Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Interventions sur "prime"

130 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Garrigue :

...re la part relative de ces droits ? Quelle forme doivent-ils revêtir ? Comment les identifier ? Là encore, le dialogue entre les partenaires sociaux paraît le cadre le plus légitime pour progresser. Encore faut-il que la question soit clairement posée et que le cadre législatif le permette. On le voit, le débat sur le partage de la valeur ajoutée aurait mérité davantage que l'annonce de quelques primes. Il est regrettable qu'une démarche visant seulement l'impact médiatique n'ait permis de développer ni le débat préalable ni le dialogue social qu'un tel thème exigeait. Peut-être les débats nous permettront-ils enfin d'y parvenir.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Orliac :

... des promesses. Lorsque, passé l'effet d'annonce, les Français découvriront la réalité de la manoeuvre, ce sera alors la déception, voire la colère. Ce n'est pas responsable. Monsieur le ministre, avec ce premier projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale de l'histoire parlementaire, vous entendez essentiellement faire passer deux messages aux Français : la création d'une prime mot magique pour les salariés, et la maîtrise des dépenses de santé par une rigueur extrême, injuste et dangereuse. Formidable texte qui permet à la fois de se présenter comme rigoureux et d'annoncer la distribution prochaine de primes ! C'est donc sur ces deux points que je m'exprimerai au nom des députés radicaux de gauche. Monsieur le ministre, vous vous félicitez du respect de l'ONDAM ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Orliac :

...plus en plus nombreux à se diriger vers l'hôpital, accroissant d'autant la charge de travail pesant sur un personnel surchargé et déconsidéré, notamment par une loi HPST qui devait tout régler et qui ne parvient toujours pas à s'appliquer. Il faut de nouveaux textes, toujours en navette, pour tenter de remédier aux carences du premier. La mesure centrale de ce texte est bien l'instauration d'une prime plafonnée à 1 200 euros par an, exonérée de cotisations sociales, pour quelques salariés chanceux. Cette prime, dont devaient initialement bénéficier huit millions de salariés, vous la destinez finalement aux seuls salariés travaillant dans une entreprise de plus de cinquante salariés et dans laquelle les dividendes attribués aux actionnaires ont augmenté par rapport à la moyenne des deux années ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Mallot :

Mon intervention est fondée sur l'article 58-1 de notre règlement, concernant le déroulement de nos travaux. Chacun a bien noté que nous discutons ce soir d'un texte chargé de mettre en oeuvre la volonté explicite du Président de la République, plus haut personnage de l'État, qui a lui-même déclaré vouloir l'instauration de cette prime. Je constate avec vous que les députés de la majorité sont totalement absents de l'hémicycle. Aucun député de l'UMP ni du Nouveau Centre ne siège parmi nous.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Dumont :

sans que vous interveniez. Constat accablant pour ceux qui s'affichaient comme les défenseurs du pouvoir d'achat. Motivé par une grande générosité d'âme ou, plus sûrement, par la proximité de la prochaine élection présidentielle, le chef de l'État a sorti de son chapeau la prime à 1 000 euros. La belle annonce, le joli de coup de « com » ! Les Français allaient applaudir ce nouveau tour. Leur problème de pouvoir d'achat allait enfin être réglé par la « prime magique ». Trop tard, mille fois trop tard ! Ils n'y croient plus ! Ils y croient d'autant moins que, depuis ce coup de pub, ils ont assisté, jour après jour, au désormais traditionnel cafouillage entre membres du G...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Dumont :

En moins de deux mois, plus des trois quarts des salariés sont passés à la trappe. Moins d'un salarié sur quatre pourra, peut-être, bénéficier de cette prime, soit 15 % de la population active.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Dumont :

La faute à pas de chance ? Non, la faute à un dispositif inique et injuste ! Cette prime est inique et injuste parce que, dans les entreprises de moins de cinquante salariés, elle sera versée uniquement si l'employeur le décide. On imagine déjà l'impact possible sur les négociations salariales de cette prime distribuée « au bon vouloir ». Elle est inique et injuste parce que, dans les grandes entreprises, elle sera obligatoire uniquement si leurs dividendes sont « en augmentation pa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Dumont :

Au final, mais vous le saviez déjà, peu de salariés verront la couleur de cette fausse prime et peu obtiendront le versement de l'intégralité des 1 000 euros.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Dumont :

Vous défendez un texte indéfendable. Un tel absentéisme en est une preuve de plus. Ce dispositif va diviser les salariés, qui réclament avant toute chose de vraies augmentations de salaires sur leur feuille de paye. Enfin, puisque nous sommes dans le débat sur la sécurité sociale, cette prime sera également un sale coup porté au financement de celle-ci puisqu'elle sera exonérée de cotisations sociales pour les entreprises. Je résume : ni prime ni 1 000 euros pour la très grande majorité des salariés de ce pays. Tout ça pour ça ! Il ne s'agit ni plus ni moins vous l'avez d'ailleurs avoué d'entrée de jeu, monsieur le rapporteur que d'une nouvelle niche sociale, au bénéfice des entr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSimon Renucci :

..., ce projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale est l'occasion d'un double constat : la baisse du pouvoir d'achat et la stagnation des salaires. Je vais commencer mon intervention en rappelant que la situation actuelle des Français mérite la transparence et toute notre attention. La précarité croissante des ménages, des jeunes, des personnes âgées nous interpelle tous. La prime promise par le Gouvernement doit être décrite comme ce qu'elle est réellement, c'est-à-dire une réponse ponctuelle qui ne concernera que peu de salariés, ne sera pas équitable et ne répondra pas aux problèmes posés par la crise, le chômage et la baisse du pouvoir d'achat. Si l'on peut comprendre l'attente des Français face à une telle annonce, nous leur devons la vérité. Tout d'abord, la prime ...