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Les amendements de Christian Eckert pour ce dossier

284 interventions trouvées.

Nous avons longuement évoqué les aspects techniques du texte pour montrer qu'il ferait perdre des droits et des revenus à certaines personnes, celles, par exemple, dont les salaires étaient doublés quand elles travaillaient les dimanches du maire dans les zones touristiques. (L'amendement n° 26 n'est pas adopté.)

Oui, certes, sauf que les congés, il est plus facile de les obtenir à des périodes où tout le monde travaille. Par exemple, chacun sait que, pour avoir des congés au mois d'août, il faut s'entendre avec les collègues, parce que, souvent, beaucoup préfèrent prendre leurs congés pendant les mêmes périodes. S'agissant du dimanche, a priori, ce ne...

Dans sa réponse à notre collègue UMP M. Marcon, qui voulait supprimer une phrase, M. le rapporteur a dit : « Vous allez supprimer l'affichage de la loi. » Si vous voulez donner la preuve que le volontariat n'est pas, chez vous, que de l'affichage, vous devez accepter cet amendement.

Ce n'est pas parce qu'elle n'était pas née, quand vous travailliez le dimanche qu'elle n'a pas le droit de s'exprimer !

Certains le prennent sous l'angle politique, c'est leur droit. Je me suis abstenu, la plupart du temps je pense, d'entrer dans ce débat politique ou politicien, pour m'en tenir au texte. Mais, à l'évidence, les cas de Paris et de Lille peuvent soulever des problèmes politiques, je n'insiste pas, chacun fera l'utilisation politique ou politicien...

ne peut-il pas s'appliquer à Marseille, qui connaît une situation identique vis-à-vis de Plan-de-Campagne ? Vous voyez que j'accepte d'entrer dans votre raisonnement, quand bien même il serait discutable. Pour avoir été professeur de mathématiques, je sais ce que c'est que d'admettre une hypothèse et de s'y tenir. Les situations de Lille et de...

Si Lille peut devenir un PUCE parce que ses habitants vont consommer en Belgique, rien n'interdit que Marseille en devienne un parce que ses habitants vont faire leurs courses à Plan-de-Campagne.

Voilà pourquoi nous considérons que votre texte organise une propagation en tache d'huile du travail dominical. Qui peut soutenir le contraire ?

C'est ce qu'on nomme en mathématiques un raisonnement par récurrence. (« Plutôt par l'absurde ! » sur les bancs du groupe UMP.) Vous organisez de proche en proche la propagation du PUCE.

Au mois de novembre, certains de nos collègues l'ont d'ailleurs dénoncé dans une tribune du Monde. Pour maintenir une égalité entre les territoires, toutes les communes s'aligneront bientôt les unes sur les autres, par le simple jeu de la concurrence. Encore un mot : vous avez raison, monsieur Vercamer, le problème de la périphérie des marchés...

Vous êtes pourtant un des seuls le défendre, et je vous rends hommage, car vous êtes sans doute le député de la majorité qui s'est le plus longuement exprimé à son sujet. C'est d'ailleurs facile à vérifier, puisque nous vivons en ce moment avec un chronomètre dans le corps.

Je demande la parole pour un rappel au règlement. Vous apprécierez, monsieur le président, s'il faut le décompter de notre temps de parole.

Quant à ceux qui considèrent que nous sommes trop payés pour cela, je leur répondrai que, cette semaine, compte tenu du temps que nous avons passé dans l'hémicycle, nous n'avons pas volé notre salaire !

M. Vercamer a soulevé à juste titre le problème de la périphérie des marchés, mais nous ne pourrons pas le régler dans ce texte. N'ajoutons pas de la complexité à la complexité. Il a fallu six ans pour produire la quatrième version de la loi Mallié qui paraît confuse à certains et embrouillée à d'autres. (« Et remarquable à d'autres ! » sur les...

Lille est une ville frontalière, et non Marseille, même si l'une est voisine de la Belgique et l'autre de Plan-de-camapagne. C'est cela ?

 « Vous n'étiez pas née que je travaillais déjà le dimanche » a-t-il déclaré. (Protestations sur les bancs du groupe UMP.)

Le ton qu'il a employé à l'égard de notre collègue, qui a fait preuve d'une assiduité remarquable au cours de ce débat, était peu correct. Je vous demande donc, monsieur Mallié, de retirer vos propos

Non, c'est vous qui êtes dans le bateau. Nous, nous vous jetons des bouées. (« Dites plutôt que vous ramez ! » sur les bancs du groupe UMP.)

Et vous nous parlez de volontariat ? Je suis scandalisé par ce qui vient d'être dit par le rapporteur. C'est la démonstration de ce que nous ne cessons de dénoncer depuis bientôt dix-neuf heures et cinquante minutes. Nous avons fait remarquer que si l'on demande à un salarié pendant la période d'essai, s'il est volontaire, celui-ci ne pourra ...

Le rapporteur qui ne cesse de s'enfoncer, comme le Mont-Saint-Michel dans les sables, refuse notre amendement, pourtant essentiel, au motif qu'il n'y a qu'un seul endroit dans le texte qui mentionne le volontariat. Figurez-vous qu'il a raison !