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...onnue, même si les services n'ont pas été saturés, ils étaient, dans de nombreux cas, pleins. Cela nous a donné une idée de ce que peut être une pandémie virale, et des mesures à prendre dans ce cas. Pour compléter ma réponse à M. Jean-Pierre Door, je précise que les internes, les externes et les élèves infirmiers ne devaient pas sortir des hôpitaux. Les secteurs avaient bien été catégorisés : l'hôpital recevait les malades avérés, la vaccination avait lieu à l'extérieur. L'idée, qui est assez logique, était de ne pas modifier les flux : on ne devrait pas faire entrer des populations à l'intérieur de l'hôpital pour les vacciner où étaient soignés des malades graves atteints d'une pandémie caractérisée par une grande contagiosité. Mais, devant la pénurie de personnels médicaux puisqu'on ne pou...
La vaccination à l'hôpital n'est possible que sous certaines conditions : l'hôpital doit avoir des locaux vides suffisamment grands et il faut prévoir un apport supplémentaire de personnels extérieurs afin de ne pas déprogrammer les activités quotidiennes de l'hôpital, surtout en période hivernale où se développent d'autres pathologies, ce qui nécessite d'anticiper les différents phénomènes.
...service hospitalier repose non pas sur les internes, mais sur des seniors. Les blocs opératoires et les salles d'accouchement n'ont pas été déprogrammés. Ce qui a été choquant, mais qui était difficilement prévisible, c'est que, lorsque les internes ont été appelés en renfort, ils sont arrivés après le pic de vaccinations et ils ont quelquefois eu le sentiment qu'ils auraient été plus utiles à l'hôpital qu'à attendre le « client » dans un centre... L'impression que j'ai eue, c'est qu'on recherchait l'organisation la plus rationnelle possible mais qu'on courrait toujours après l'événement qui venait contredire la prévision, le mot d'ordre constant étant d'assurer la sécurité des malades les plus graves, en cohérence avec la mission essentielle de l'hôpital. Cela étant, il s'est posé la question...
...ntait à l'alerte précédente de pandémie H5N1. Les moyens des hôpitaux ont été suffisants pour recevoir et soigner les malades graves dans le cadre de l'épidémie que nous avons connue. Il n'y a pas eu de déprogrammation au-delà de quarante-huit heures. La vraie question est celle de l'évolution du système en fonction de l'évolution de l'épidémie. Les premiers cas de grippe ont été acheminés à l'hôpital par les services d'aide médicale d'urgence (SAMU) ou les services mobiles d'urgence et de réanimation (SMUR) et placés en isolement dans les services de réanimation, les personnels soignants étant soumis à de contraintes d'hygiène et de sécurité drastiques. Il n'en a pas été de même pour les cas suivants. On a élargi le processus et abaissé le seuil de réponse. D'ailleurs, un enseignement est à ...
Je ne suis pas sûr que le lavage des mains soit suffisant pour cela en raison de la virulence des virus et de leur adaptation aux antibiothérapies, qui font de l'hôpital un milieu particulièrement propice à leur diffusion.
Dans certains secteurs, il y a eu, pendant quelques semaines, une relative désorganisation des services du fait de la réquisition des internes. J'ai également relevé deux aspects quelque peu surréalistes. Premièrement, alors que médecins des hôpitaux et malades chroniques suivis régulièrement à l'hôpital dialysés, greffés, porteurs du sida allaient à contrecoeur dans les centres de vaccination situés dans des endroits excentrés ce qui a provoqué une sous-vaccination de ces populations à risque , il aurait été plus simple de vacciner ces malades en même temps que leur étaient prodigués les autres soins qu'ils viennent recevoir régulièrement à l'hôpital. Deuxièmement, lorsqu'il a été possib...
comme les médecins libéraux qui les suivaient n'avaient pas le droit de les vacciner dans leur cabinet, ils les faisaient venir dans l'hôpital où ils travaillaient une partie de la semaine pour les faire bénéficier du vaccin En résumé, des patients qui se rendent régulièrement à l'hôpital ont dû aller dans des centres de vaccination extérieurs alors que des personnes suivies en ville ont dû se rendre à l'hôpital pour se faire vacciner. Au lieu de distribuer les vaccins dans tous les lieux de santé, on a déplacé les gens, ce qui a entr...
...d'avoir suffisamment de doses, on n'a pas voulu gaspiller les stocks dont on disposait, ce qui, quand on y réfléchit, n'est pas complètement illogique. Pourquoi n'a-t-on pas vacciné dans les hôpitaux ? Parce que les queues qu'il y avait dans les centres de vaccination, même quand il s'agissait de gymnases, dissuadaient de mettre des salles de consultation à la disposition de cette vaccination. L'hôpital aurait été envahi. De plus, les règles d'hygiène et de sécurité interdisaient de faire vacciner des personnes fragiles au même endroit ou à proximité de malades gravement atteints par le virus. Le nombre de malades graves n'ayant pas été très important, on se dit, après coup, qu'on aurait pu organiser différemment les flux et les espaces. La vraie question à se poser est de savoir si on referait...
Nous avons le plaisir d'accueillir aujourd'hui M. Pierre Boissier, chef de l'Inspection générale des affaires sociales, et M. Pascal Penaud, inspecteur général des affaires sociales. Dans le cadre des travaux que conduit la Mission d'évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale (MECSS) sur le fonctionnement de l'hôpital, nous avons souhaité examiner des cas concrets et porté plus particulièrement notre attention sur la situation du Centre hospitalier intercommunal de Poissy-Saint-Germain-en-Laye (CHIPS), qui présentait l'un des déficits cumulés les plus importants sur le plan national. Vous avez été, messieurs, mandatés à la demande du cabinet de la ministre, pour effectuer un audit de cet établissement, à la s...
Nous ne sommes ni inspecteurs généraux des affaires sociales ni juges. La MECSS s'est intéressée à cet hôpital en particulier parce qu'il lui a semblé qu'avec autant de dysfonctionnements, nous pourrions en tirer des leçons pour l'ensemble des établissements, en analysant notamment quels dysfonctionnements se retrouvent ou non autre part. Les autorités de tutelle qui auraient dû réagir et ne l'ont visiblement pas fait sont-elles également défaillantes ailleurs ? Lors de votre contrôle, avez-vous trouvé pa...
J'ai tenu à peu près les mêmes propos en Commission des affaires sociales lors de l'examen du projet de loi qui a abouti à la loi du 21 juillet 2009 portant réforme de l'hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires. Sur la base de ces seuls propos, l'ancienne équipe dirigeante du CHIPS a formulé par écrit une plainte avec menaces de poursuites judiciaires à mon encontre. Cette endogamie est totalement contradictoire avec la loi du 21 juillet 2009 précitée, dont on a d'ailleurs du mal à retrouver la philosophie dans votre rapport.
Ce que nous souhaitons, c'est, à partir des dysfonctionnements constatés au CHIPS, voir comment améliorer la gestion médico-économique de l'ensemble des établissements hospitaliers. Un hôpital multisites est assurément plus difficile à gérer qu'un autre. Mais comment a-t-on pu pendant des années, laisser dériver la situation financière de cet établissement, sans que rien soit fait ? Qui est responsable ? Quels rôles respectifs ont joué la direction départementale de l'action sanitaire et sociale, l'agence régionale de l'hospitalisation, le ministère ? Un récent rapport de la Cour des c...
...'équilibre financier de cet établissement ? Ce serait une idée originale Vous citez également le directeur adjoint responsable du service médico-social, que vous qualifiez de « lobbyiste » et considérez comme non professionnel. La remarque ne manque pas de saveur quand on sait que le secteur médico-social présentait la particularité dans cet établissement d'être financé sur le budget propre de l'hôpital, contribuant depuis des années à creuser son déficit, et ce sous la responsabilité de personnalités dûment qualifiées de l'ancienne équipe de direction, qui devaient posséder, je l'imagine, toutes compétences réglementaires. Le responsable actuel qui, à ma connaissance, a été embauché conformément à la réglementation, est parvenu, lui, en quelques mois, à conclure une convention tripartite avec l...
Nombre de responsables sont attentifs à cet aspect, mais il faut être prudent. On pourrait en effet imaginer des investigations inquisitoriales sur les liens sexuels ou affectifs qui unissent tous les membres du personnel d'un hôpital, et même de l'ensemble de la fonction publique hospitalière, territoriale ou d'État.
...pothèse d'un pouvoir de l'administration de peser sur le cours des choses, ce qui d'ailleurs remet en question la logique de l'administration provisoire. Monsieur Penaud, vous avez adressé à la MECSS un courrier le 27 avril dernier qui nous a laissés perplexes. Vous y appeliez notre attention sur le fait qu'en dehors de cette mission, vous n'avez pas été « amené à intervenir dans le domaine de l'hôpital depuis 1997 ». « Cela ne me permet pas d'avoir une opinion fondée sur mon activité professionnelle sur le fonctionnement de l'hôpital en général. Je ne pourrai de plus pas inscrire le contrôle auquel je participe actuellement dans une perspective comparative », poursuiviez-vous. N'est-ce pas contradictoire avec votre rapport de 70 pages et votre proposition de placer le CHIPS sous administration ...
Nous vous remercions, messieurs, d'avoir bien voulu répondre à nos questions. Fort des éléments que vous nous avez communiqués, notre rapporteur va mettre la dernière main au rapport de notre Mission sur le fonctionnement de l'hôpital. L'audition s'achève à onze heures cinq.
Les centres de vaccination étaient donc en dehors de l'hôpital. Vous y avez envoyé régulièrement des internes et des étudiants. Ces derniers n'ont-ils jamais rechigné à s'y rendre ? Par ailleurs, à quelle date avez-vous commencé à pratiquer des vaccinations au sein des hôpitaux ?
Le directeur général de l'Assistance Publique - Hôpitaux de Paris nous a dit sensiblement la même chose : au-delà des personnels soignants, avant ou juste après le lancement de la campagne de vaccination générale, on a vacciné à l'hôpital des personnes qui n'avaient pas reçu de bon puisqu'elles n'étaient pas prioritaires et qui venaient de leur propre initiative. Certes, cela s'est aussi produit dans les centres de vaccination, mais on ne comprend du coup pas bien ce que vous nous dites quant au risque de perturbation de votre activité : cette dernière aurait-elle été davantage affectée quand vous envoyiez vos internes dans des c...
Cela aurait donc pu être fait au sein de l'hôpital où ils exerçaient.
Il aurait suffi que le personnel qui s'est rendu dans les gymnases se rendît à l'hôpital. Et, pour la population, il paraît plus normal de se faire vacciner à l'hôpital que dans un gymnase