Les amendements de Alain Vidalies pour ce dossier
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Je comprends que le ministre et la majorité poussent un ouf de soulagement. Néanmoins le débat sur les retraites n'est pas terminé.
Le débat va se poursuivre dans les prochains mois et il sera permanent jusqu'en 2012 parce qu'il concerne l'ensemble des Français. Ne pensez pas que le sujet est bouclé ! Monsieur Méhaignerie, il faut arrêter de culpabiliser les Français à cause de leur modèle social, surtout quand vous ne dites pas la vérité. Ainsi, vous ne cessez de répéter...
dont l'espérance de vie est la moins élevée. La seule réforme juste serait celle qui prendrait en compte l'espérance de vie et qui permettrait aux ouvriers et aux employés qui ont des métiers difficiles, de partir à la retraite à soixante ans. Pour avoir ignoré cette règle, votre réforme est rejetée. C'est pourquoi, le groupe socialiste vote...
Voilà qui est extrêmement intéressant. L'amendement n° 435, sous des dehors anodins, propose une démarche de qualité. Aucune explication n'est donnée. Le Gouvernement et la commission émettent un avis favorable. Pourtant, cet été, le Conseil économique et social a remis, à la demande du Gouvernement, un rapport sur la certification qualité dan...
Chacun a bien compris que dans l'espèce de République décadente dans laquelle nous sommes et j'inclus le fonctionnement de notre assemblée , il n'y a plus aucune limite. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
Chacun d'entre vous, chers collègues, sait pertinemment que cet amendement va à l'encontre d'une décision unanime du Conseil économique et social. Pourtant, le rapport n'en dit rien. Et si nous avons retrouvé cet avis, c'est que nous avions déjà travaillé sur la question. Assumez donc votre position : cet amendement a pour but de contourner un...
Monsieur le ministre, vous nous expliquez que, grâce à ces amendements, les personnes qui sont exclues de la médecine du travail pourraient en bénéficier. Avant de prendre position, je souhaite vous poser deux questions car j'ai du mal à mesurer la portée de ces amendements. Premièrement, ces personnes sont-elles exclues juridiquement de l'acc...
Notre incertitude sur la portée du texte n'a pas été comblée par les explications du Gouvernement. Nous sommes au milieu du gué. L'idée générale est de permettre à chaque salarié d'accéder à une véritable médecine du travail. En même temps, le texte se donne pour ambition non pas d'interdire aux salariés concernés l'accès à la médecine du trav...
Monsieur le président, la réponse que vous venez de faire au président de notre groupe avait un sens du temps de l'ancien règlement. Autrefois, on avait effectivement des incertitudes sur ce qu'allait être la durée du débat. Aujourd'hui, la seule chose qui est certaine, c'est que nous ne pourrons pas parler plus que le temps que vous avez bien ...
Monsieur le ministre, lorsque nous formulons des remarques sur les choix que vous avez faits au sujet de la pénibilité, la principale critique qui nous est opposée est celle consistant à affirmer que nous allons recréer des régimes spéciaux. Or, à la différence des régimes spéciaux, nos propositions ne visent pas des métiers. Cela aurait été un...
Avec les nouveaux métiers, notamment dans les services, il y a de plus en plus de gens qui travaillent la nuit, et vous savez parfaitement ce n'est pas contestable ce que sont les risques pour la santé. En revanche, il y a des domaines où l'on enregistre des progrès, et c'est pour cela que nous rappelons que la première des réponses est la...
Monsieur le ministre, j'ignore pourquoi vous avez changé de ton et pourquoi vous êtes dans un tel état d'énervement.
Vos propos ne sont pas cohérents avec ceux que vous avez tenus hier. Et cela a commencé cet après-midi lors des questions au Gouvernement. Jusqu'à quand allons-nous recevoir des leçons ? Comme l'a dit M. Garrigue, vous ne pouvez pas continuer de dire aux Français, en direct à la télévision, que la pénibilité n'a jamais été prise en compte. Vou...
Hier soir, pour les carrières longues et la pénibilité, vous faisiez état de 120 000 bénéficiaires. Aujourd'hui, devant les caméras, il est question de 180 000.
Si, et je l'ai noté ! Lorsque vous êtes en commission, et que vous avez en face de vous des gens qui essaient de comprendre les choses, votre discours est cohérent. Mais dès que vous vous adressez aux Français dans des opérations de communication, vous vous livrez à de la désinformation. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
Aujourd'hui, vous êtes en train de déraper. Nous avons des positions différentes, et vous ne pouvez pas dire, comme vous l'avez fait il y a cinq minutes, que c'est exactement la même chose et que les travailleurs auront droit de partir à la retraite à 60 ans grâce à la prise en compte de la pénibilité. Non, ce n'est pas la même chose. En effet...
Le problème, c'est bien la pénibilité, et vous le savez parfaitement. Vous avez tous changé de position sur cette affaire. Au moment de la vague de suicides à France Télécom, on a vu une certaine convergence. Pour notre part, nous avions mené des travaux en parallèle. Mais aucune des conclusions de la convention de l'UMP n'a été retenue dans vo...
Vous nous reprochez de vouloir rétablir des régimes spéciaux. Non, nous essayons de tirer, comme vous, les leçons du passé. Voilà pourquoi nous ne parlons pas des métiers mais de l'exposition au risque, car l'expérience nous montre que, pour une même activité, la situation peut être différente d'une entreprise à l'autre. Vous savez bien que dan...
Voilà pourquoi le critère à retenir doit être l'exposition au risque. En la matière, vous le savez, tous les travaux, et notamment ceux du COR et le rapport Lasfargues, montrent que le constat est scientifiquement établi. J'en rappelle les conclusions : « Si l'objectif est une bonification, du type cessation anticipée d'activité, pour des perso...
Le débat est étrange. Monsieur le président de la commission de la défense, au début de nos discussions, M. Pinte, M. Nauche et moi-même avons suggéré que l'on sorte la question des militaires du débat, car ces mesures ont tout de même des conséquences sur le périmètre et le profil des armées. Or, M. Tron m'a répondu que cela avait été négocié ...