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Cet amendement participe du même esprit que l'amendement n° 40. M. le rapporteur et M. le secrétaire d'État m'ayant convaincu que j'anticipais un peu, je reviendrai à la charge dans deux ans. Je retire donc cet amendement. (L'amendement n° 41 est retiré.)
Cet amendement fait suite aux amendements nos 40 et 41 qui visaient à confier certaines compétences à Atout France : je le retire par cohérence. Je suis simplement en avance, monsieur le secrétaire d'État, et je reviendrai à la charge dans trois ans. (L'amendement n° 43 est retiré.)
Votre allié !
Tout en nuances !
Grotesque !
Mais vous en profitez quand même !
Il y a plusieurs manières d'envisager ce débat. Pour ma part, j'en suis modestement à mon quatrième mandat de député, dont deux exercés dans la majorité, un dans l'opposition de 1997 à 2002, alors que vous étiez déjà président du groupe socialiste, monsieur Ayrault , et un autre, si je puis dire, dans la minorité de la majorité.
Détrompez-vous, j'ai pu m'exprimer. On peut d'abord, disais-je, aborder ce débat de façon équilibrée, à l'image du président du groupe Nouveau Centre à l'instant. Qui peut en effet contester que jamais autant de droits n'avaient été donnés à l'opposition ? N'y voyez aucune attaque personnelle, monsieur Ayrault je m'adresse d'ailleurs à tous...
Aucun droit nouveau, disais-je ; il est pour le moins étrange de vous énerver de la sorte alors que je me borne à rappeler des faits !
La seule chose que vous ayez faite est la limitation à une heure trente du temps de parole pour les motions de procédure. Vous avez eu raison : je sais faire la part des choses, et reconnais bien volontiers qu'il était stupide de consacrer quatre ou cinq heures à la défense d'une motion.
J'aimerais la même honnêteté de votre part. Député de province, je mets quatre heures pour venir ici, et quatre autres heures pour rentrer chez moi. (« Vous n'êtes pas le seul ! » sur plusieurs bancs du groupe SRC.) Je sais quand les débats commencent, mais jamais quand ils finissent. (Protestations sur les bancs des groupes SRC et GDR.)
Il est impossible d'organiser son temps de travail. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP.)
Ce qui mine la démocratie, disait M. Le Bouillonnec, c'est le ridicule. Et il est ridicule, en effet, de déposer des milliers d'amendements inutiles, ou même, comme je le faisais moi-même, des centaines.
Ce qui mine la démocratie, c'est l'inefficacité. Nous nous couchons aujourd'hui à une heure du matin, quand, de 1997 à 2002, nous siégions parfois jusqu'à sept heures, avant de rentrer en province par l'avion du matin.
De telles stupidités nous ridiculisaient tous ! Je veux avoir les moyens de travailler sur les textes et, pour ce faire, savoir quand commencent et finissent les débats, afin de m'organiser en conséquence. Le temps programmé nous permettra à tous de défendre les textes qui nous tiennent à coeur ; il nous évitera d'avoir à attendre des heures q...
La majorité en place entre 2007 et 2012 aura été celle qui, sous la Ve République, a donné le plus de droits et de moyens à l'opposition et aux groupes minoritaires.
Nous savons tous que la présente réforme est indispensable, et qu'elle est le seul moyen, pour les 577 députés que nous sommes, de ne plus mouliner dans le vide et de produire un travail utile. J'ai donc une seule question à vous poser, monsieur Ayrault : si vous redevenez majoritaires, êtes-vous prêts à revenir au règlement actuel ?
Je parie que vous n'y reviendrez pas ; car vous savez très bien que la réforme dont nous discutons n'est ni de droite ni de gauche, mais qu'elle donnera à l'opposition des droits qu'elle n'a jamais eus, et surtout qu'elle donnera aux Français un Parlement ayant les moyens de travailler intelligemment. (Applaudissements sur de nombreux bancs du ...
Et la loi Chevènement ?