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Interventions en hémicycle de Didier Mathus


809 interventions trouvées.

C'est un texte dangereux pour les libertés publiques, qui veut instituer une télévision d'État en lieu et place de la télévision publique, qui veut l'appauvrir. Nous avons bien l'intention d'utiliser les moyens mis à la disposition de l'opposition parlementaire pour faire vivre les droits démocratiques du Parlement.

Une interjection de M. Soisson révèle l'ampleur du malaise et du malentendu. M. Soisson a fait remarquer que personne ne comprenait le mandarin en France.

Si les parlementaires de la majorité en sont là, il faut vraiment lever la séance et organiser une formation accélérée pour que nos collègues comprennent que RFI, ce n'est pas fait pour être diffusé et écouté en France.

Si c'est pour un rappel au règlement, je ne peux que lui laisser la parole, madame la présidente.

J'aurais volontiers cédé une part de mon temps de parole à M. Soisson, mais je respecterai vos instructions, madame la présidente. Comme nous l'avons dit en essayant de faire montre de nuances, car rien n'est tout à fait noir ni tout à fait blanc , nous étions nous aussi favorables à un regroupement des forces de l'audiovisuel français. Mai...

C'est une excellente radio qui s'appuie sur les compétences extraordinaires de ses journalistes. Et ce n'est pas une radio de traducteurs, comme certains le croient parfois, mais une véritable radio de journalistes, dans toutes les langues dans lesquelles elle diffuse. Cela mérite une grande considération car, même au-delà du mandarin, ce que f...

Je conclus. Nous ne pouvons cependant voter une mesure qui s'inscrit dans un texte dont la dynamique générale est l'inféodation de l'audiovisuel public. J'en veux pour preuve la série de licenciements qui viennent d'avoir lieu à RFI et à France 24 : en moins d'un mois et demi, ont été licenciés le directeur de la rédaction et le rédacteur en c...

et il serait dangereux d'accepter de discuter d'un principe alors que la réalité dont il est au fond question n'est autre que l'asservissement de l'audiovisuel public.

Ce n'est pas une mince affaire, monsieur le président, que de traiter des sociétés nationales de programme !

Je ne veux pas intervenir sur cet amendement, monsieur le président, mais plutôt m'étonner que Mme la ministre ne réponde pas aux questions précises que nous lui avons posées sur la filialisation d'un certain nombre d'activités de France Télévisions, et notamment sur toutes les activités liées au média global. On nous a expliqué jusqu'à satié...

Cher collègue, le sujet est inépuisable. En particulier, nous n'avons pas abordé la création des chaînes thématiques, dont nous savons, pour en avoir longuement discuté en commission, notamment avec Noël Mamère, que c'est l'un des enjeux majeurs de l'avenir de la télévision publique. On nous dit, si je comprends bien, que les chaînes thématiqu...

Avec cet amendement, nous traitons de la question du statut de ce que l'on appelait jusqu'à présent des chaînes, et qui ne seront plus désormais des sociétés éditrices de programmes comme elles l'étaient jusqu'à aujourd'hui. Il ne s'agira plus que d'un nom sur le papier, d'une marque, d'on ne sait trop quoi. En tout cas, elles n'auront plus de ...

Je voudrais, pour ma part, dire au président Copé que ses propos n'étaient pas très utiles. Je crois que faire pression sur l'opposition, la menacer de modifier le règlement même en faisant amende honorable pour des pratiques naguère utilisées largement et dans l'allégresse par l'actuelle majorité , ce n'est pas normal dans un Parlement démo...

Les questions soulevées à l'instant par Christian Paul sont graves. Cet après-midi même, dans le cadre des états généraux de la presse, Bruno Frappat, directeur de La Croix, qui n'a rien d'un gauchiste, a interpellé le Gouvernement avec beaucoup de solennité. La réponse de Mme la ministre n'est pas suffisante, alors qu'affluent les dépêches rap...

Nous ne pouvons nous satisfaire de ces réactions. Aussi demandons-nous à Mme la ministre et à M. Copé de nous dire clairement quelle est la position du Gouvernement et de la majorité sur cette affaire. Pour leur permettre d'y réfléchir, nous demandons une suspension de séance. (« Très bien ! » sur les bancs du groupe SRC.)

J'entendais répondre au Gouvernement comme le prévoit notre règlement, monsieur le président, mais vous ne me l'avez pas permis. Dans ces conditions, je demande une suspension de séance.