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...e qualitative, l'augmentation moins forte des dépenses ou les économies suivront. C'est d'ailleurs cette logique qui devrait présider à toute politique de santé. Alors que l'on est parti de l'idée que le DMP serait une coproduction entre le malade et le professionnel de santé, on a l'impression qu'il se transforme peu à peu en roman-feuilleton dans lequel tout le monde, par exemple la secrétaire médicale, peut ajouter sa petite histoire. Il faut donc revenir à une relation directe entre le patient et celui qui est le mieux à même de l'accompagner, c'est-à-dire le médecin traitant tel qu'il est défini par la loi de 2004. Sans doute conviendrait-il pour cela de commencer par faire simple, en indiquant les informations fondamentales pour une bonne connaissance du patient, avant d'en venir à des chos...
Vos services sont-ils à même de mesurer les effets que l'augmentation de cette taxe aurait sur la visite médicale et sur la prescription ?
On a beaucoup parlé de la visite médicale, mais il faudra aussi que l'on se penche un jour de façon sérieuse sur la formation médicale continue, qui est au coeur du sujet.
Le LEEM, lors de son audition, a soutenu que le débat sur la visite médicale était un débat du passé et que la question était bien plutôt de savoir comment conserver sur le territoire la recherche et le développement, voire la production, de nos industries pharmaceutiques. Quel est votre avis sur le sujet ?
Même si l'industrie pharmaceutique dit parfois le contraire, les Français sont de gros consommateurs de médicaments par rapport à leurs voisins européens. Or, on sait que la visite médicale est une des raisons de cette hyperconsommation. Quels moyens avez-vous de réduire la visite médicale, tout en continuant à répondre au besoin d'information sur les innovations thérapeutiques ? En d'autres termes, comment faire que la visite médicale soit une source d'information et non de promotion ?
Est-il envisagé une alternative à la visite médicale des laboratoires afin d'offrir une information objective répondant au double souci de l'équilibre des comptes de l'assurance maladie et du fait qu'une innovation thérapeutique doit être promue en tant que telle en respectant les deux parties ?
Du fait de la grande consommation de médicaments par les Français, le médicament prend un part non négligeable dans le déficit de l'assurance maladie. Parmi les mesures prises récemment, la franchise médicale a été abordée avec plusieurs de nos interlocuteurs au cours de nos auditions. Aucun n'a soutenu ce dispositif et plusieurs ont tiré à boulets rouges dessus. Avez-vous déjà quelques éléments d'information sur la mise en place de cette mesure et, notamment sur son impact ?
Je vous remercie, madame la ministre, pour la réponse que vous avez donnée à ma question qui débordait de notre ordre du jour. Vous avez évoqué la question de l'information et de la formation des médecins. J'aimerais que vous parliez de la formation médicale continue, sujet qui est un peu un serpent de mer. Même si des dispositions ont été prises, elles sont encore trop peu appliquées. De par l'affectation de leurs recettes, les franchises sont un peu la gabelle moderne. Et il est de la responsabilité de l'État de définir comment sont orientées les priorités à partir des recettes ou des éventuelles économies réalisées. Il faut examiner les conséque...
Le système des visites médicales est-il aussi prégnant, à l'étranger, notamment dans les autres pays européens ? La charte de la visite médicale a-t-elle vraiment modifié les comportements ? Les médecins sont-ils au courant de son existence ? Quand un visiteur médical se présente dans un cabinet de médecine libérale, la jolie plaquette de promotion du produit est-elle toujours accompagnée de sa fiche de transparence ?
L'UFC-Que choisir propose la constitution d'un corps de quelque 1 700 délégués, dont un tiers de médecins et deux tiers d'infirmières. Au regard des contraintes budgétaires et de la démographie médicale et paramédicale, cette idée est bien théorique.
Nous nous intéressons aux prescriptions et à la consommation de médicaments et à la fiscalité du médicament en France. Quel est votre avis sur la prégnance de la visite médicale auprès des médecins libéraux ? Que pensez-vous de l'arrivée de me-to sur le territoire ? Les médecins sont-ils suffisamment bien informés de manière indépendante ?
...ignement supérieur et de Mme la ministre de la santé, le Collège national des généralistes enseignants, le Syndicat national des enseignants de médecine générale et l'Intersyndicale nationale autonome représentative des internes de médecine générale l'ISNAR , je tiens à souligner devant vous que l'adoption de ce texte est très attendue, car il satisfait pleinement les attentes de la communauté médicale. Ce n'est guère étonnant dans la mesure où et ce sera le premier point de mon exposé il répond à une nécessité et à une urgence. Cela m'a d'ailleurs été confirmé par les professionnels de la santé lors de mon audition devant le Comité de pilotage des états généraux de l'organisation des soins. En premier lieu, la proposition de loi permet d'installer une filière universitaire de médecine gé...
...ivement un médecin pour 300 habitants, contre, par exemple, un pour 3 000 en Picardie. Il y a donc un problème. Nous avons déjà discuté, il y a quelques mois, de l'idée de régler le problème de l'installation des médecins de façon autoritaire. Pour ma part, comme vous le savez, j'y suis défavorable. Je préfèrerais un système d'incitations fortes, passant par l'attribution de bourses, les maisons médicales, qui sont un atout important, ou encore les ajustements d'honoraires. La médecine générale souffre également du problème de la permanence de soins : c'est ainsi que certains malades arrivent dans les services d'urgences alors qu'ils ne devraient pas s'y trouver, tandis que de vraies urgences ne peuvent pas être traitées du fait de l'encombrement de ces services. Compte tenu de tous ces élément...
... propose aux diplômés un grand nombre de formations complémentaires, dont le contenu n'est d'ailleurs pas homogène d'un lieu de formation à un autre, ce qui entraîne un délitement de l'exercice médical. On constate en outre, chez les jeunes générations, un attrait nouveau pour l'activité salariée. Or la formation en médecine générale est et doit demeurer le socle de notre enseignement en matière médicale. Cette pratique répond d'ailleurs à une forte attente de nos concitoyens. La médecine générale, en effet, est souvent la première structure d'accueil, l'emblème de la médecine de proximité et l'indice permettant d'évaluer notre niveau d'exigence, en matière de santé, sur tout le territoire. Ainsi, au moment ou l'on parle de numerus clausus, de problèmes de recrutement et de formation, il est par...
même s'il doit être complété par de très nombreuses mesures. J'évoquerai tout d'abord, après M. Jardé, les questions de démographie médicale et les inégalités territoriales d'accès aux soins, celles-ci étant elles-mêmes renforcées par les inégalités financières. Je ne m'attarderai pas sur ces inégalités, mais vous savez fort bien ce que nous pensons des franchises et des dépassements d'honoraires. Ces questions dépassent désormais le cadre des seuls experts des questions de santé et de protection sociale : elles concernent un nombre ...
... en 1993 que 3 500 médecins par an, au prétexte de réduire les dépenses de santé J'ajoute que les progrès des connaissances scientifiques et techniques appellent davantage de jeunes formés dans tous les domaines, y compris, bien sûr, dans le domaine médical, car l'exercice médical est aujourd'hui extrêmement sophistiqué et exige beaucoup de médecins de haut niveau. La question de la démographie médicale a, une fois de plus, été abordée lors du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2008, mais n'a pas reçu de réponse satisfaisante. Votre collègue Mme Bachelot n'avait alors rien trouvé d'autre à proposer que de sanctionner les médecins qui s'installeraient dans des secteurs suffisamment pourvus. Évidemment, l'ensemble de la profession a réagi, j'oserai même dire qu'elle a «rué da...
...e part, en finir avec la dévalorisation des médecins généralistes, trop souvent sélectionnés par l'échec, et d'autre part les hisser au rang de leurs collègues spécialistes, mettant ainsi un terme à l'idée répandue que la compétence professionnelle va de pair avec la spécialisation. Enfin, il s'agissait, déjà, de rendre à la médecine générale toute son attractivité dans un contexte de démographie médicale préoccupante. La reconnaissance universitaire permise par la loi de 2002 et que confirmait l'arrêté du 25 octobre 2006, qui instituait une option de médecine générale au sein de la sous-section de médecine interne du Conseil national des universités rendait indispensable l'organisation d'une filière universitaire complète pour former à la spécialité « médecine générale ». Or, à ce jour, la c...
...aspects relationnel et administratif du métier. Cette complexification de leur travail n'est d'ailleurs pas sans lien avec le relatif désintérêt dont souffre la filière auprès des étudiants, à l'entrée comme à la sortie de l'université. Il me semble urgent et ce n'est sans doute pas dans votre cabinet que l'on entendra le contraire, madame la ministre de renforcer l'enseignement de l'éthique médicale en médecine générale, et de le faire intervenir le plus tôt possible dans la formation. La plupart du temps, cet enseignement est optionnel, assuré à partir du deuxième cycle en première année de mastère dans la plupart des cas , de manière « expérimentale » et propre à chaque professeur : sous forme de séminaire d'une quinzaine d'étudiants, de cours magistral, d'études de cas Des médecins gé...
« Une première année médicale ne peut plus laisser de côté ces notions. » Ces propos figurent dans le rapport de l'Ordre national des médecins, mon cher collègue. Telles étaient les réflexions dont je voulais vous faire part à l'occasion de ce débat. Bien entendu, il est nécessaire d'adopter ce texte sans attendre, et les conditions me semblent d'ailleurs réunies pour un vote conforme. (Applaudissements sur les bancs du grou...
...onc dispensée par des enseignants associés, au nombre de 131 au 1er janvier 2008. Ce n'est que progressivement que la filière de médecine générale s'est structurée, notamment grâce à l'article 60 de la loi de modernisation sociale du 17 janvier 2002. Inspiré par un rapport des professeurs Jean-François Mattei et Jean-Claude Etienne, il a opéré une réforme importante du troisième cycle des études médicales, soumettant la médecine générale au même régime que les autres spécialités d'internat et en la transformant en une spécialité médicale à part entière, érigée au rang de discipline universitaire et sanctionnée par un diplôme d'études spécialisées (DES). Après toutes ces étapes, il ne reste plus qu'à ajouter une pierre pour achever cet édifice juridique. En effet, dès lors que la médecine général...