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...ès de 6 000 hommes qui sont présents en Afrique. À terme, la restructuration de notre dispositif prépositionné s'articulera autour de deux bases l'une de deux mille hommes à Djibouti, l'autre de mille hommes au Gabon et deux centres régionaux de formation. On l'a rappelé, ces partenariats ne prévoient pas de clause d'assistance de la France en cas d'agression extérieure, ni même d'assistance militaire en cas de troubles intérieurs, ce qui correspond aux orientations du Livre blanc. Notre pays n'interviendra sur le continent africain que dans un cadre multilatéral, celui d'une résolution des Nations unies, ou à la demande des organisations régionales africaines. Il est bon de rappeler, en effet, que seule la légalité internationale, souvent commandée par l'impérieuse nécessité de protection de...
Comme le souligne dans son rapport pour avis mon collègue Philippe Folliot, le Cameroun est aujourd'hui le premier bénéficiaire de la coopération militaire française puisque les actions de coopération conduites par la direction de la coopération de sécurité et de défense du ministère des affaires étrangères et européennes s'élèvent après de 4 millions d'euros. En outre, je tiens à souligner le rôle moteur du Cameroun dans la lutte contre les actes de brigandage et de piraterie maritime grâce à ses bataillons d'intervention rapide. Concernant le pa...
Pourquoi avoir fait ce choix seulement pour Tora et non pas pour nos autres bases militaires avancées, nos Forward Operating Bases (FOB), en Afghanistan ?
...menées en Côte d'Ivoire par les forces françaises. Je vous remercie, messieurs les ministres, de nous apporter tous les éléments d'information nous permettant d'apprécier les raisons qui ont conduit notre pays à s'impliquer directement. Le Secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon, a écrit au Président de la République pour lui demander le soutien des forces françaises aux opérations militaires que l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) allait conduire, conformément à la résolution 1975 du Conseil de sécurité, pour mettre hors d'état de nuire les armes lourdes utilisées contre les populations civiles et les casques bleus. Le Président de la République a répondu positivement à cet appel. Cet engagement est justifié par la responsabilité de protéger les populations civil...
J'ai eu l'occasion, lors des questions au Gouvernement, d'exprimer la position de mon groupe. Dans les interventions militaires de la France dans les différents conflits, on a le sentiment d'un décalage entre la rapidité des sanctions ou interventions militaires et la lenteur des sanctions politiques, tel que le gel des avoirs : comment expliquez-vous cet état de fait ? S'agissant des violences faites aux civils, on sait que la sortie du conflit nécessitera une réconciliation et une intervention de la France ou de l'ONU...
Il ressort des exposés des deux ministres que l'objectif de l'opération en Côte d'Ivoire, conformément au mandat des Nations Unies, est d'assurer la transition démocratique, de permettre au président Ouattara d'exercer la totalité des pouvoirs que lui ont conféré les élections, d'éviter toute exaction en neutralisant les arsenaux militaires pouvant être employés contre les populations civiles et de créer les conditions de la constitution d'un Gouvernement d'union nationale. Mais la mission militaire s'arrêtera-t-elle au moment où, M. Laurent Gbagbo étant parti, M. Ouattara pourra exercer toutes ses prérogatives, ou bien se poursuivra-t-elle aussi longtemps que subsisteront des risques d'exactions et de massacres ? Ma deuxième ques...
...s à votre connaissance par le Secrétaire général des Nations unies et pouvant justifier cette intervention ? En clair, quelles menaces pesaient sur les populations civiles lorsque l'armée française est intervenue ? Vous avez parlé de la neutralisation d'un émetteur de télévision : en quoi la télévision peut-elle constituer une menace directe ? La communication des rapports effectués par les chefs militaires pourrait nous permettre d'apprécier sereinement les conditions dans lesquelles nos forces sont intervenues.
...tant la préservation des intérêts des multinationales françaises ! En Côte d'Ivoire comme en Libye, la France participe directement à une guerre civile, ce que je déplore. Les conséquences humaines sont graves, le nombre de victimes élevé. Je m'interroge sur les violents et intenses combats entre les deux camps : on parle en effet de véritables massacres. Encouragée par le Gouvernement, l'option militaire a prévalu, alors qu'il était possible d'agir autrement et de trouver un accord politique. Ce choix aura des effets durables dans un pays profondément divisé. Face à la complexité de la crise ivoirienne, il convient de reconstruire l'unité nationale. Par ailleurs, la transparence doit être totale s'agissant de l'accord de défense qui lie la France et la République de Côte d'Ivoire.
...menées en Côte d'Ivoire par les forces françaises. Je vous remercie, messieurs les ministres, de nous apporter tous les éléments d'information nous permettant d'apprécier les raisons qui ont conduit notre pays à s'impliquer directement. Le Secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon, a écrit au Président de la République pour lui demander le soutien des forces françaises aux opérations militaires que l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) allait conduire, conformément à la résolution 1975 du Conseil de sécurité, pour mettre hors d'état de nuire les armes lourdes utilisées contre les populations civiles et les casques bleus. Le Président de la République a répondu positivement à cet appel. Cet engagement est justifié par la responsabilité de protéger les populations civil...
J'ai eu l'occasion, lors des questions au Gouvernement, d'exprimer la position de mon groupe. Dans les interventions militaires de la France dans les différents conflits, on a le sentiment d'un décalage entre la rapidité des sanctions ou interventions militaires et la lenteur des sanctions politiques, tel que le gel des avoirs : comment expliquez-vous cet état de fait ? S'agissant des violences faites aux civils, on sait que la sortie du conflit nécessitera une réconciliation et une intervention de la France ou de l'ONU...
Il ressort des exposés des deux ministres que l'objectif de l'opération en Côte d'Ivoire, conformément au mandat des Nations Unies, est d'assurer la transition démocratique, de permettre au président Ouattara d'exercer la totalité des pouvoirs que lui ont conféré les élections, d'éviter toute exaction en neutralisant les arsenaux militaires pouvant être employés contre les populations civiles et de créer les conditions de la constitution d'un Gouvernement d'union nationale. Mais la mission militaire s'arrêtera-t-elle au moment où, M. Laurent Gbagbo étant parti, M. Ouattara pourra exercer toutes ses prérogatives, ou bien se poursuivra-t-elle aussi longtemps que subsisteront des risques d'exactions et de massacres ? Ma deuxième ques...
...s à votre connaissance par le Secrétaire général des Nations unies et pouvant justifier cette intervention ? En clair, quelles menaces pesaient sur les populations civiles lorsque l'armée française est intervenue ? Vous avez parlé de la neutralisation d'un émetteur de télévision : en quoi la télévision peut-elle constituer une menace directe ? La communication des rapports effectués par les chefs militaires pourrait nous permettre d'apprécier sereinement les conditions dans lesquelles nos forces sont intervenues.
...tant la préservation des intérêts des multinationales françaises ! En Côte d'Ivoire comme en Libye, la France participe directement à une guerre civile, ce que je déplore. Les conséquences humaines sont graves, le nombre de victimes élevé. Je m'interroge sur les violents et intenses combats entre les deux camps : on parle en effet de véritables massacres. Encouragée par le Gouvernement, l'option militaire a prévalu, alors qu'il était possible d'agir autrement et de trouver un accord politique. Ce choix aura des effets durables dans un pays profondément divisé. Face à la complexité de la crise ivoirienne, il convient de reconstruire l'unité nationale. Par ailleurs, la transparence doit être totale s'agissant de l'accord de défense qui lie la France et la République de Côte d'Ivoire.
...is, aumônier en chef du culte protestant, adjoint terre, M. le grand rabbin Haïm Korsia, aumônier en chef du culte israélite, accompagné de M. le rabbin Mosché Lewin, aumônier en chef du culte israélite, adjoint gendarmerie et M. Abdelkader Arbi, aumônier en chef du culte musulman. Cette rencontre inédite pour notre Commission a pour objet de faire le point sur la place des cultes dans le milieu militaire, notamment en opérations. Messieurs les aumôniers, nous sommes d'abord curieux d'en savoir plus sur vos missions, ainsi que sur vos moyens, qui relèvent du service de santé des armées. Comment se positionnent vos structures dans l'institution laïque qu'est l'armée ? Au quotidien, les aumôniers se considèrent-ils comme des militaires comme les autres ? Vous qui accompagnez nos soldats, croyants ...
... chargé d'une mission d'information sur le dialogue dans les armées. Qu'il soit qualifié de social, hiérarchique ou de commandement, ce dialogue prend des formes institutionnelles commissions participatives d'unité, CFM, CSFM ou plus informelles, comme l'action des associations de retraités. Messieurs les aumôniers, quel est votre rôle dans ce dialogue, qui porte sur les conditions de vie des militaires, et plus largement de la condition militaire, autrement dit non pas sur ce que vous avez appelé l'accompagnement spirituel mais sur le soutien à l'homme dans sa vie et ses difficultés matérielles ?
La mission du militaire, vous l'avez dit, messieurs les aumôniers, est unique puisqu'elle va jusqu'à donner la mort au prix, parfois, de sa propre vie. L'éloignement familial et la proximité du danger créent aussi un contexte particulier pour les militaires en opération extérieure, qu'ils soient ou non croyants. Quelles souffrances percevez-vous ? Quelles confidences recevez-vous ? Comment les faîtes-vous remonter à vot...
Messieurs les aumôniers, avez-vous noté une évolution du rapport à la mort des militaires que vous assistez ? Je pense au procès intenté pour la mort des militaires tombés dans la vallée de la Kapisa et je me demande si le sentiment que la mort au combat était honorable n'a pas été remplacé par quelque chose d'autre, la mort d'un soldat, étant en quelque sorte aujourd'hui assimilée à une sorte d'accident de la route ?
...issaient rapidement au prix de quelques blessés tout au plus. Les morts étaient rares. Cela dit, qui se préoccupe des 3 000 à 5 000 morts que nous comptons chaque année sur les routes, dont la plupart sont des jeunes ? Inversement, la mort de jeunes au combat ou dans des actions de guerre suscite une émotion très forte. C'est donc le rôle non pas des « padre », mais des politiques et surtout des militaires d'avertir les jeunes, hommes ou femmes, qu'ils vont embrasser un métier qui n'est semblable à nul autre, parce qu'il lui est inhérent de délivrer la mort, de la recevoir ou de faire perdre l'intégrité physique. Pendant des siècles, le monde de la société civile et celui des armées s'interpénétraient : les grands-pères, pères, oncles avaient été soldats ; il y avait une accoutumance à la violenc...
Messieurs les aumôniers, rencontrez-vous des difficultés de recrutement d'aumôniers militaires ? Monsieur le pasteur, je n'ai pas compris vos propos sur les difficultés posées par le recul de l'âge limite. Nous avons besoin d'aumôniers militaires non seulement sur les terrains extérieurs mais aussi en France métropolitaine.
...éponse. Monsieur Arbi, nous avions eu il y a quelques années des difficultés avec des imams autoproclamés, y compris sur le Charles-de-Gaulle. Ce type de comportement a-t-il disparu ? Au-delà du Conseil de coordination, des rencontres thématiques annuelles vous permettant d'échanger sur des difficultés que vous pouvez rencontrer en commun - notamment pour répondre à des questions posées par nos militaires - sont-elles toujours organisées ?