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Les amendements de Alain Vidalies pour ce dossier

94 interventions trouvées.

d'un autre âge. Il a ainsi souligné que le bâtiment était aussi le secteur où l'on trouvait le plus de fumeurs. Cela rappelle ceux qui s'opposaient à l'institution des congés payés, parce qu'ils ne voulaient pas que les ouvriers aillent au bistrot ! Il est extraordinaire d'entendre cela en 2010, dans l'enceinte de l'Assemblée nationale. Pourta...

Il a, à l'époque avalisé ces définitions, comme la totalité des membres du COR. Dans ce rapport, le professeur Lasfargues écrit : « La mise en place d'un dispositif de bonification ou de cessation anticipée d'activité pour les travailleurs soumis à ce type de conditions de travail pénibles au long de leur vie active nous semble justifié, qu'il...

Vous n'aviez pas expliqué à ce moment-là comment on allait passer de la pénibilité à l'incapacité. Jamais vous ne l'avez dit. Vous vous êtes mis en totale contradiction avec tous les travaux qui faisaient consensus, non pas parce que vous auriez changé d'approche ou de convictions, mais parce que votre réforme est une réforme comptable. Lorsque...

Le président du groupe UMP est venu ce matin faire une déclaration, avant de nous quitter immédiatement. Il s'y étonnait de l'absence de la première secrétaire du Parti socialiste au cours du débat sur France 2. Puisque tout doit être dit, il m'appartient d'affirmer que ce gouvernement ne débat pas. Le Premier ministre n'accepte pas de débattr...

Je vais donc reprendre l'argumentation en changeant simplement les bénéficiaires. C'est tellement plus facile d'accorder le bouclier fiscal aux riches, que de leur dire qu'il faut payer des impôts ! (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) .) C'est tellement plus facile de dire aux re...

C'est tellement plus facile de faire des cadeaux aux riches. Et je pourrais continuer. Il y a là une absence de rigueur intellectuelle. Mais vous avez fait des choix, aujourd'hui il faut les assumer. En 2003 déjà, vous nous aviez dit que vous alliez faire une réforme définitive : c'étaient les mêmes mots, et en partie les mêmes acteurs qu'aujo...

En effet, votre formule exacte était « régler à 100 % » ! (Rires sur les bancs du groupe SRC.) Non seulement vous n'avez pas réglé les problèmes à 100 %, ni même à 50 %, mais à la place de l'équilibre promis, nous avons un déficit. Ce que vous proposiez alors pour retrouver l'équilibre, c'était de mener une politique économique dont la réussi...

en raison, je le répète, de l'échec de votre politique économique. Ensuite la crise est venue aggraver la situation. En présentant la réforme de 2003, le Premier ministre a commencé par annoncer que, selon le COR, le déficit des régimes de retraite atteindrait 43 milliards en 2020. Il en donnait pour explication la démographie. Aujourd'hui, ...

Comment trouver une solution au problème ? Pour cela, vous faites des choix inacceptables. D'abord, vous détournez les ressources du fonds de réserve des retraites. La question démographique va se poser en effet, à cause du contraste entre les générations successives, mais à partir de 2020. Or nous ne disposerons plus du fonds de réserve, puis...

Ensuite, vous décidez de faire des économies immédiates en reculant les limites d'âge. Nous vous avons dit combien c'était injuste socialement de passer de soixante à soixante-deux ans et de soixante-cinq à soixante-sept ans. Dès lors que, à cinquante-huit ans, 40 % des gens seulement ont encore un emploi, cela a-t-il un sens de porter l'âge de...

Ce seront des chômeurs, indemnisés, pour la durée pendant laquelle ils ont droit de l'être. Comme le plafond pour la durée d'indemnisation est lié à la durée d'activité, augmenter l'âge de départ de deux ans fait que la quasi-totalité d'entre eux vont se trouver en fin de droits.

Vous le savez parfaitement. Mais jusqu'à présent, vous n'aviez pas de solution. Or hier soir le Premier ministre a dit et M. Woerth l'a fait ce matin avec plus de précision que pour ce million de personnes plusieurs millions peut-être qui vont se trouver dans cette situation, vous alliez recréer une indemnité d'attente de la retraite en...

Cela n'a strictement aucun sens. Mais comme vous êtes confrontés à la réalité du problème, vous inventez ce moyen, dont les partenaires sociaux n'ont jamais entendu parler d'ailleurs. Comme démarche intellectuelle, c'est atterrant : ayant échoué dans votre politique de 2003 puisque vous n'êtes pas en mesure, à cause de la crise, de transférer ...

Lorsque le parti socialiste dit qu'il conservera la retraite à soixante ans, avec les mêmes exigences de durée de cotisation, cela correspond à la réalité que traduisent les chiffres figurant dans le rapport, à l'inverse de ce que vous avez dit. Les seuls qui ne seront pas touchés sont les ouvriers, qui ont commencé à travailler tôt. Ceux qui o...

Ce que nous proposons, c'est un système dans lequel, parce que nous ferons de la pénibilité un élément central de la réforme, les ouvriers, qui sont ceux qui méritent le plus notre attention, à cause de la difficulté de leur vie professionnelle et d'une moindre espérance de vie, pourront partir à soixante ans à taux plein. Quand on a la respons...

Votre réforme de la retraite est à la hauteur de votre politique fiscale. Mais les Français ont compris qu'une autre politique, une autre réforme sont possibles. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

Il est défendu. (Les amendements identiques nos 161 et 419, repoussés par la commission et le Gouvernement, ne sont pas adoptés.) (L'article 14 est adopté.)

Je ne siège pas à la commission de la défense, mais ce dont nous parlons n'est pas une petite affaire. Je ne sais pas pourquoi la commission de la défense n'a pas été saisie, mais la question que vient de soulever Philippe Nauche ne peut rester sans réponse. Cette affaire traitée uniquement du point de vue du statut des personnels n'est-elle pa...

Il y a des limites à tout. On nous explique depuis des heures qu'il n'y a que cette réforme qui soit possible et puis, tout d'un coup, quand on passe aux travaux pratiques, on s'aperçoit que des gens qui sont nés en 1951, après le 1er juillet, vont se trouver, après le vote de la loi, dans l'impasse pendant quatre mois.

Mais il faudrait aussi s'intéresser au cas des gens qui auront 60 ans entre le 1er juillet et le 31 décembre 2012. Eux, ce n'est pas pendant quatre mois qu'ils vont se trouver dans l'impasse, c'est huit mois. Et pour ceux qui auront 60 ans en 2013, ce sera douze mois.