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Personne ne vous contraint à rester, mon cher collègue ! Depuis le début de la discussion en première lecture, le groupe socialiste a essayé d'appréhender le phénomène des bandes délinquantes tel qu'il se manifeste sur le terrain et en tenant compte des difficultés dont nous ont fait part les professionnels que nous avons auditionnés. Ainsi, n...
L'article 3 bis porte sur l'organisation des forces de police et de gendarmerie dans la région parisienne et sur ce que l'on appelle le « Grand Paris de la sécurité », présenté depuis plusieurs mois par le Gouvernement, et singulièrement par le ministre de l'intérieur, comme la principale mesure destinée à répondre aux problèmes de l'évolution,...
Tout à fait !
Interroger le ministre en commission est une chose, voter la loi en séance publique en est une autre, monsieur le rapporteur. Or nous allons être dans l'obligation de discuter de l'article 3 bis sans connaître la position du ministre de l'intérieur sur nos amendements, même si M. Bockel représente le Gouvernement. Premier problème. Deuxième pr...
pour protéger la capitale des bandes. En aucun cas, il ne s'agit d'une politique de reconquête de la sécurité publique et de la tranquillité pour tous les habitants, à Paris comme en banlieue. Force nous est donc de soutenir l'amendement de notre collègue Vaxès tendant à supprimer l'article 3 bis, alors que telle n'était pas notre intention a...
Je regrette, mais je ne suis absolument pas convaincue. Ce qui est écrit est écrit : « par dérogation aux dispositions des I et III » signifie bien que l'on déroge à toutes les dispositions du III, sans exception. Le texte ne précise pas que la dérogation ne concerne que les dispositions du III relatives aux compétences du préfet de police. Or...
Il s'agit d'ajouter à la liste des missions confiées à la police du Grand Paris un alinéa précisant que le préfet de police « coordonne la mise en place de la police de quartier et évalue le service rendu aux habitants ». Ce qui est en jeu, c'est la conception que nous nous faisons de cette police d'agglomération à l'échelle de l'Île-de-France...
Je remercie M. Goujon d'avoir rappelé que Paris est le seul endroit de France où la police urbaine de proximité n'a pas été supprimée. Cela permet en effet d'obtenir des résultats. Mais tous les élus de banlieue vous diront que les modalités d'intervention des patrouilles à Paris leur donnent l'impression même si celle-ci n'est pas partagée ...
Monsieur le président, je dois vous préciser que cet amendement n° 40 rectifié, ainsi que le suivant, l'amendement n° 41 rectifié, visent à insérer des articles additionnels après l'article 4 bis et non après l'article 3 bis.
Monsieur le président, monsieur le secrétaire d'État, monsieur le rapporteur, chers collègues, la première lecture de cette proposition de loi, chacun s'en souvient, s'était déroulée dans des conditions un peu particulières, le jour même du remaniement gouvernemental du 23 juin dernier, l'auteur du texte, Christian Estrosi, n'étant plus là en t...
se déroule dans une relative indifférence. Aussi l'examen de cette proposition de loi, présentée comme la pierre angulaire du plan d'action contre les bandes annoncé par Nicolas Sarkozy le 18 mars dernier à Gagny, va-t-il s'achever assez piteusement. À tel point que, le 1er janvier, au lendemain de ses voeux, le Président de la République lui-...
Depuis le début de ce mois, on dénombre des blessés dans des rixes à Villeneuve-le-Roi, Chennevière-sur-Marne, Épinay-sur-Seine, Bondy, Tremblay-en-France...
Quant aux violences ordinaires, la récente enquête de victimation de l'Observatoire national de la délinquance révèle une augmentation significative du nombre de victimes de violences physiques près de 2 millions , tandis que, dans le même temps, le taux de plaintes baisse de quatre points. S'il y a un mot pour qualifier la politique du Gouv...
Et pourtant le ministre de l'intérieur le maintient : l'insécurité recule...
Chers collègues de la majorité, vous ne manquez jamais une occasion de rappeler le bilan de certains gouvernements passés
qui, en effet, avait échoué face à l'insécurité. C'est d'ailleurs souvent votre seule réponse à nos arguments, et je ne doute pas que nous l'entendrons encore ce soir, comme si l'échec des gouvernements passés vous exonérait de vos propres responsabilités, comme si vous préfériez débattre avec le gouvernement Jospin d'avant-hier plutôt qu'avec...
Le paradoxe, c'est que vous dénoncez le bilan des gouvernements d'hier mais que, finalement, vous n'en avez tiré aucune leçon.
Et vous reproduisez à votre tour les mêmes erreurs : vous ne voulez pas regarder la réalité en face, vous prétendez réussir alors que tout montre le contraire.
Pire, vous faites des numéros d'autosatisfaction plutôt indécents au regard de ce que vivent les victimes de l'insécurité.
J'entendais hier le Président de la République souhaiter être jugé sur ses actes. Alors examinons-les. Depuis notre débat du 1er juin, en première lecture, nous pouvons en dénombrer principalement quatre si je mets de côté la question du Grand Paris de la sécurité, sur laquelle je reviendrai. La première décision a été de supprimer 2 744 pos...