aujourd'hui sur l'audiovisuel. Tel est le cadre dans lequel on décide de supprimer la publicité du service public, tout en affirmant qu'elle se répartira de façon intelligente entre la presse, la TNT, la radio et les autres formes de télévision. S'il se trouve dans l'hémicycle un publicitaire, un directeur commercial ou un ancien directeur de marketing, il lui sera facile de nous dire qu'il existe des formes différentes de publicité et que, notamment, la publicité de notoriété n'est pas la même que la publicité d'affichage. Il est donc évident que la publicité du service public ne pourra pas se reporter sur la presse quotidienne et ne le fera que très rarement sur la presse hebdomada...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarcel Rogemont :

vous allez, par le biais de cette loi, augmenter de 50 % le temps publicitaire sur TF1 puisque vous allez le faire passer de six à neuf minutes par heure. Si vous trouvez que la publicité est inadmissible pour France Télévisions, vous êtes en train de foutre en l'air TF1 ! (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Bloche :

...se financière et la récession ne faisaient pas la une de l'actualité. Qu'en dire, donc, au moment où nous en débattons au Parlement ? Les 56 % de Français qui refusent cette réforme et 14 % sont sans opinion estiment que les priorités budgétaires de la puissance publique doivent avant tout viser à la satisfaction de tant de besoins ô combien primordiaux ! Or, paradoxe étonnant, les ressources publicitaires ne gênaient personne ! En outre, tout le monde comprend que l'alignement de la redevance évoquée déjà cet après-midi lors de l'examen de la loi de finances rectificative au niveau allemand ou britannique, ou même sur une moyenne européenne, serait ressenti par nos concitoyens comme une atteinte à leur pouvoir d'achat.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Pupponi :

...République a décidé de faire droit à leur demande et d'anticiper un vote du Parlement de façon que le produit de la publicité tombe dans leurs caisses à partir du mois de janvier 2009. Seulement, entre le moment où la décision a été prise et celui de la présente discussion, la crise économique est survenue. Nous faisons donc une sorte de cadeau empoisonné à ces sociétés privées, car les recettes publicitaires qu'elles vont encaisser, supérieures à ce qu'elles sont aujourd'hui du fait de l'interdiction de la publicité à certains horaires sur l'audiovisuel public, ne seront toutefois pas à la hauteur de leurs espérances. Elles font d'ailleurs déjà valoir que, de leur point de vue, la fameuse taxe qui devrait financer l'audiovisuel public est trop importante par rapport à leur business plan pour 2009. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Pupponi :

... avez été ministre de la ville. Certaines communes, par le biais de dossiers de renouvellement urbain, demandent quelques dizaines de millions d'euros pour rénover les écoles publiques dans les quartiers les plus défavorisés. Or, le Gouvernement ou l'ANRU nous répondent qu'il n'y a pas d'argent, l'année même où l'on décide de donner 450 millions de plus à l'audiovisuel pour compenser les recettes publicitaires que l'on aura données à l'audiovisuel privé. Ne serait-il pas plus raisonnable, dans ces moments de crise, de pénurie,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Pupponi :

...dre quelques années que l'activité économique reprenne ? Il serait préférable de consacrer le peu de moyens dont on dispose à des secteurs où, a priori, ils seront le plus efficaces, c'est-à-dire à l'éducation notamment, et de permettre la rénovation d'écoles publiques dans certains quartiers populaires, plutôt que de donner de l'argent à l'audiovisuel public pour compenser les pertes de recettes publicitaires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Braouezec :

...moment où les enfants partent à l'école ? Ça, cela aurait été intelligent, cela aurait répondu aux missions de service public qui sont celles de France Télévisions ! J'en profite, madame la présidente, pour regretter que deux de nos amendements soient tombés sous le coup de l'article 40. Le premier visait, rejoignant ainsi la préoccupation de notre collègue Dionis du Séjour, à diminuer les temps publicitaires de manière graduelle jusqu'en 2012. On nous a opposé l'article 40, car cette diminution graduelle devait être compensée au niveau des finances publiques. Le second proposait la compensation totale, intégrale. Nous mettons là le doigt sur quelque chose de très pernicieux et très pervers : vous ne vous engagez pas à la compensation globale, intégrale, du manque à gagner de France Télévisions prov...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Kert, rapporteur de la commission spéciale :

Comme je le disais à Christian Paul, nous ne rencontrons pas les mêmes personnels. D'autre part, nous avons réalisé que la régie publicitaire de France Télévisions se mettait en ordre de bataille dans de nouvelles dispositions. Nous avons donc estimé, effectivement, qu'il n'était pas nécessaire de maintenir cette date de septembre 2009.