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Interventions sur "médicament"

902 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Morange, co-président de la mission d'évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale :

...ses lettres de noblesse en termes de légitimité et de crédibilité dans la mesure où ses préconisations recueillent toujours l'unanimité de ses membres, afin de parvenir de façon consensuelle à l'efficience, qu'elle soit médico-économique ou socio-économique, dans l'intérêt de nos concitoyens. Je tiens à saluer la qualité des deux rapporteurs qui se sont exprimés cet après-midi, sur les sujets du médicament et de l'hospitalisation. Chacune de leurs préconisations a été votée à l'unanimité ; il est important de le signaler. S'agissant de cette mission d'évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale, notre collègue Jean-Pierre Brard a craint que ces préconisations soient vouées à un classement vertical. Je tiens à l'assurer de la ténacité de la MECSS, en en donnant deux exe...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Lemorton, rapporteure :

..., exemplaire et soutenu. Je me suis donc plus spécifiquement penchée sur trois aspects du rapport, à savoir la régulation par la qualité, les rapports aux usagers et le financement des établissements publics. La régulation par la qualité est portée par sept préconisations. La modernisation des outils, des pratiques et de la culture de travail, est, par exemple, prônée en matière de prescription médicamenteuse. Le rapport avance l'utilisation de véritables logiciels d'aide à la prescription hospitalière, qui devront également être compatibles avec ceux de la prescription de ville, tout en informatisant la prescription. Une amélioration du suivi des prescriptions, un contrôle accru, une gestion plus efficace, voilà les avantages que ces préconisations permettront. Le rapport met également en avant ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Lemorton :

...r les autorisations temporaires d'utilisation qui sont aujourd'hui détournées par les laboratoires pour éviter d'avoir à mener les études nécessaires à l'obtention d'une AMM. Vous avez souligné la nécessité d'une expertise contradictoire. Que pensez-vous de la proposition, que le groupe socialiste formule de manière récurrente, de rendre obligatoires les essais « contre comparateur » avant qu'un médicament n'obtienne son AMM et ne soit classé comme « nouveauté » ? Lors de son audition hier par la mission d'information sur le Mediator, le ministre de la santé a indiqué que la longévité à certains postes était de nature à créer des féodalités et nuisait au caractère contradictoire de l'expertise. M. Tabuteau, auditionné par la mission d'information sur les agences sanitaires, avait lui aussi pointé ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Préel :

... qui a été le combat de toute votre vie professionnelle ? Ne voyez aucune arrière-pensée désagréable dans ces questions. Comment envisagez-vous les relations entre le Gouvernement et les agences sanitaires, créées après les affaires du sang contaminé et de la vache folle, afin de garantir l'autonomie de l'expertise ? Quelle autonomie pour l'AFSSAPS ? Seriez-vous favorable à une agence unique du médicament qui aurait la responsabilité de l'ensemble de la chaîne, alors qu'aujourd'hui plusieurs commissions dans plusieurs instances sont amenées à en traiter commission de la transparence de la Haute autorité de santé, comité économique des produits de santé, AFSSAPS ? Pensez-vous que les études post-AMM devraient être obligatoires et même que l'on devrait retirer l'AMM des produits n'ayant pas fait...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Leonetti :

Pour avoir la chance de connaître Dominique Maraninchi depuis longtemps, je sais ses qualités morales et scientifiques. J'approuve les pistes qu'il vient d'ouvrir devant nous. Comment assurer une parfaite transparence dans une démocratie sanitaire ? Comment signaler qu'un médicament fait l'objet d'une surveillance sans que cela soit immédiatement interprété comme le fait qu'il présente un risque, considéré d'emblée comme avéré ? Comment faire pour que la vigilance indispensable ne se transforme pas en suspicion et n'aboutisse pas à retirer du marché des médicaments utiles, application abusive du principe de précaution oblige ? Dès lors que la plupart des médicaments qui fig...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaxime Gremetz :

J'ai longtemps pensé qu'un médicament était un produit dont l'utilité avait été évaluée et prouvée avant qu'il ne soit mis sur le marché, et que tous les médicaments étaient utiles. Quelle naïveté ! Il a été un jour décidé que tous n'avaient pas la même valeur et qu'ils seraient remboursés différemment en fonction du service qu'ils rendaient cette décision a certes été motivée pour des raisons davantage financières que médicales, j...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Domergue :

...dez, professeur, ces deux qualités, comme vous en avez fait la preuve à l'INCa, et êtes la personne idoine pour occuper ce poste. Pour détecter les signaux d'alerte faibles, vous paraîtrait-il envisageable de mettre en place à l'AFSSAPS un dispositif analogue à Tracfin dans le domaine financier, cellule chargée de repérer les mouvements suspects ? Si quelque 70 % des patients se méfieraient des médicaments, ils seraient en revanche 80 % à faire confiance à leur médecin. L'AFSSAPS ciblera-t-elle plutôt dans ses messages la population ou les prescripteurs ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Perrut :

Les médicaments ne sont aujourd'hui commercialisés qu'après obtention d'une AMM, au terme d'une procédure très stricte, européenne et nationale. Cela n'empêche pas que des produits ayant été autorisés puissent provoquer des effets indésirables gravissimes, comme on l'a vu dans l'affaire du Mediator. Comment la pharmacovigilance est-elle précisément organisée sur l'ensemble du territoire ? Comment se fait le lie...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Jeanneteau :

Le contexte a profondément évolué. Tout d'abord, les principes actifs des médicaments sont de plus en plus puissants, si bien que la frontière entre dose efficace et dose toxique est de plus en plus ténue, ce qui rend encore plus difficile d'évaluer le rapport bénéficerisque. Ensuite, nos concitoyens, il faut s'en réjouir, sont de mieux en mieux informés et de plus en plus vigilants mais il arrive aussi que leur information, notamment celle qu'ils ont pu recueillir sur Internet, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Dord :

Le marché du médicament est mondial mais la crise actuelle que nous traversons avec la dramatique affaire du Mediator est franco-française. Les 77 médicaments sous surveillance de la fameuse liste sont-ils autorisés dans d'autres pays ? Si oui, comment y réagissent les autorités ? Sinon, sur quels critères y a-t-on refusé leur autorisation et comment expliquez-vous qu'ils aient pu être autorisés en France ? Pourquoi ne ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascale Gruny :

Vous avez dit souhaiter plus de transparence et de coordination avec l'Agence européenne du médicament. Pour ma part, je me demande naïvement comment un médicament interdit en Belgique depuis quinze ans a pu continuer d'être commercialisé en France pendant tout ce temps. Quel regard portez-vous sur les achats de médicaments que certains de nos concitoyens font de plus en plus couramment sur Internet ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Morange :

Quelle est la place exacte de l'AFSSAPS au sein du dispositif européen d'évaluation des médicaments, les trois quarts des dossiers étant désormais examinés à ce niveau ? Il est d'autant plus important de le savoir qu'un transfert de ressources humaines vers le site britannique serait, paraît-il, programmé. Vous êtes, à juste titre, très attaché à la transparence et à l'information. Vous engagez-vous à vérifier scrupuleusement le respect des dispositions du code des marchés publics, notamment ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSimon Renucci :

Je tiens, professeur, à saluer votre parcours qui justifie pleinement que vous ayez été pressenti pour occuper la fonction de directeur général de l'AFSSAPS. L'application du principe de précaution limite les risques qu'encourt tout consommateur d'un médicament puisque, substance active, celui-ci présente toujours une balance bénéficesrisques. Hélas, même parfaitement justifiée, elle entraîne paradoxalement une perte de confiance. Quelles mesures comptez-vous prendre dès votre prise de fonctions pour restaurer très vite la confiance que nos concitoyens ont besoin d'avoir dans les médicaments ? Il faut notamment les assurer que tous les produits actuelle...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGeorges Colombier :

Vous avez dit, professeur, que tous les médicaments devaient être surveillés. Il se trouve que l'année dernière j'ai dû être hospitalisé deux mois à la suite d'un accident dû à une pathologie musculaire provoquée cela a été établi par un médicament anti-cholestérol. Faut-il faire remonter un tel cas individuel auprès de l'AFSSAPS et comment faut-il alors procéder ? Il serait important que les prescripteurs expliquent bien à leurs patients que...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEdwige Antier :

Nul doute, on le sent déjà, que vous allez être sous pression, professeur, pour prendre des directives de précaution. Une liste de 77 médicaments sous surveillance a été très largement diffusée. Imaginez la situation des pédiatres ayant vacciné avec le vaccin Prevenar qui figure sur cette fameuse liste, alors qu'il avait été fortement recommandé par le ministère de la santé pour protéger de la méningite à pneumocoque ! La vaccination va connaître de nouveau un coup de frein car il est impossible pour un pédiatre de dire à des parents qu'u...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Lemorton :

...nsparence ne crée pas la suspicion, bien au contraire. C'est en déclarant de façon très claire et très précise les liens que vous avez pu avoir à tel ou tel moment de votre parcours professionnel avec tel ou tel laboratoire que vous nous avez redonné confiance, et je m'exprime ici au nom de notre groupe tout entier. Nombre des pistes que vous avez ouvertes figurent dans mon propre rapport sur le médicament. Nous serons tous ici exigeants et vigilants sur le travail de l'AFSSAPS.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Joyandet :

...s, les États-Unis ne contribuent qu'à hauteur de 23 ou 24 milliards. Et l'Union européenne finance plus de 55 % de l'aide mondiale au développement. UNITAID continue-t-elle à financer la fondation Clinton, et dans quelle proportion ? Cela étant, il y a tout lieu de se réjouir que les fonds collectés et les contrats à long terme passés avec les industriels aient permis de faire baisser le prix du médicament et de soigner beaucoup plus de gens, et pas seulement à M. Clinton de voyager pour vanter l'action des États-Unis.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Dell'Agnola :

...exemple quand Haïti est frappée par une épidémie de choléra ? S'agissant des honoraires des lawyers, il ne faudrait pas encourager des relations incestueuses, maintenues dans l'intérêt de chacune des parties, du type de celles que la crise a révélées entre les agences de notation et certaines banques, d'autant que les sommes en cause grèvent la collecte. Enfin, quelle garantie avons-nous que les médicaments ne finissent pas comme les vêtements donnés à des associations caritatives, qui sont en définitive vendus sur les marchés africains ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Joyandet :

Le bien-fondé de l'aide multilatérale n'est pas en cause. En jouant sur un effet de masse et sur la durée, elle a permis de faire baisser le coût des médicaments et de soigner un plus grand nombre de malades, se révélant en cela beaucoup plus efficace que l'aide bilatérale. La question est plutôt de savoir comment, dans ce cadre, améliorer l'image de la France et la rendre plus visible ; d'où ma question sur la fondation Clinton qui reçoit beaucoup d'argent collecté en France.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHenri Emmanuelli :

D'un côté, on oblige l'Inde à reconnaître les brevets, ce qui va renchérir le coût des médicaments produits là-bas ; et de l'autre, on demande aux laboratoires de faire des génériques, c'est-à-dire ce que l'on interdit à ce pays ! Nos labos d'abord !