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Interventions sur "militaire"

1908 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuy Teissier, président :

...u traité signé le 2 novembre avec nos voisins et amis britanniques, sur la RGPP, ou encore sur le volet du plan de relance du Gouvernement relatif à la défense. Je pourrais aussi vous demander d'évoquer les recettes exceptionnelles ou les arbitrages prévus pour la défense dans le cadre de la programmation triennale sont-ils, par exemple, susceptibles de remettre en cause la loi de programmation militaire ? Mais vingt collègues ont demandé à intervenir. Je vais donc m'abstenir.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Cazeneuve :

...es arbitrages rendus avant votre prise de fonctions, notamment la décision qui a été prise de prélever 3,5 milliards d'euros sur le budget du ministère dans les prochaines années. La réforme engagée par votre prédécesseur après la présentation du Livre blanc par le Président de la République était censé générer une économie globale de 2,7 milliards d'euros pour la durée de la loi de programmation militaire. Le montant de cette économie, qui résulte pour l'essentiel d'une importante déflation des effectifs du ministère, tient compte du coût des différentes mesures d'accompagnement social et des restructurations mises en oeuvre. Le prélèvement est donc supérieur d'un milliard aux économies prévues. Comment faire rentrer l'édredon dans la valise ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Ménard :

...ée à lutter contre la piraterie dans le golfe d'Aden, a été un vif succès. Grâce à la force européenne déployée sous l'égide de la France, on a enregistré une nette régression des actes de piraterie. Celle-ci est cependant loin d'avoir disparu. Si l'opération Atalante est reconduite, ce sera donc à juste titre. Néanmoins, n'est-il pas temps d'apporter à ce phénomène une réponse globale, à la fois militaire, environnementale, économique et judiciaire ? C'est ce que fait le projet Seaphora, qui associe de grands industriels français.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

Je me souviens que lorsque la France a décidé de réintégrer le commandement militaire intégré de l'OTAN, vous aviez parlé du nécessaire « partage équitable des responsabilités ». Comment envisagez-vous désormais celui-ci, notamment au regard de la future défense antimissile telle qu'elle a été décidée à Lisbonne ? Certes, vous avez préservé notre dissuasion nucléaire, mais cette défense antimissile prévue pour l'ensemble du continent européen ne sera-t-elle pas un moyen pour les É...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Lamblin :

Vous avez souligné, monsieur le ministre d'État, combien la relation entre l'OTAN et certains pays d'Europe, d'une part, et d'autre part la Russie était tributaire du passé. Au-delà du domaine militaire, comment devrait évoluer à long terme la relation entre l'Occident et la Russie et quel rôle pourrait jouer la France dans cette évolution ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarylise Lebranchu :

Le moral des militaires risque d'être atteint par certaines décisions, telle que la refonte de la carte militaire : par exemple, le transfert du 13e régiment de dragons parachutistes de Dieuze à Bordeaux représente un coût élevé pour les militaires concernés. De même, le report à dix-sept ans de la durée de service ouvrant droit à l'obtention d'une pension militaire suscite évidemment des inquiétudes. Les soldats bles...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Vandewalle :

Les engagements internationaux de la France, notamment ses engagements armés dans des conflits ouverts, sollicitent fortement notre outil militaire, dans le contexte d'une réforme particulièrement contraignante. Comment assurer une bonne adéquation entre les ambitions de notre politique étrangère et nos moyens militaires ? Avons-nous toujours les moyens de nos ambitions, alors que nous supportons, avec les Britanniques, près de la moitié de l'effort européen de défense ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuy Teissier, président :

Merci, monsieur le Président, pour cette analyse très complète. La Cour ne me semble cependant pas échapper à un tropisme permanent pour le fonctionnement civil. Pour moi, l'institution militaire est une institution à part. À force de voir « civiliser » ses services et ses modes de fonctionnement, de travail, voire ses relations sociales, notre défense finira par muter profondément, pour se rapprocher de ces armées qui, loin de pouvoir agir, se limitent désormais à défiler lors de manifestations officielles. Je suis très inquiet de cette évolution. Par ailleurs le rapport soulève des poi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançoise Hostalier :

Madame et messieurs, quelles que soient les perspectives ouvertes par votre rapport, notamment pour la rationalisation de nos services de santé, je l'ai trouvé sévère. Je m'associe aux propos du président Guy Teissier sur l'image de l'armée. Nos militaires doivent conserver des modes d'organisation spécifiques. Je voudrais rendre hommage à la polyvalence, à la disponibilité et à l'efficacité des équipes de santé que j'ai rencontrées sur les théâtres d'opérations, notamment au Tchad et en Afghanistan. La valeur de leur action est unanimement saluée par leurs partenaires sur le terrain. Leur rôle est aussi central dans les opérations civilo-militai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Grall :

...emier sur un théâtre d'opérations, est aujourd'hui engagé dans de nombreuses opérations extérieures. Le service de santé y joue un rôle éminent. Sa qualité hors pair est largement reconnue dans le monde. Le rapport de la Cour a mis en évidence des voies d'améliorations possibles mais, comme le président Teissier, j'ai le sentiment qu'il ne tient pas suffisamment compte de la spécificité du monde militaire. Comment la communauté militaire, et plus particulièrement le SSA, a-t-elle reçu votre rapport ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Grall :

La communauté militaire ne se limite pas au ministre ! Elle est très large. Avez-vous eu des échos de sa part ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Nauche :

... d'intervention classique française avec médicalisation sur le théâtre d'opérations n'est pas la même que celle des Anglo-saxons, qui préfèrent évacuer très rapidement le blessé. Le temps d'évacuation ne saurait évidemment être évalué de la même façon dans le cadre de deux doctrines de prise en charge différentes. Vous avez quantifié la sous-activité des opérateurs chirurgicaux dans les hôpitaux militaires : 140 séjours chirurgicaux par chirurgien et par an contre 243 dans les centres hospitaliers. À terme, cette sous-activité peut poser le problème de l'organisation du maintien en condition opérationnelle des chirurgiens. Toutefois, la religion du chiffre suffit-elle à apprécier la situation sur le terrain alors que cette moyenne de 140 séjours chirurgicaux permet d'assurer des niveaux d'interven...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Joulaud :

Le rapport de la Cour émet des réserves sur la capacité du service de santé des armées à maintenir le niveau d'activité des médecins militaires. Quelles recommandations fait-il pour lui permettre de continuer à effectuer au mieux ses missions ? Une révision ou des ajustements du statut de médecin militaire semblent-ils nécessaires ? Par ailleurs, la France dispose à l'étranger, en dehors du cadre des OPEX, d'hôpitaux et de personnels de santé militaires je pense notamment à l'hôpital de Djibouti, dont les services sont utilisés à la ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuy Teissier, président :

J'ai visité l'école de formation des infirmières et des cadres de Sainte-Anne, à Toulon. Or le rapport n'a pas pris en compte le fait que les jeunes gens et les jeunes filles présents dans cette école y sont venus avec une réelle volonté de servir, en vue d'être infirmiers militaires, et non pas seulement parce que les conditions pour étudier ou pour travailler y sont meilleures que dans le civil. Les armées se sont déjà penchées sur la question des perspectives de carrières de ces personnels, puisque le passage du corps des sous-officiers à celui des officiers, jusqu'au grade de capitaine, est beaucoup plus aisé, ce qui n'est que justice compte tenu des compétences je pe...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Claude Beaulieu :

...oi des praticiens réservistes. Or, lorsqu'une équipe d'un hôpital métropolitain part en mission, elle ne sera pas remplacée, ce qui pose des problèmes de garde. Ne pourrait-on pas envisager de recourir davantage aux praticiens réservistes ? Ils sont disponibles, ne demandent que cela et ont, de plus, l'expérience nécessaire pour assurer la continuité du service sur le terrain ou dans les hôpitaux militaires à l'étranger. Le SSA est par ailleurs conscient qu'il lui faut procéder à sa réorganisation administrative, laquelle est lourde et pyramidale. Des travaux sont actuellement en cours.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Claude Viollet :

...e civile, sont toutefois très supérieurs au taux de féminisation dans le reste de l'armée. Il n'en reste pas moins qu'il est difficile de fidéliser ces personnels. J'avais fait deux propositions qui sont restées lettre morte : d'une part, privilégier à la sortie des études le choix de l'affectation par nature de poste plutôt que par arme, possibilité que prévoit expressément le statut général des militaires ; d'autre part, rendre le dispositif plus souple en proposant aux médecins et aux autres personnels de santé d'opter entre une affectation dans les effectifs à vocation opérationnelle ou les effectifs du socle, de façon à ne pas contraindre des personnels médicaux ou paramédicaux féminins à quitter l'institution militaire pour des raisons familiales. Je tiens à préciser qu'il s'agirait non pas d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Dupré :

Vous avez fait mention de conventions de coopération militaire liant le Liban aux Etats-Unis et à l'Italie. Y a-t-il d'autres pays européens qui ont signé des accords de ce type ? Avons-nous une idée de l'impact de ces conventions sur les pays de la région ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé de Charette :

Il est difficile de voir l'impact concret qu'aura une telle convention, il est donc difficile de s'opposer à sa ratification ! Le Liban doit faire face à deux menaces militaires : l'une, extérieure, en provenance d'Israël, l'autre, intérieure, du fait de l'activité du Hezbollah. L'armée libanaise n'est prête à affronter aucune de ces deux menaces. La situation de la FINUL est très préoccupante, car son format actuel ne correspond plus à la mission qui lui était attribuée à l'origine. Prévue pour être une mission lourde visant à faire respecter la frontière israélo-liba...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Labaune :

Cet accord est plutôt un acte politique qu'une convention de coopération militaire, avec, pour objectif, de renforcer l'Etat libanais. Vous avez indiqué que le texte ne prévoyait pas d'intervention française dans les affaires intérieures du Liban, ni dans d'éventuelles crises internationales impliquant le pays. Pourtant, l'article 3 de la convention prévoit la possibilité de mettre en place des opérations préventives et curatives.