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Interventions en hémicycle de Didier Mathus


809 interventions trouvées.

Vouloir nommer le P-DG par décret présidentiel constitue évidemment un recul sans précédent. D'ailleurs la commission Copé, dont se prévaut notre président qui y a travaillé pendant quelques mois, ne l'a jamais envisagé.

Le président actuel de France Télévisions, Patrick de Carolis, qui n'est pas particulièrement connu pour être un homme de gauche, avait lui-même souligné, devant la commission Copé, l'utilité de maintenir la nomination du PDG par le CSA. C'est très important. Nous proposerons tout à l'heure une réforme du CSA parce que si, aujourd'hui, ce n'est...

Cet amendement, qui vise à empêcher une régression démocratique, est défendu. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

Soyons sérieux ! (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Comment pouvons-nous discuter sérieusement d'amendements qui ont trait à une question centrale, c'est-à-dire la volonté du Président de la République de tenir en laisse la télévision publique (« Oh ! » sur les bancs du groupe UMP) en nommant et en révoquant son président par décret, q...

provoqués par le président et son imprécision ? C'est tout à fait inacceptable. (Mme Catherine Vautrin remplace M. Marc Laffineur au fauteuil de la présidence.)

L'article 5 est le premier d'une série de dispositions qui mettent en cause l'indépendance morale et politique de la télévision publique. Je considère, madame la présidente, que cet amendement est défendu, puisque nous nous sommes exprimés sur les amendements précédents, et je demande qu'il soit mis aux voix. (« Il n'y a plus personne, à gauche...

Madame la ministre, vous représentez ici le Gouvernement et la gravité des interpellations qui ont inauguré cette séance aurait mérité une autre réaction de votre part, d'autant plus qu'on ne peut manquer de mettre ces événements en relation avec ce que l'on constate tant dans le domaine général des médias et pas seulement dans celui de la pr...

Nous retrouvons ici un sujet seulement effleuré la semaine dernière. Or le cap, pour l'opposition, est de permettre à la représentation nationale d'avoir les débats approfondis qu'elle n'a pas eus en commission spéciale. Mme la ministre a révélé la semaine dernière que l'actuelle convention collective des personnels de l'audiovisuel public ne ...

au moment où tous les pays démocratiques cherchent au contraire à assurer la crédibilité et l'indépendance de leurs médias publics. La convergence de tous ces éléments ne peut qu'inquiéter les démocrates. Je me réjouis que notre collègue porte-parole de l'UMP ait fait part de son émotion à cet égard, car il n'y a pas de démocratie sans liberté...

Les valeurs du service public de l'audiovisuel ont été bien souvent mises à mal dans notre histoire récente : je pense notamment à cet accident que fut, en 1986, la privatisation de la première chaîne publique, devenue TF1, au motif, ne nous lassons pas de le rappeler, du mieux-disant culturel. On a fait l'invraisemblable cadeau de cette chaîne...

en justifiant le mandat d'amener contre l'ancien directeur de la publication de Libération, alors que, au-delà des procédures et des formes juridiques, la moindre des choses eût été qu'elle fasse part de son émotion de démocrate devant les conditions de cette interpellation. Je souhaiteraisque le Gouvernement nous apporte des éclaircissements...

En un mot, monsieur le président, la convention collective a un sens au regard des valeurs du service public ; aussi proposons-nous de l'appliquer aux personnels de l'audiovisuel extérieur français. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

Madame la présidente, madame la ministre de la culture et de la communication, mes chers collègues, l'article 2 du projet de loi concerne l'organisation de l'audiovisuel extérieur de la France, l'AEF. Le regroupement des forces de l'audiovisuel extérieur n'est pas, en soi, une mauvaise chose, mais la forme qu'il a prise depuis un an et son abou...

Prenons-en acte. D'autres interrogations portent sur la répartition des crédits. On l'a bien compris, les dirigeants de cette holding se caractérisent par un tropisme télévisuel, puisqu'il s'agit des dirigeants de France 24, Alain de Pouzillac et Christine Ockrent.

À ce propos, comment ne pas s'interroger sur la singularité très française qui permet à Mme Kouchner de diriger la chaîne de télévision à vocation internationale ? Ce dispositif demeure donc inabouti : des étapes ont été franchies, mais l'on reste au milieu du gué. En effet, l'attelage est inopérant, puisqu'il associe France 24, qui sera finan...

Sous couvert de réforme des langues, on cherche en réalité à menacer l'indépendance de la rédaction de RFI, voire à la faire progressivement passer à la trappe. Enfin, à France 24 et à RFI s'ajoutent TV5 Monde, dont la France constitue une sorte de partenaire dormant, alors que la chaîne dispose du deuxième réseau de distribution au monde, si ...

Sous une apparence technique, cet article pose une question importante : qu'est-ce qui, dans le périmètre de France Télévisions, relève du financement par la redevance, et qu'est-ce qui relève d'un fonctionnement commercial ? La définition que vous donnez est entachée d'ambiguïté. On comprend cependant que tout ce qui ne serait pas financé par ...

Aujourd'hui, FTVI est une filiale de France Télévisions : cette structure s'occupe de la diversification sur Internet vidéos à la demande ou ce qu'on appelle la catch-up TV, à l'image de ce qu'a fait la BBC.

La télévision de rattrapage, certes, quoiqu'on ne comprenne pas très bien ce que signifie cette expression, mon cher collègue. Si j'interprète bien cet article, FTVI relèverait précisément de ce qui n'est pas financé par la redevance et pourrait donc être filialisé. Ce serait là, me semble-t-il, un contresens. Pendant les quelques semaines où ...

Il n'a pas été défendu, c'est un sujet inépuisable. Nous avons bien l'intention de nous battre avec tous les outils de la procédure parlementaire pour nous opposer à ce texte, et nous le revendiquons.