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...n d'un pilier européen au sein de l'OTAN, alors même qu'aucune preuve aucune ne nous a été apportée, seulement quelques mots dans un communiqué des États-Unis, au sortir du sommet de l'OTAN, et auxquels la présidence française s'est accrochée pour bien faire comprendre qu'elle avait obtenu là une concession de taille. Eh bien, je vous l'affirme : cette décision de revenir dans le commandement militaire de l'OTAN est fâcheuse !
...ue, qui lui donnent son sens, son autorité, sa valeur. Et ce n'est pas un symbole d'être dans le commandement intégré de l'OTAN. C'est un reniement, un renoncement, un abandon ! (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche et sur les bancs du groupe de la Gauche démocrate et républicaine.) L'enjeu est moins de participer à un comité de plus, sur le plan militaire, que de préserver la spécificité de la France sur la scène internationale. Pas simplement de la France, mais de l'Europe aussi ! (Exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)
...largissement. Un élargissement géographique d'abord, puisqu'elle s'étend jusqu'aux confins de la Russie, sans exclure même d'aller au-delà de l'Europe, et qu'elle conduit des opérations hors de la zone naturelle de l'OTAN on le voit en Afghanistan. Un élargissement politique ensuite, car l'OTAN est dans une fuite en avant, ses missions l'éloignent de ce qu'elle est et doit rester une alliance militaire pour la faire devenir l'organisation politique de l'Occident. Ce que le président Bush veut faire de l'OTAN et pas simplement lui c'est une « ligue de démocraties », selon la formule de Mac Cain, le candidat républicain. Cette « ligue de démocraties » dépositaire des valeurs du bien et poursuivant le mal dans une nouvelle illustration de la guerre des civilisations, c'est le modèle dont no...
... enfin, il ne peut pas y avoir, pour nous, la France, un système d'alliance où un seul déciderait à notre place, en l'occurrence les États-Unis d'Amérique ! Voilà pourquoi le Parlement devait être saisi des choix du Président de la République. Pour les approuver ou pour les rejeter, en tout cas pour alerter les Français. Avec les choix qui nous sont présentés réintégration dans le commandement militaire de l'OTAN, envoi d'une force militaire en Afghanistan nous allons perdre en indépendance ce que nous ne gagnerons pas en sécurité. Nous allons être entraînés sur des terrains et des opérations où nous ne voulons pas aller. Nous allons même donner un nouveau cours à la construction européenne, qui ne sera qu'un pilier du monde occidental au lieu de constituer une capacité autonome de décision et...
... spéciales et un certain nombre d'éléments. C'est une politique que je poursuivrai. Si vous regardez l'histoire du monde, aucune armée étrangère n'a réussi dans un pays qui n'était pas le sien, aucune ! » Vous disposiez alors des mêmes informations qu'aujourd'hui sur la dégradation de la situation. Mais, une fois de plus, vous vous reniez. La politique internationale, et notamment l'intervention militaire en Afghanistan, est la raison principale qui a poussé la gauche à déposer cette motion de censure, parce qu'on ne joue pas à la roulette avec la vie de nos soldats, et parce qu'on ne s'engage pas imprudemment dans une situation de guerre sans se soumettre au verdict de l'opinion. Je voudrais d'abord insister sur la désinvolture avec laquelle le Président conduit la politique extérieure et de défe...
prises de position répétées sur l'Iran et l'Afghanistan, installation d'une base militaire à Abou Dhabi, déclarations belliqueuses, à Londres, de Bernard Kouchner et du Président au sujet de l'Iran, envoi de renforts à Kaboul font partie de la même politique. Il s'agit non seulement de donner des gages à Washington, mais de dessiner l'arc d'une coalition politico-militaire nouvelle.
...ue, le retour dans le giron de l'OTAN représente une rupture encore plus significative. À l'encontre de la tradition gaulliste, le président veut avant tout renforcer les « relations transatlantiques» de la France. L'OTAN est donc utilisé, d'abord, comme symbole et comme vecteur de cet objectif. En effet, la dimension réelle de l'affaire est moins évidente. La France participe déjà aux manoeuvres militaires et à l'action militaire directe en Afghanistan.
Pour s'adapter à ce réalignement et trouver un rôle de sous-traitant honorable dans la guerre préventive, votre gouvernement a besoin de redéployer ses forces militaires. La réintégration dans l'OTAN est le prétexte utilisé pour fermer les casernes en France et arriver à un couplage des politiques américaine et européenne de défense. De ce point de vue, la demande explicite de réintégration au sein du commandement militaire de la force intégrée de l'Alliance atlantique, transmise le 3 octobre au Conseil de l'Atlantique nord de l'OTAN, pour renforcer la transpar...
...tique se grandit toujours dans la clarté des positions, mais s'affaiblit lorsqu'on cherche la confusion. Pour le Nouveau Centre, il faut rester aussi longtemps que nécessaire pour assurer à terme la stabilité et la sécurité en Afghanistan, parce que c'est aussi celle du monde qui est en jeu, tant le terrorisme est dangereux. Il n'y aura de reconstruction et de paix en Afghanistan que si l'effort militaire est inscrit dans la durée. (Exclamations sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.) C'est donc à juste titre que la France a pris la décision d'envoyer un bataillon supplémentaire dans l'est et dans la région centre à compter de cet été, et de passer, comme vous l'avez rappelé, monsieur le Premier ministre, de 1 500 à 2 300 hommes. Selon le rapport sur le développeme...
...n, et pour son aide indispensable. Notre façon d'être, de communiquer avec les populations locales, notre attitude et ce que représente la France en termes de valeurs sont une réelle plus-value pour l'effort de pacification dans ce pays. La question nous est très directement posée, monsieur Hollande : faut-il cesser cet effort ? Au-delà de nos actions que nous devons poursuivre, notre engagement militaire répond à d'évidentes problématiques de sécurité. Le terrorisme international, je le disais à l'instant, a son terreau dans les zones tribales, notamment de part et d'autre de la frontière entre l'Afghanistan et le Pakistan. La guérilla talibane s'est intensifiée en 2007, marquant clairement sa volonté de reconquête du pays. Certaines zones du sud afghan sont retombées aux mains des talibans. C'es...
Nous sommes au sein de l'Alliance atlantique. Nous participons à toutes les opérations militaires de l'OTAN depuis 1995. Des généraux français assurent le commandement d'opérations de l'OTAN, comme au Kosovo. En outre, notre pays se place actuellement et ce n'est pas anecdotique parmi les principaux contributeurs au budget et aux opérations de l'Alliance ! Pourtant, et ce devrait être aussi un sujet de débat, la France est aujourd'hui le seul pays à ne pas être membre du Comité des plans...
Comment osez-vous qualifier ainsi l'engagement de nos soldats, comme s'il s'agissait d'aventuriers bellicistes ? Nos militaires et nos services de renseignement sur place accomplissent un travail exceptionnel.
Il n'est donc évidemment pas question de s'en tenir a des opérations militaires : il s'agit aussi d'accentuer les efforts civils. C'est ainsi que nous pourrons aller encore plus loin dans les progrès déjà accomplis depuis la chute du régime taliban.
...al, citoyen et divers gauche.) Ce doit être un moyen de consolider notre relation avec nos alliés, non seulement américain, mais aussi européens. C'est une bonne chose et je l'ai bien compris ainsi dans la mesure où elle doit nous permettre d'atteindre parallèlement cet autre objectif prioritaire de la France : doter l'Union européenne d'une capacité autonome d'action, appuyée sur des forces militaires crédibles, selon les termes mêmes du traité de Saint-Malo. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire et du groupe Nouveau Centre.) Vous le voyez, il nous faut donner une impulsion décisive à l'Europe de la défense : c'est la priorité absolue de la présidence française de l'Union européenne. Il s'agit d'une nouvelle étape majeure dans un processus de long t...
... appelait à la collaboration de tous les États contre le terrorisme, la 1378 définissait le cadre dans lequel devait s'inscrire l'avenir démocratique de l'Afghanistan et la 1386 créait la Force internationale d'assistance à la sécurité, dont le mandat a été renouvelé chaque année et étendu progressivement à l'ensemble de l'Afghanistan. Le 7 octobre 2001, les États-Unis engageaient les opérations militaires, épaulés, notamment, par la France qui avait ouvert son espace aérien, noué une coopération navale et offert son appui en matière de renseignements. Le 3 octobre 2001, Lionel Jospin, alors Premier ministre, venait dans cet hémicycle pour exposer la position française à la suite des attentats du 11 septembre, puis, le 21 novembre, il venait préciser les termes de l'engagement de la France en Afg...
pour justifier devant nous, en novembre 2001, l'envoi de forces supplémentaires en Afghanistan : « [ ] La lutte armée contre le terrorisme n'est pas achevée. La poursuite de l'action militaire ciblée [ ] s'impose donc. » Six années plus tard, on peut certes le regretter, mais cette lutte n'est, à l'évidence, pas terminée. Dois-je rappeler, par ailleurs, que ce débat n'avait pas, en son temps, donné lieu à un vote ? Est-ce à dire que M. Jospin, en 2001, ne respectait pas le Parlement ?
Elle nous permettra de nous prononcer, de débattre et de voter lorsqu'une opération militaire extérieure se prolongera au-delà de six mois.
sur une nécessaire approche globale et sur une stratégie partagée qui lient 1'action militaire aux efforts de développement du pays, à sa reconstruction et vous n'êtes pas contre, vraisemblablement ainsi que sur la nécessaire « afghanisation » du conflit, c'est-à-dire la prise en charge de la sécurité du pays par l'armée afghane, formée, notamment, par nos militaires.
...ionale, est loin d'être remplie. La pauvreté n'a pas reculé. L'aide économique ne répond pas à l'ambition affichée. Les islamistes regagnent du terrain. Et malgré le soutien de la coalition aux efforts du président Karzaï, malgré l'émergence d'un embryon d'État et d'une armée nationale, l'Afghanistan demeure cette nation décomposée, pauvre et tribale dans laquelle, par le passé, toutes les forces militaires étrangères se sont enlisées, qu'elles soient anglaises ou russes. Aujourd'hui, la coalition se heurte aux mêmes difficultés parce qu'elle a commis les mêmes erreurs. Sûre de son bon droit, elle a privilégié l'éradication militaire des Talibans au détriment de la reconstruction économique, sociale et sanitaire du pays.
Certaine de sa supériorité technologique, elle n'a jamais trouvé la bonne réponse à une guérilla mobile et invisible où s'enchevêtrent combattants islamistes, seigneurs de la guerre et trafiquants de drogue. Pis, cette stratégie militaire a été dramatiquement affaiblie par la guerre des États-Unis en Irak, qui a détourné l'essentiel de leurs forces militaires, redonné souffle aux terroristes islamistes et affaibli la légitimité de l'intervention en Afghanistan. Aucune de ces observations n'a fait l'objet du moindre débat dans notre pays. Le Gouvernement a refusé la mission d'évaluation parlementaire que le groupe socialiste, radi...