145 interventions trouvées.
Nous ne pourrons pas conduire la politique d'intégration dont notre pays a besoin si nous ne menons pas, dans le même temps, une action résolue et sans faiblesse contre l'immigration clandestine. En effet, nos efforts pour intégrer l'immigration légale seront vains si nos procédures d'éloignement des étrangers en situation irrégulière restent aussi peu efficaces.
...ntrairement à ce que l'on peut entendre ici ou là, la France reste plus que jamais une terre d'accueil de l'immigration puisque près de 200 000 titres de séjour sont délivrés chaque année. Notre pays figure ainsi au deuxième rang mondial, derrière les États-Unis, pour l'accueil des réfugiés. Cette volonté d'accueil des étrangers doit perdurer. Néanmoins, cela ne pourra se faire au détriment de l'intégration. En effet, notre cohésion sociale ne s'est pas bâtie sur une juxtaposition de communautés mais sur un souhait d'intégration totale de chaque citoyen dans la communauté nationale. Les politiques d'immigration et d'intégration vont de pair et doivent donc impérativement être envisagées ensemble. Je me réjouis, monsieur le ministre, de constater que c'est précisément la logique du texte que vous sou...
Il s'agit de protéger l'autorité de l'État, mais également d'être cohérent avec notre conception de la nationalité. En effet, comment prétendre appartenir à une nation alors que l'on porte atteinte à la vie des personnes qui en représentent l'autorité et en assurent le fonctionnement ? Enfin, même si l'immigration va de pair avec l'intégration nationale, ce serait une erreur de ne pas envisager la question de l'accueil des étrangers à l'échelon européen. L'importance de ce projet de loi tient également à ce qu'il reflète l'engagement de la France à promouvoir une politique européenne commune en matière d'immigration en permettant la transposition des directives « carte bleue », « sanction » et « retour ». Le texte va d'ailleurs au delà...
en annonçant pudiquement qu'il est « relatif à l'immigration, à l'intégration et à la nationalité ». Mais c'est en fait contre l'immigration, contre l'intégration et contre l'accès à la nationalité que ce projet de loi est dirigé. C'est la cinquième fois en sept ans
La discussion générale est close. La parole est à M. Éric Besson, ministre de l'immigration, de l'intégration, de l'identité nationale et du développement solidaire.